Philippe Vandooren

BOB MORANE vous connaissez !! Vous avez connu...Alors vous venez nous rejoindre....et en parler

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Kijang

Message par Kijang » 26 juil. 2004 à 7:35

Hé dites les gars, vous rigolez ou quoi !
C'est quand même pas difficile de faire un algo capable de trouver des anagrammes dans une liste de mots.

La liste des noms propres (c'est de loin le plus difficile), Twin l'a déjà fait.

Reste à transformer cette liste sous forme de fichier texte exploitable par l'algo.

Arkan
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Message par Arkan » 26 juil. 2004 à 8:48

On attendaient que tu te propose, maintenant que c'est fait on attend tes résultats :twisted: :twisted:

Twin
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Message par Twin » 26 juil. 2004 à 9:03

si quelqu'un veut s'y coller je peux lui fournir un fichier texte comportant tout les nom propres pour une série de roman. Attention cependant cette liste sera à retravailler aved le dictionnaire des personnages car pour les noms de personnages il n'y a que le nom, pas le prénom

Kijang

Message par Kijang » 26 juil. 2004 à 9:11

Aboule le fichier Twin.

Mais s'il manque les prénoms, on va en louper, comme "Eva Nordon" par exemple.
L'idéal serait d'avoir trois entrées pour chaque nom.
Example:
Eva Nordon :arrow: eva, nordon, evanordon

Twin
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Message par Twin » 26 juil. 2004 à 10:06

P'tin ça traîne pas pas ici :lol:
Je t'envois ça sans doute ce soir. Ca tombe bien j'ai pas grand chose à faire, il fait un temps de chiottes, j'ai rangé la tondeuse :evil:
Ce sera un fichier brut, il faudra le compléter avec les prénoms comme tu l'entends mais ça fera pas mal de taf quand même. L'intérêt c'est que tu auras aussi en plus les noms de lieux, de trucs et de machins. Enfin tu verras.

Kijang

Message par Kijang » 26 juil. 2004 à 11:00

Yo.
J'vas travailler tout ça. Image

Kijang

Message par Kijang » 02 août 2004 à 10:10

Bon, j'ai l'algo, manque le fichier...
J'attends... :roll:

Twin
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Message par Twin » 02 août 2004 à 10:46

Kijang a écrit :Bon, j'ai l'algo, manque le fichier...
J'attends... :roll:
P'tin j'sus en retard :oops: C'est pourtant pas mon genre :lol:
J'my met fissa ça va être une tornade :P

Kijang

Message par Kijang » 02 août 2004 à 12:11

Tu pense faire ça pour quand ?

Twin
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Message par Twin » 02 août 2004 à 12:16

Vu que je retravaille demain :evil: , je vais enfin avoir du temp pour le faire :lol:

claude
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Message par claude » 03 août 2004 à 16:19

Il semblerait que l'étymologie réelle de Vandooren tourne autour de l'églantine.
Van Dooren
Désigne celui qui habite une localité appelée Dooren, Doorne, toponyme fréquent qui a le sens de 'buisson épineux, lieu où pousse l'églantier'. Variantes : Vandooren, Vandoorine, Vandoorn, Vandoorne, Vandoren, Vandorne. A noter cependant que le dictionnaire des noms de famille en Belgique romane fait une différence entre Van Doorne et Vandooren, qu'il rattache à Van Deur, Van Deuren (nom de diverses localités).

claude
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Message par claude » 03 août 2004 à 16:25

Il faut tenir compte également du fait qu'il a pris pour pseudo Morphée quand il a scénarisé Nic. Dessinateur: Hermann.

claude
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Message par claude » 04 août 2004 à 15:39

L'existence de collaborateurs est une info qui s'est répandue dans le monde hispanique:
Le Nouvel Observateur parlava dels autors francesos en actiu més prolífics. Hi sortien G.J. Arnaud (autor de ciència-ficció amb unes 400 novel·les) i Henry Vernes (amb la sèrie d'uns 200 volums dedicada a l'aventurer Bob Marone). Tots dos coincidien que tanta producció es deu al fet que no han conegut mai anys de clochardització i admetien treballar amb col·laboradors.
http://www.avui.com/avui/diari/04/jun/17/k60217.htm
(en date du 17 juin 2004)

