(fil à ne pas censurer)
censure et autocensure
Modérateur : La Patrouille du Temps
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Re: censure et autocensure
A cette époque fumer et boire n'étaient pas considérés néfastes comme maintenant. Au contraire autant habituer rapidement les futurs consommateurs à payer de bon coeur ses petits surplus fiscaux forts appréciés des gouvernants. Bob n'a jamais fumé, sauf une fois à ma connaissance dans "Guerilla à Tumbaga" et dans certaines BD de Vance (L'archipel de la terreur, l'empreinte du crapaud, les sortilèges de l'OJ)caoa54 a écrit : A remarquer quand même: A cette époque, nos héros pouvaient fumer et picoler sans complexe...
Qu'en pensez-vous?
Est-ce que ça a par exemple évolué dans le contenu des derniers BM?
(fil à ne pas censurer)
Au sujet de la cigarette il n'y a aucune raison que Bob s'y mette maintenant que c'est passé de "mode" même si “Fumer Gold Smoke ce n'est pas fumer...". Pour l'alcool avec tout ce que Bill s'est mis derrière la cravate, il pourrait boire de l'eau le reste de ses aventures cela ne compenserais pas encore
- Jean Roger
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Masque Jade
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Pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup de censure dans les B.M.
La seule autocensure qu'H.V s'est imposée c'est tout ce qui concerne le sexe (dans les Bob Morane, je précise bien !
). Pour le reste : alcool, tabac ou même violence, je pense qu'il n'a pas été censuré. Seule La Bibliothèque Verte à fait des coupes dans les romans.
Bill boit sa part et même plus...
Bob boit de temps en temps mais c'est dans sa nature que d'être "modéré" sur ce sujet.
Quant à la violence, même si B.M. est passé par une longue période pendant laquelle, pour ma part, je le trouvais devenir trop "gentil" hésitant à faire usage de ses armes, de tuer les malfrats, je trouve que dans les premiers romans et aussi dans les deux derniers, le sang est bien présent et que dans le dernier, H.V. le met dans des situations où il n'hésite pas à tirer assez froidement.
La seule autocensure qu'H.V s'est imposée c'est tout ce qui concerne le sexe (dans les Bob Morane, je précise bien !
Bill boit sa part et même plus...
Bob boit de temps en temps mais c'est dans sa nature que d'être "modéré" sur ce sujet.
Quant à la violence, même si B.M. est passé par une longue période pendant laquelle, pour ma part, je le trouvais devenir trop "gentil" hésitant à faire usage de ses armes, de tuer les malfrats, je trouve que dans les premiers romans et aussi dans les deux derniers, le sang est bien présent et que dans le dernier, H.V. le met dans des situations où il n'hésite pas à tirer assez froidement.
«Oui, monsieur, moi, je descends du singe. Mais vous, vous y remontez !»
Alexandre DUMAS.
Mon avatar est un fragment d'un dessin de CORIA, inédit , original et personnel.
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Je parle des Bobs de 1950 à ~~1968
Ce que je voulais dire, c'était que :
- l'autocensure (pour pouvoir être publié) interdisait par exemple le sexe. Bon, les femmes doivent être belles pour faire rêver... Dans Bob, elles sont même intelligentes et capables d'initiatives, ce qui n'était pas le cas dans d'autre romans pour gamins de l'époque
- La capacité de violence, la technique du combat étaient valorisées (et là il faut tirer un coup de chapeau à HV, pour son non-machisme: des femmes savent y faire)
- Et bien sur, le modèle vertueux de Bob n'est pas à discuter: c'est le héros positif à imiter
- Plus le courage et l'abnégation, modèles de ce que la vertu engendre dans les situations extrèmes
- Mais à l'époque, l'alcool n'était pas un problème de santé publique (quoique?) et des générations de gamins ont lu des bobs et sont passés du zat77 à la blanche.
HIPS!
Je m'interroge seulement sur la pertinence de la censure (et de l'autocensure) de l'époque: Cela donnait quand même le ton du modèle de ce qu'un gamin devait censer rêver de devenir?
Alors si on est sur ce forum, n'est-ce pas parce que ces valeurs (Hips quand même) étaient séduisantes et si simplement modélisables?
C'est peut être ce qui justifie l'ambiance sympa de la bande...
