L'ennemi invisible : problème de taille
Modérateur : La Patrouille du Temps
- Aristide Fairembart
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L'ennemi invisible : problème de taille
Boujour encore.
Seconde observation.
Dans l'Ennemi Invisible, les personnages réduits à la taille de soldats de plomb par le professeur Mars, grâce à la technique consistant à éliminer les espaces vides entre les atomes, conservent ainsi leur poids initial, et gagnent proportionnellement en densité, tout en gardant leur force musculaire (bien nécessaire à la marche ou à la simple station debout qui leur est imposée pendant de nombreuses et longues heures sur les étagères du méchant homme).
Un gros problème surgit lorsqu'ils traversent le jardin infesté de chats. Ces derniers, en effet, prennent en chasse les hommes miniaturisés et en dévorent quelques uns.
Ça marche pas.
N'oublions pas que les hommes réduits pèsent dans les 80 kilos, sont plus durs que du diamant (et de loin), et ont la force musculaire d'un homme de taille normale. Dans de telles conditions, ce sont les chats qui seraient massacrés.
N'oublions pas non plus qu'un objet porté sur deux tiges de la grosseur d'un mine de crayon (les mini-jambes), pesant 80 kilos et posé sur une pelouse, s'enfoncerait jusqu'au roc — sinon quelque catacombe ou champignonnière qui ne manquent pas là-dessous...
Aristide Ferembarre
Seconde observation.
Dans l'Ennemi Invisible, les personnages réduits à la taille de soldats de plomb par le professeur Mars, grâce à la technique consistant à éliminer les espaces vides entre les atomes, conservent ainsi leur poids initial, et gagnent proportionnellement en densité, tout en gardant leur force musculaire (bien nécessaire à la marche ou à la simple station debout qui leur est imposée pendant de nombreuses et longues heures sur les étagères du méchant homme).
Un gros problème surgit lorsqu'ils traversent le jardin infesté de chats. Ces derniers, en effet, prennent en chasse les hommes miniaturisés et en dévorent quelques uns.
Ça marche pas.
N'oublions pas que les hommes réduits pèsent dans les 80 kilos, sont plus durs que du diamant (et de loin), et ont la force musculaire d'un homme de taille normale. Dans de telles conditions, ce sont les chats qui seraient massacrés.
N'oublions pas non plus qu'un objet porté sur deux tiges de la grosseur d'un mine de crayon (les mini-jambes), pesant 80 kilos et posé sur une pelouse, s'enfoncerait jusqu'au roc — sinon quelque catacombe ou champignonnière qui ne manquent pas là-dessous...
Aristide Ferembarre
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
Encore une remarque bien fondée.
Allez tient dans le même genre : l'état de vibration des tenues de la PT qui permettent de passer à travers les murs par exemple, mais pas à travers les planchers qui eux restent impénétrables
Allez tient dans le même genre : l'état de vibration des tenues de la PT qui permettent de passer à travers les murs par exemple, mais pas à travers les planchers qui eux restent impénétrables
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- Aristide Fairembart
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C'était ma prochaine, celle-là. Tu me coupes la pelouse sous les pieds... Décidément, HV ne veut pas que Morane s'enfonce... Quand on le retrouve dans un souterrain, c'est qu'il y est entré de lui-même.TwinCobra a écrit :Encore une remarque bien fondée.
Allez tient dans le même genre : l'état de vibration des tenues de la PT qui permettent de passer à travers les murs par exemple, mais pas à travers les planchers qui eux restent impénétrables
Pour poursuivre sur l'état de vibration, il y a aussi cette scène des Captifs de l'OJ où Bill, en état de vibration, sauve Bob aux prises avec des voleurs de grands chemins... en leur administrant une raclée à coups de poings et en les projetant au bout de ses bras herculéens mais néanmoins immatériels.
Mais il y en aura d'autres...
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
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Ouais, cette histoire de passer au travers des murs mais pas des sols, vous semble une aberration, c'est vrais, mais vous oubliez le "Passe muraille" de Marcel Aymé qui lui aussi traverse les murs mais pas les planchers... Donc, rien de nouveau sous le soleil...
Le passe-muraille est un recueil de nouvelles de Marcel Aymé. La nouvelle qui donne son nom à l'œuvre raconte l'histoire d'un modeste employé d'administration qui se découvre la possibilité de passer à travers les murs. Il utilise alors son don pour commettre des vols ou se venger d'humiliations, jusqu'au jour où il perd son pouvoir et reste bloqué à l'intérieur d'un mur.