Qui a vu cet article dans le Nouvel observateur ?
Les obsédés textuels

Ils ont entre 100 et 500romans à leur actif et continuent de publier plusieurs livres par an. Qui sont les écrivains graphomanes, et pourquoi, d'Amélie Nothomb à Max Gallo, produisent-ils autant? Enquête


--------------------------------------------------------------------------------


Ils sont à l'écriture ce que Casanova était à l'amour ou Alexandre le Grand au combat: des obsédés, des récidivistes, graphomanes impénitents dont la vie se résume à l'acte tous les jours répété de couvrir de petits signes noirs une page blanche. Qu'on en juge: Serge Brussolo, 150romans depuis 1981 et une moyenne de 3 par an. Georges-Jean Arnaud, sans doute le champion, plus de 400romans, dont la plus longue série de science-fiction jamais écrite (65volumes de la première série et 17 pour la suite, encore en cours). Pierre Pelot, 150romans. Max Gallo, une fresque historique en plusieurs volumes par an. Henri vernes, une 187e aventure de Bob Morane sur les starting-blocks à 85ans. Pour beaucoup, le besoin financier n'est plus le moteur. Alors pour quoi d'autre?
Souvent dépeint comme un ascète de la création, Serge Brussolo proteste. «Ce n'est pas moi qui en fais beaucoup, mais les autres qui ne font rien.» L'écriture est pour lui un acte nécessaire, vital. Il a toujours voulu s'y consacrer, acceptant pendant cinq ou six années «très noires» une misère financière réelle, faisant trente-cinq métiers, c'est-à-dire aucun. «J'ai connu des années de clochardisation, mais je n'ai jamais décroché.» G.-J. Arnaud masque sa boulimie derrière un accent méridional et une bouille heureuse de vieil homme épanoui. Il a oeuvré dans tous les genres (policier, science-fiction, érotisme, espionnage…) et sous une douzaine de pseudonymes, ne reniant aucune de ses oeuvres. «Je n'ai rien à foutre du côté "phénomène". Je suis devenu écrivain professionnel à 24ans. Depuis, j'ai toujours dû écrire beaucoup pour vivre. Le rythme est resté. Aujourd'hui encore, je n'envisage pas d'arrêter. Le matin, si je n'ai pas mes pages à faire, je m'ennuie à mourir.» Des regrets? Il se sent parfois coincé par le stéréotype, auquel pourtant ses meilleurs ouvrages tentent d'échapper. «Il y a quelques livres que j'aurais aimé plus travailler. Mais la qualité n'est pas liée au temps passé. J'ai écrit de bons romans très vite, et de mauvais livres très vite aussi.»
«Les idées se bousculent, raconte Pierre Pelot, des Vosges où il vit et crée depuis toujours. De temps en temps, je les note dans un carnet que je perds régulièrement. En fait, je garde celles qui s'accrochent. Chaque livre est un apprentissage, même s'il y en a que j'aurais aimé peaufiner davantage.» Dictée aussi par des considérations économiques (un livre de genre, SF ou polar, se vend en moyenne autour de 3000euros, ce qui oblige pour en vivre à en écrire 3 ou 4 par an), cette profusion ne va pas sans travail. Ils vivent scotchés à leur table. Max Gallo se lève à 5heures le matin, travaille jusqu'à 8, petit-déjeune, remet ça jusqu'à midi et passe son après-midi à lire de la documentation. Henri Troyat, 93ans, continue d'écrire tous les jours, à horaires fixes, à la main. «J'ai besoin de cette discipline. Un poète peut se laisser aller à son inspiration, un romancier doit travailler.» Sa production est restée régulière, même s'il a abandonné la fresque pour le court récit, la toile de genre pour le petit portrait. Patrick Cauvin-Claude Klotz écrit vite, se relit peu, conscient d'une chance qu'il accepte avec bonhomie. «Mes amis me disent : applique-toi. Mais je sais que je suis un sprinter, pas un coureur de fond. Si je devais me corriger sans cesse, cela deviendrait trop scolaire, le plaisir se perdrait.» Lui aussi travaille tous les jours, de 9heures à 13heures. «Mais pas plus. Je m'oblige à m'interrompre, pour ne pas m'assécher, même quand cela fonctionne. Je ne crois pas à l'inspiration. Il faut travailler. Tout le monde écrit. La différence entre le romancier et le non-romancier, c'est que le romancier finit son travail.»
Après? «La main trahit toujours la pensée», ajoute Troyat. Trop parfois. Il est dans ses tiroirs un certain nombre de romans que lui-même a jugés, une fois terminés, indignes de la publication. «Un jour peut-être je les reprendrai, les retravaillerai. En attendant, je les cache.» Comme Amélie Nothomb, dont la graphomanie s'accompagne d'une discrétion étonnante: «Si je devais arrêter, ce serait abominable. Mes vacances ne se conçoivent pas sans mes quatre heures d'écriture quotidienne. Je suis un bourreau de travail.» Elle parle de ses «enfants», elle qui affirme n'en pas vouloir qui soient de chair, se déclare «enceinte» de ses oeuvres et annonce l'entrée en gestation du 39e, que personne d'autre qu'elle peut-être ne lira. Car, miracle chez un auteur dont les récits deviennent maintenant des mines d'or, elle ne publie qu'à peine un tiers de ce qu'elle écrit. «La décision s'impose à la fin. Le critère de choix relève parfois du qualitatif, le plus souvent de l'intime. Il y a des choses que je n'écris que pour moi. La partie de moi qui écrit est inaccessible. Je descends dans mon sous-marin.» Une seule autre personne a droit de plonger avec elle et de lire tout ce qu'elle écrit: sa soeur Juliette. «Il est normal qu'elle sache ce que devient l'autre moitié d'elle-même.»