Ouf je l'ai dit!
hips
Ce que je voulais dire, c'était que :
- l'autocensure (pour pouvoir être publié) interdisait par exemple le sexe. Bon, les femmes doivent être belles pour faire rêver... Dans Bob, elles sont même intelligentes et capables d'initiatives, ce qui n'était pas le cas dans d'autre romans pour gamins de l'époque
- La capacité de violence, la technique du combat étaient valorisées (et là il faut tirer un coup de chapeau à HV, pour son non-machisme: des femmes savent y faire)
- Et bien sur, le modèle vertueux de Bob n'est pas à discuter: c'est le héros positif à imiter
- Plus le courage et l'abnégation, modèles de ce que la vertu engendre dans les situations extrèmes
- Mais à l'époque, l'alcool n'était pas un problème de santé publique (quoique?) et des générations de gamins ont lu des bobs et sont passés du zat77 à la blanche.
HIPS!
Je m'interroge seulement sur la pertinence de la censure (et de l'autocensure) de l'époque: Cela donnait quand même le ton du modèle de ce qu'un gamin devait censer rêver de devenir?
Alors si on est sur ce forum, n'est-ce pas parce que ces valeurs (Hips quand même) étaient séduisantes et si simplement modélisables?
C'est peut être ce qui justifie l'ambiance sympa de la bande...
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Kijang
La religion aussi. Pas de religion dans Bob Morane, simplement des descriptions d'un point de vue culturel. À part peut-être l'arbre de la vie, ça fait très longtemps que je l'ai lu.Masque Jade a écrit :La seule autocensure qu'H.V s'est imposée c'est tout ce qui concerne le sexe (dans les Bob Morane, je précise bien !).
Quant à la politique, HV se contente de distinguer les tyrans des autres. Par contre il ne se prive pas de décrire le cynisme des services de renseignement (sans allez trop loin quand même).
Au sujet de la politique, j'ai tout de même noté que le mot "socialiste" apparaît plusieurs fois dans "la panthère des hauts plateaux", en parlant de "pays socialistes".
Et j'ai du mal à imaginer HV parlé (pardon écrire) comme ça.
C'que vous en pensez ?
Pour l'alcool, la loi de 1949 impose que l'on ne présente pas les vices sous un jour favorable. Or il faut bien remarquer que Bill est toujours critiqué par Bob pour son intempérance . Et Bill est toujours présenté comme sortant de la norme .
Pour la religion judéo-chrétienne, j'ai observé l'apparition d'une critique dans le roman où Bob et ses amis fêtent Noël.
Pour la politique (géopolitique et politique économique), HV semblait assez neutre dans ses romans. A l'époque de la guerre froide, les ennemis de Bob sont plutôt des pays de l'Est (les Hénaurmes, Orgonetz _ la finale -etz est la marque en allemand d'une appartenance à un pays slave) . Il n'apprécie pas le double langage des services occidentaux, c'est donc qu'il est plutôt pour un modèle non soviétique et il regrette les méthodes qui copient ce monde. Quand il critique l'industrialisation ou les constructions de logement à outrance, il critique tous les partis . Mais pas de critique des individus riches (Frank Reeves, Allan Wood, Le Professeur Clairembart, Bob...). Pas de demande d'interventionnisme étatique pour les pauvres : HV semble admettre que l'afflux d'argent entre les mains de personnes pauvres en argent ne fait pas le bonheur .
Pour la politique en matière des moeurs, HV idéalise, dans ses romans, le mariage et les sentiments non sexuels.
Hors roman, dans Phénix, il a écrit qu'il était pour la contraception et l'avortement parce que cela éviterait une surpopulation mondiale. Ce qui une pensée malthusienne, peu en rapport avec la thèse des féministes, mon corps et ce qu'il contient m'appartiennent. Par ailleurs, il n'insiste pas sur le fait qu'il est séparé-divorcé et a eu une compagne . Donc pas de prosélytisme politique.
Conclusion sur le plan des allusions politiques, il est assez curieux que le mot socialiste soit utilisé par HV .
Et quand on connaît les ravages de la politisation politicienne, je préférerais que l'on élimine les mots politiques . On peut avoir des préférences politiques, mais croire au parti (celui que l'on veut), cela me semble être un comportement sectaire,et dangereux pour les illusions.
Pour la religion judéo-chrétienne, j'ai observé l'apparition d'une critique dans le roman où Bob et ses amis fêtent Noël.
