Message
par indiana_seb » 26 janv. 2004 à 18:29
Je ne suis pas un spécialiste mais je sais que beaucoup de gens confondent:
- Wild Bill Hickock (pas très ami avec les indiens)
- William Cody dit "Buffallo Bill" (plutôt pas trop mauvais gars): Isaac Cody, son père, était un homme de principes et de grand courage. Il a, à plusieurs reprises, frôlé la mort pour ses opinions anti-esclavagistes et les a toujours affirmées bien haut. Pour lui, l’esclavage abaissait autant le maître, qu'il rendait une brute, que l'esclave.
Buffalo Bill a donc aussi été élevé dans ces principes et, son père mort, à l’âge de treize ans déjà il parcourt l'Ouest. Comme accompagnateur de convois d’immigrants d'abord, pour le Poney-Express ensuite, et enfin comme éclaireur. Excellent tireur, il sera également chargé de la chasse aux bisons pour nourrir les ouvriers du chemin de fer naissant. Mais l’image d’un Buffalo Bill tueur de bisons pour le plaisir est excessive. Il est d’ailleurs intéressant de noter que, plus tard dans son ranch, il en fera l’élevage.
Sa guerre de sécession du côté du Nord sera honnête sans plus. Plus tard, sa réputation d’éclaireur et de tireur le fera connaître du général Sheridan (véritable responsable de l'extermination des bisons) et celui-ci lui demandera d'accompagner des hôtes de marque pour des chasses qu'il organisera. Ce sera notamment le cas lors d’une chasse pour le troisième fils du Tsar Alexandre II, le grand-duc Alexis.
Souvent il est dit que Buffalo Bill combattit les Indiens quand il le fallait, mais qu'il les respectait. Même Sitting Bull fera un court séjour dans son spectacle “Wild West ShowÓ.
Un jour, vers la fin des années soixante, lors d'un voyage dans le Nord, il découvre qu’une pièce le met en scène et qu’il a une certaine célébrité là-bas, la presse s’étant un peu servie de lui pour magnifier la conquête de l'Ouest. Il a l'intelligence de savoir en tirer profit et il va créer le premier grand spectacle de plein air du monde.
Celui-ci remportera un succès énorme au point qu'il se rendra même en Europe et, entre autres, à Londres, à Paris, à Bruxelles, à Rome, en Russie, en Hongrie, en Espagne et attirera plus de dix millions de spectateurs. Un premier exemple « d’internationalisation de la culture américaine »
Voilà quelques informations que j'avais mais rien ne dit qu'elles sont justes...