Henri vernes est sans doute le plus mécanique, capable d'écrire au fil de la plume une page d'un «Bob Morane» qui paraîtra telle quelle. 187romans ont été consacrés en cinquante et un ans à l'aventurier, jusqu'à 6 par an dans la période la plus féconde. Il commence par trouver le titre, puis écrit un chapitre et se laisse aller. «Je ne sais jamais au début ce que sera la fin.» Il trouve suffisamment vite les réponses pour en terminer un par mois. Dès les premiers «Morane», l'écriture, «ce jeu», est «devenue un besoin». Besoin que d'autres satisfont s'il faut. Lui-même reconnaît avoir été aidé mais nie, ce que les différences de qualité entre des épisodes brillants et originaux et d'autres d'une grande pauvreté ne prouvent pas, en avoir laissé publier sans être intervenu. «C'était à la fin de la période Marabout, quand le rythme devenait difficile à suivre. J'écrivais alors un synopsis, et je le confiais à quelqu'un qui me faisait un premier jet. Après, je retravaillais ce premier jet pour lui donner sa forme définitive.» Il préfère garder «anonymes» ses collaborateurs, dont l'un semble avoir été son éditeur chez Marabout.

Ce rapport boulimique ne va pas sans douleur. Pris dans une surproduction dévorante (25feuillets par jour à l'époque), coincé entre une femme et une maîtresse toutes deux aimées, Frédéric Dard, un soir d'ivresse, se pendit. Après quinze jours d'hôpital, il se remit à écrire. G.-J. Arnaud aussi a écrit jusqu'au vertige. «A une époque, je ne faisais que ça. Je m'enfermais dans mon bureau, mangeais énormément, buvais énormément. J'étais prisonnier de mon corps, trop gros, trop repu. C'est une forme de schizophrénie. Quand je suis devant ma machine, plus rien n'existe. J'ai une femme formidable, qui s'est heureusement occupé des gosses. Je n'ai pas toujours été un père à la hauteur. L'écriture dévore. Mais c'est un tel bonheur…»
La vie quotidienne reste pourtant un combat. Combat avec les mots. «Chaque livre est le brouillon du suivant», avoue Pierre Pelot. Combat avec la frustration d'être publié dans des collections qu'achètent les habitués et que méprisent sans les lire les autres. Combat avec le succès, avec une impatience exacerbée par les triomphes médiatico-mondains orchestrés par ceux qui décident ce qu'est la littérature. «Je ne me suis jamais réveillé un matin sans avoir peur du lendemain, continue Pelot. Je ne sais pas si j'aurai des sous le mois prochain. Ce n'est pas un aiguillon. Créer dans la souffrance n'a jamais aidé. Le jour où je pourrai ne plus me faire de mouron, tout sera plus facile. Quand tout cela m'énerve trop, j'écris. C'est ce qui compte.» Combat avec l'existence aussi, qu'il a (trop?) offerte à l'écriture. «J'ai créé beaucoup de personnages, que je contrôle parfaitement, à travers qui je parle avec facilité de la vie, de l'amour. L'écrivain est un démiurge. Et puis un jour il se rend compte que la seule histoire qu'il ne peut pas manipuler c'est la sienne. Cela m'a sauté aux yeux il y a un ou deux ans. Toutes les pages tournées sont tournées. Mon existence, elle est là-dedans, dans mes livres. Je n'ai sans doute pas fait au mieux pour le reste. C'est aussi une espèce de tromperie.»