Pour la politique (géopolitique et politique économique), HV semblait assez neutre dans ses romans. A l'époque de la guerre froide, les ennemis de Bob sont plutôt des pays de l'Est (les Hénaurmes, Orgonetz _ la finale -etz est la marque en allemand d'une appartenance à un pays slave) . Il n'apprécie pas le double langage des services occidentaux, c'est donc qu'il est plutôt pour un modèle non soviétique et il regrette les méthodes qui copient ce monde. Quand il critique l'industrialisation ou les constructions de logement à outrance, il critique tous les partis . Mais pas de critique des individus riches (Frank Reeves, Allan Wood, Le Professeur Clairembart, Bob...). Pas de demande d'interventionnisme étatique pour les pauvres : HV semble admettre que l'afflux d'argent entre les mains de personnes pauvres en argent ne fait pas le bonheur .
Pour la politique en matière des moeurs, HV idéalise, dans ses romans, le mariage et les sentiments non sexuels.
Hors roman, dans Phénix, il a écrit qu'il était pour la contraception et l'avortement parce que cela éviterait une surpopulation mondiale. Ce qui une pensée malthusienne, peu en rapport avec la thèse des féministes, mon corps et ce qu'il contient m'appartiennent. Par ailleurs, il n'insiste pas sur le fait qu'il est séparé-divorcé et a eu une compagne . Donc pas de prosélytisme politique.
Conclusion sur le plan des allusions politiques, il est assez curieux que le mot socialiste soit utilisé par HV .
Et quand on connaît les ravages de la politisation politicienne, je préférerais que l'on élimine les mots politiques . On peut avoir des préférences politiques, mais croire au parti (celui que l'on veut), cela me semble être un comportement sectaire,et dangereux pour les illusions.
Poor le hudeo chrétien, OKclaude a écrit : Pour la religion judéo-chrétienne, j'ai observé l'apparition d'une critique dans le roman où Bob et ses amis fêtent Noël.
Mais pour les autres religions, paganismes, bouddhisme tibétin, HV en parle vite comme de superstitions, non?
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Masque Jade
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Je ne pense pas pourrir la "bébête" en vous faisant part de ce qui suis car je vois que dans les précédents messages on parle de politique, de cynisme des services de renseignements, de censure -dans le sens relation bien/mal,...
Il y a un certain nombre de romans dans lesquels B.M. est plus ou moins forcé -en fait dans certains on lui force la main, à la limite du chantage- pour qu'il se "dévoue" pour sauver le monde. Ces chantages étaient le fait de responsables de services secrets, français ou ricains, de militaires qui gagnaient leurs médailles dans les couloirs des ministères, ...
A chaque fois j'étais révolté et je "hurlais" silencieusement me disant "mais refuse, envoie-les promener, n'y vas pas" tout en sachant pertinemment que si B.M. avait refusé il n'y aurait tout simplement pas eu d'aventure. Mais ça ne faisait rien, à chaque fois je réagissais de la même manière : qu'il envoie promener tous ces responsables bons à rien, écrasés sous le poids de la poussière des ministère.
Dans le dernier, encore une fois, les services secrets font appel à lui. Cette fois-ci plus gentiment et il ne résiste pas vraiment.
Alors, depuis toujours, je rêve d'une aventure où encore une fois on viendrait le chercher, où il refuserait vraiment, où les politiciens véreux, les militaires, les services secrets, tous mouillé dans une sombre affaire de fric, de santé publique, de moeurs, militaire, policières ou autre, monteraient une cabale contre lui, le ferait chanter mais il refuserait toujours. Alors, ils l'impliqueraient dans une affaire grave, meurtre, trafic, etc... et Bob Morane serait condamné à la prison malgré son innocence.
Et là, j'aimerai un Bob Morane vraiment en colère -pas comme dans les autres romans où il pique une petite colère, de boy-scout- non, non, la vraie colère où il aurait la volonté de faire exploser le système.
Il s'évaderait, et avec toutes les polices, services secrets, militaires et autres journalistes à ses trousses, il se lancerait dans la bagarre, faisant tomber un à un ceux qui le faisait chanter, démontant les rouages de la machination, de la manipulation médiatique pour faire éclater la vérité.
Je rêve, oui, dans une aventure, pour une fois d'un Bob Morane vraiment méchant, poussé à bout, cela pourrait s'intituler : LA COLERE DE BOB MORANE
Ca serait pas mal, non ? Et comme cerise sur le gâteau, ce serait un grand roman de... euh,... disons, 250 pages en petits caractères.
Il n'est pas interdit de rêver.