Hubert Prolongeau

Nouvel Observateur Hebdo N° 2061 - 6/5/2004
http://archquo.nouvelobs.com/index.html

Le grasseyage et le soulignement sont de mon fait .

Kijang

Message par Kijang » 06 août 2004 à 7:19

Bon, c'est pas gagné, finalement.
J'en trouve encore moin qu'en cherchant à la main dans le dico des personnages.
J'avais trouvé ces 8 ci :

Vorodanne (103) Les Cavernes de la Nuit - (111) Ceux-des-roches-qui-parlent
Andreonov (112) Poison Blanc
Rovonedan (113) Krouic
André Novo (114) Piège à Zacadalgo
Dan V. Roone (135) Le Poison de l'Ombre Jaune
Odon Narev (138) La Malle à Malice
Eva Nordon (153) Les Trois Petis Singes

Avec l'algo, je n'ai retrouvé que les 3 premiers. Rien d'étonnant, puisqu'il n'y a pas les prénoms dans ma liste...
J'ai retrouvé les anagrammes de Krouic, mais ça on le savait déjà.
Le reste n'est pas très intéressant.
Pour conclure sérieusement qu'il n'y a rien d'autre, faut correctement préparer le fichier contenant les noms.

Un peu de technique...

Pour les accros de la ligne de commande (dans mon cas, sur Linux), voici l'algo:

Code : Tout sélectionner

(setenv LEN 60; awk '{ c=split($0,s,""); asort(s); for (n=1;n<=c;++n) printf tolower(s[n]); for (;n<=ENVIRON["LEN"]; ++n) printf " "; printf "(%s)\n", $0 }' input_file | sort | uniq -D -w$LEN) > result
Le fichier de Twincobra après traitement contient environ 6000 mots (pour tout les romans de la période Pocket Marabout). J'obtiens le résultat en 2 secondes.

Difficulté majeure : préparer la liste :( dans le fichier "input_file"
Il faut un mot par ligne, pas d'accent (André -> Andre), pas d'espace (Eva Nordon -> EvaNordon), pas de point (DanV.Roone -> DanVRoone), trois lignes si un espace (Eva Nordon -> Eva, EvaNordon,Nordon), etc.

claude
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Message par claude » 06 août 2004 à 9:58

Super Kijang. :D

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Planchet
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Message par Planchet » 06 août 2004 à 12:18

Beau travail en effet, mais PV n'a pas laissé que des anagrammes de son nom dans les Bob qu'il a écrit...
Selon F.Valery, il doit y avoir d'autres signes...
Difficile à trouver!!!
Il faudrait en savoir plus sur Philippe Vandooren lui-meme.
J'avoue que ce personage m'intéresse...
Quelqu'un a-t-il sa photo, j'aimerai beaucoup voir à quoi il ressemblait.
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LucD.
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Message par LucD. » 06 août 2004 à 13:59

Moi aussi Planchet, Vandooren m'intéresse de plus en plus. Surement parce qu'il avait un talent certain et qu'on ne lui a pas donné le mérite qu'il aurait du. Je suis au courant de son implication comme 'nègre' depuis plusieurs années et je me suis souvent demandé si Ananké (ou les autres romans) aurait eu le même succès sans Bob Morane. Surement que non parce que le mot Bob Morane était vendeur.

Il y a 2 semaines, après une information de Claude dans ce topic, j'ai décidé de collectionner les livres que Philippe Vandooren a écrit sous les pseudonymes de Novo et Rodov (j'attends les 3e et 4e bientôt). Dans quelques temps, je vais tous les lire d'un trait et voir ce que çà donne.

Pour ce qui est de certains signes de Vandooren aurait laissé, Francis Valéry a déjà mentionné la sur-utilisation des verbes 'paraitre' et 'sembler' mais il y a aussi le verbe 'coasser' (et non croasser) qu'on retrouve dans cette période. Un verbe que je ne me souviens pas avoir vu dans les 100 premières aventures. Autre signe de cette époque: Bob Morane n'apparait presque jamais dès la première page ou dans le premier chapitre. Avez-vous remarqué l'apparition de titres aux chapitres? Auparavant, les chapitres étaient numérotés en chiffres romains.

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Message par JMK » 06 août 2004 à 21:59

Krouic fait partie de la liste des BM cités comme étant écrits par PV. J'ai toujours pensé que c'était le cas et qu'il est même possible que ce roman soit une reprise d'un roman existant et probablement non publié de PV.

En effet, je pense que l'on pourrait remplacer BM par Claude De La Royère et BB par William Saurain, ça ne changerait rien à l'histoire.

Dans ce roman, il n'y a rien qui rattache Bob à son passé et rien qui justifie qu'il vive cete aventure.

Qu'en pensez-vous?

Parazythum
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Message par Parazythum » 12 août 2004 à 14:26

Dans ma base de données perso, j'ai programmé une p'tite routine qui avait sorti les noms des personnages contenant les lettres du nom complet de Vandooren.

Dès que j'ai un moment je relance ma routine et je vous donne le résultat.

De mémoire j'avais trouvé environ 15 occurences (!)
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Message par Parazythum » 14 août 2004 à 14:12

Voilà j'ai relancé mon bout de programme avec comme argument de recherche "vandooren" :

Baron de LAVILLE (002)
Everet ANDERSON (019)
Général David PROSPERO (028)
Général Macabeo SALVADERA (042)
Docteur von Gert HASS (045)
Valeriano SANDOVAL (064)
Adrien SARVORY (080)
Eliacim de VIGAN LORZAC (080)
Thierry de VIGAN LORZAC (080)
Gérard-Napoléon BONAVENTURE (094)
VORODANE (103 111)
ANDREONOV (112)
ROVONEDAN (113)
André NOVO (114)
Odon NAREV (138)
Vlad NOSFERAT (144)
Eva NORDON (153)
Antonio Vargas de ESPERANTO (156)
Léonid BARANOV (177)
Ingrid TORVEAU (182)
Ephraïm Willibrord von Epaminondas Lewistrom JEROBOAM (BD07)

Les résultats bruts ne servent à rien sans analyse.

Avez-vous remarqué le "tir groupé" entre les aventures 103 et 153 ? :)

On aurait donc (à coup sûr) :
103 111 112 113 114 138 144 153
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Message par Twin » 14 août 2004 à 14:23

Pas du tout convaincu pour le 144 qui est une allusion à Vlad Tepes et à Nosferatu

Parazythum
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Message par Parazythum » 14 août 2004 à 21:19

Oui je me suis un peu laissé emporter :) Mais bon cela corrobore ce qu'a déjà fait Kijang, hein ?
Parazythum.
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Message par Twin » 14 août 2004 à 21:45

Tout à fait et tu peux même ajouter
Dan V. Roone (135)

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Message par Parazythum » 15 août 2004 à 22:19

Oooooohhhh !

Je l'avais mal tapé dans mon fichier !!! Merci mon biker adoré.


Dan V. Roone, c'est un des plus évidents à comprendre...

Mmmhhh... Mais dites donc, le n° 153, il dépasse largement la période Marabout non ?! Cela laisse rêveur. HV avait sûrement des romans en réserve en cas de changement d'éditeur :twisted:


Maintenant faudrait voir avec les initiales des noms / prénoms. Qui finit la liste ? :)
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Message par jean-yves » 20 août 2004 à 21:16

Parazythum a écrit :Un quatrième et dernier :
http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/vdp/pdf/vdp5.pdf

Aller en page 25, article sur Vandooren.
c'est page 27 et je viens de terminer l'ouvrage cité : " profession créateur de BD-franquin/jijé" , edition niffle 2001, par vandooren ( réedition d'un ancien marabout ) avec page 25 vandooren qui dit à franquin :

" HV me disait un jour que ce qui l'amuse surtout , c'est d'imaginer une aventure de BM , d'en faire le plan , d'y penser ; la partie la plus fastidieuse de son travail d'écrivain est ...d'écrire. (....) "

accesoirement ce livre( comme les autres de cette petite maison ) est passionnant et tres bien fait( illustration etc )

sinon le premier lien cité par para ds ce topic ( imaginet quelque chose )ne marche plus : possible de recuperer l'info qq part ?