Henri Vernes qui n'êtes pas aux cieux, si vous pouviez m'écouter.... :

Il y a un certain nombre de romans dans lesquels B.M. est plus ou moins forcé -en fait dans certains on lui force la main, à la limite du chantage- pour qu'il se "dévoue" pour sauver le monde. Ces chantages étaient le fait de responsables de services secrets, français ou ricains, de militaires qui gagnaient leurs médailles dans les couloirs des ministères, ...
A chaque fois j'étais révolté et je "hurlais" silencieusement me disant "mais refuse, envoie-les promener, n'y vas pas" tout en sachant pertinemment que si B.M. avait refusé il n'y aurait tout simplement pas eu d'aventure. Mais ça ne faisait rien, à chaque fois je réagissais de la même manière : qu'il envoie promener tous ces responsables bons à rien, écrasés sous le poids de la poussière des ministère.
Dans le dernier, encore une fois, les services secrets font appel à lui. Cette fois-ci plus gentiment et il ne résiste pas vraiment.
Alors, depuis toujours, je rêve d'une aventure où encore une fois on viendrait le chercher, où il refuserait vraiment, où les politiciens véreux, les militaires, les services secrets, tous mouillé dans une sombre affaire de fric, de santé publique, de moeurs, militaire, policières ou autre, monteraient une cabale contre lui, le ferait chanter mais il refuserait toujours. Alors, ils l'impliqueraient dans une affaire grave, meurtre, trafic, etc... et Bob Morane serait condamné à la prison malgré son innocence.
Et là, j'aimerai un Bob Morane vraiment en colère -pas comme dans les autres romans où il pique une petite colère, de boy-scout- non, non, la vraie colère où il aurait la volonté de faire exploser le système.
Il s'évaderait, et avec toutes les polices, services secrets, militaires et autres journalistes à ses trousses, il se lancerait dans la bagarre, faisant tomber un à un ceux qui le faisait chanter, démontant les rouages de la machination, de la manipulation médiatique pour faire éclater la vérité.
Je rêve, oui, dans une aventure, pour une fois d'un Bob Morane vraiment méchant, poussé à bout, cela pourrait s'intituler : LA COLERE DE BOB MORANE
Ca serait pas mal, non ? Et comme cerise sur le gâteau, ce serait un grand roman de... euh,... disons, 250 pages en petits caractères.
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Alexandre DUMAS.
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Kijang
Oui, effectivement, c'est tentant.
Mais de la même façon que HV doit reconnaître que ce sont ses lecteurs qui le font vivre, Bob Morane doit reconnaître que ce sont ses relations qui l'aide (pas toujours, je suis d'accord) à se sortir de situations bien mal engagées.
Et parmis ces relations efficaces, un certain Herbert Gains n'est pas la moindre...
Combien y-t-il d'aventure sans coup de fil à un personnage bien placé ?
À part peut-être le Diable du Labrador.
En ce sens, j'aime beaucoup Oasis-K, car cela se termine par une grosse colère de Bob. Certes, il ne casse pas tout (il a suffisament commis de dégâts en détruisant la base), mais de colère, il part s'isoler dans les désert.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que c'est avec les services secrets français que Bob s'entend le moins. Je ne sais qu'en conclure.
En tout cas, il n'y a pas de censure à ce niveau là.
Mais de la même façon que HV doit reconnaître que ce sont ses lecteurs qui le font vivre, Bob Morane doit reconnaître que ce sont ses relations qui l'aide (pas toujours, je suis d'accord) à se sortir de situations bien mal engagées.
Et parmis ces relations efficaces, un certain Herbert Gains n'est pas la moindre...
Combien y-t-il d'aventure sans coup de fil à un personnage bien placé ?
À part peut-être le Diable du Labrador.
En ce sens, j'aime beaucoup Oasis-K, car cela se termine par une grosse colère de Bob. Certes, il ne casse pas tout (il a suffisament commis de dégâts en détruisant la base), mais de colère, il part s'isoler dans les désert.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que c'est avec les services secrets français que Bob s'entend le moins. Je ne sais qu'en conclure.
En tout cas, il n'y a pas de censure à ce niveau là.
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CEDRIC CHOLLET
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Masque Jade a écrit : Alors, depuis toujours, je rêve d'une aventure où encore une fois on viendrait le chercher, où il refuserait vraiment, où les politiciens véreux, les militaires, les services secrets, tous mouillé dans une sombre affaire de fric, de santé publique, de moeurs, militaire, policières ou autre, monteraient une cabale contre lui, le ferait chanter mais il refuserait toujours. Alors, ils l'impliqueraient dans une affaire grave, meurtre, trafic, etc... et Bob Morane serait condamné à la prison malgré son innocence.