LucD.
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Message par LucD. » 21 août 2004 à 0:33

[quote="claude"]
Titre(s) : Envers et contre tous [Texte imprimé] / Anne Rodov
Titre(s) : Et l'amour est du voyage [Texte imprimé] / Anne Rodov
Titre(s) : Quand chante l'oiseau-bonheur / Anne Rodov
Titre(s) : La Rage au cœur [Texte imprimé] / Anne Rodov
Titre(s) : Faut pas croire tout ce qu'on raconte [Texte imprimé] / Philippe André Novo


Salut Claude,

Si jamais tu trouves d'autres titres, laisse-le moi savoir. N'ayant plus rien à trouver en fait de Bob, j'ai commencé à collectionner, pour le plaisir, les livres de Vandooren sous ses pseudos. J'en ai déjà trouvé 4 à peu de prix et j'aimerais savoir combien de titres il a écrit au total. Je fais donc appel à tes talents de chercheur, car je n'ai pu rien trouver de plus.

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Planchet
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Message par Planchet » 17 sept. 2004 à 23:46

C'est vraiment domage que Philippe Vandooren soit décédé, on aurait eu 10 000 questions a lui poser.
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claude
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Message par claude » 07 oct. 2004 à 16:40

J'ajoute le personnage de Ronn dans les Anges d'Ananké. :idea:

Autre jeu de mots (dont il était friand) dans le même roman entre Tarn Galar et Ronn, ce qui n'est pas loin de faire ( autre dit ce qui a l'art de faire) Tarn-et-Garonne .

Eric Leblanc
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Message par Eric Leblanc » 07 oct. 2004 à 21:45

En dehors des anagrammes, il y a l'atmosphère des romans et les dialogues. C'est tellement évident, ça crève les yeux quand on les lit dans l'ordre.

Actuellement, dans ma relecture je suis rendu à Piège au Zacadalgo. Et c'est maintenant pour moi évident que la personne qui a écrit Ananké est la même qui a écrit Piège au zacadalgo, les Cavernes de la nuit, Ceux de Roches, Krouic. Observez dans "Piège..." la scène où Bob et d'Agustino sont dans la ville, et ce dernier lui fait rencontrer quelqu'un dans la ville. On jurerait que c'est Gara et Bob quand il lui présente le Doc. Même genre de dialogue. De plus, la scène de l'enlèvement truquée ressemble énormément à Bob et Gara lorsque le chef des oiseaux arrive sur le tribune. Même atmosphère. J'ai déjà mentionné ailleurs les similitudes des cavernes de la nuit avec Ananké.

De plus, dans ces romans, Bob a une attitude beaucoup plus.... dure, je dirais, un "tough". De l'acier. Ses dialogues sont courts, sec, rarement léger. C'est vraiment frappant de lire les romans dans l'ordre et voir cette différence. Vous retrouvez ca aussi dans le Poison de l'OJ, les Jeux, La Prison, les Cavernes, Sentier de la Guerre et d'autres que je vais relire bientot j'imagine :-)

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Planchet
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Message par Planchet » 07 oct. 2004 à 22:43

D'accord avec toi Eric.

Le Bob de Vandooren est dur et meme impitoyable parfois.
Il n'est plus le boy scout vaguement aventureux d'avant; celui des années 50's.

En le lisant, on a l'impression d'un professionel, d'un héros plus eastwoodien que tintinesque si j'ose cette comparaison.

Meme si j'adore la grande période HV (La couronne de Golconde par exemple), je dois dire que Vandooren a apporté une nouvelle dimension au personnage de Bob Morane.
Tout à fait dans le ton des années 70's.

Un régal.
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