Et là, j'aimerai un Bob Morane vraiment en colère -pas comme dans les autres romans où il pique une petite colère, de boy-scout- non, non, la vraie colère où il aurait la volonté de faire exploser le système.
Il s'évaderait, et avec toutes les polices, services secrets, militaires et autres journalistes à ses trousses, il se lancerait dans la bagarre, faisant tomber un à un ceux qui le faisait chanter, démontant les rouages de la machination, de la manipulation médiatique pour faire éclater la vérité.
Je rêve, oui, dans une aventure, pour une fois d'un Bob Morane vraiment méchant, poussé à bout, cela pourrait s'intituler : LA COLERE DE BOB MORANE[/b]
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CEDRIC CHOLLET
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Masque Jade a écrit :
Alors, depuis toujours, je rêve d'une aventure où encore une fois on viendrait le chercher, où il refuserait vraiment, où les politiciens véreux, les militaires, les services secrets, tous mouillé dans une sombre affaire de fric, de santé publique, de moeurs, militaire, policières ou autre, monteraient une cabale contre lui, le ferait chanter mais il refuserait toujours. Alors, ils l'impliqueraient dans une affaire grave, meurtre, trafic, etc... et Bob Morane serait condamné à la prison malgré son innocence.
Et là, j'aimerai un Bob Morane vraiment en colère -pas comme dans les autres romans où il pique une petite colère, de boy-scout- non, non, la vraie colère où il aurait la volonté de faire exploser le système.
Il s'évaderait, et avec toutes les polices, services secrets, militaires et autres journalistes à ses trousses, il se lancerait dans la bagarre, faisant tomber un à un ceux qui le faisait chanter, démontant les rouages de la machination, de la manipulation médiatique pour faire éclater la vérité.
Je rêve, oui, dans une aventure, pour une fois d'un Bob Morane vraiment méchant, poussé à bout, cela pourrait s'intituler :![]()
C'est pas sans me rappeler une certaine affaire....
Cédric
Wait and See
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bob vraiment en colère et clairement déterminé à aller jusqu'au bout sans problème de conscience, en 250 pages, écrit en caractères normaux : c'est un Dirk Pitt en quelque sorte ... faudrait suggérer à Cussler d'être un des collaborateurs de Vernes juste le temps d'une aventure 
Lilou,
La rôdeuse des temps anciens avec Draco son petit dragon
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Masque Jade
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Oui, mais si j'ai bonne mémoire, Herbert Gains, aussi, l'a un petit peu truandé dans "Commando Epouvante".Kijang a écrit :Et parmis ces relations efficaces, un certain Herbert Gains n'est pas la moindre...
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Quant à écrire un livre, c'est ,comme dirait l'autre, toute une histoire...
Entre, avoir quelques idées et remplir 250 pages, il y a plusieurs mondes de différence.
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Alexandre DUMAS.
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Oui évidemment cela nous changerait mais là tu demandes un roman pour adultes. Et ce ne serait plus dans la ligne éditorial des Bob Morane, qui malgrés qq coup de gueulles reste quand même "politiquement correct"Masque Jade a écrit : Alors, depuis toujours, je rêve d'une aventure où encore une fois on viendrait le chercher, où il refuserait vraiment, où les politiciens véreux, les militaires, les services secrets, tous mouillé dans une sombre affaire de fric, de santé publique, de moeurs, militaire, policières ou autre, monteraient une cabale contre lui, le ferait chanter mais il refuserait toujours. Alors, ils l'impliqueraient dans une affaire grave, meurtre, trafic, etc... et Bob Morane serait condamné à la prison malgré son innocence.
Et là, j'aimerai un Bob Morane vraiment en colère -pas comme dans les autres romans où il pique une petite colère, de boy-scout- non, non, la vraie colère où il aurait la volonté de faire exploser le système.
Il s'évaderait, et avec toutes les polices, services secrets, militaires et autres journalistes à ses trousses, il se lancerait dans la bagarre, faisant tomber un à un ceux qui le faisait chanter, démontant les rouages de la machination, de la manipulation médiatique pour faire éclater la vérité.
Je rêve, oui, dans une aventure, pour une fois d'un Bob Morane vraiment méchant, poussé à bout, cela pourrait s'intituler : LA COLERE DE BOB MORANE
Le seul roman que je vois qui part un peu dans la direction que tu dis c'est la tête du serpent