Le passe-muraille est un recueil de nouvelles de Marcel Aymé. La nouvelle qui donne son nom à l'œuvre raconte l'histoire d'un modeste employé d'administration qui se découvre la possibilité de passer à travers les murs. Il utilise alors son don pour commettre des vols ou se venger d'humiliations, jusqu'au jour où il perd son pouvoir et reste bloqué à l'intérieur d'un mur.
- Aristide Fairembart
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Hmmh. Cette affaire de rester bloqué dans le mur est louche. Passer à travers, passe encore : ça a été imaginé mille fois. Mais resté pris, c'est plus particulier. Et HV insiste là-dessus. Il a Aymé l'idée...Masque Jade a écrit :Ouais, cette histoire de passer au travers des murs mais pas des sols, vous semble une aberration, c'est vrais, mais vous oubliez le "Passe muraille" de Marcel Aymé qui lui aussi traverse les murs mais pas les planchers... :D Donc, rien de nouveau sous le soleil...
Le passe-muraille est un recueil de nouvelles de Marcel Aymé. La nouvelle qui donne son nom à l'œuvre raconte l'histoire d'un modeste employé d'administration qui se découvre la possibilité de passer à travers les murs. Il utilise alors son don pour commettre des vols ou se venger d'humiliations, jusqu'au jour où il perd son pouvoir et reste bloqué à l'intérieur d'un mur.
Aristide Fairembart
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Hum...intéressant...ça me fait penser, leur rapport surface/volume aura augmenté grandement et leur métabolisme n'aurait pas pu suporter ça...surtout au niveau cellulaire...les nutriment étant acheminés à une vitesse beaucoup plus grande (aire étant au carré et volume au cube, plus l'aire est grande et plus le volume augmente...donc plus la surface de notre corps est petite, plus notre rapport surface/volume est grand...ex: le rapport surface/volume d'une souris est plus grand que celui d'un éléphant)
Plus les cellules de notre corps sont petites et condensées et plus les nutriments s'acheminent rapidement vers leur membranes...donc si Bob et ses ptits copains gardent le mm poid corporel, leur nb de cellule aura augmenté forcément, et....faudrait les dissequer pour voir ce qui leur arriverait....mais ils mourraient surement de faim....ça c'est quasi certains...XD
Vlà un autre cours de Bio....condensé....XD
Plus les cellules de notre corps sont petites et condensées et plus les nutriments s'acheminent rapidement vers leur membranes...donc si Bob et ses ptits copains gardent le mm poid corporel, leur nb de cellule aura augmenté forcément, et....faudrait les dissequer pour voir ce qui leur arriverait....mais ils mourraient surement de faim....ça c'est quasi certains...XD
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La fatalité n'existe que pour ceux qui y croient...
- Aristide Fairembart
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Oui, et on ne parle pas des problèmes de physique nucléaire, guère meilleurs pour la santé. Mais, en S.F., faut accepter les prémisses de l'auteur. À lui, par la suite, d'être conséquent.Miss_Ylang-Ylang a écrit :Hum...intéressant...ça me fait penser, leur rapport surface/volume aura augmenté grandement et leur métabolisme n'aurait pas pu suporter ça...surtout au niveau cellulaire...les nutriment étant acheminés à une vitesse beaucoup plus grande (aire étant au carré et volume au cube, plus l'aire est grande et plus le volume augmente...donc plus la surface de notre corps est petite, plus notre rapport surface/volume est grand...ex: le rapport surface/volume d'une souris est plus grand que celui d'un éléphant)
Plus les cellules de notre corps sont petites et condensées et plus les nutriments s'acheminent rapidement vers leur membranes...donc si Bob et ses ptits copains gardent le mm poid corporel, leur nb de cellule aura augmenté forcément, et....faudrait les dissequer pour voir ce qui leur arriverait....mais ils mourraient surement de faim....ça c'est quasi certains...XD
Vlà un autre cours de Bio....condensé....XD
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Mouais...c'est la Sci-Fi...faut pas trop pousser, mais c'est plaisant quand mm quamd les auteurs pensent à tout et que les failles sont minimisées...un bon film à voir...qui est de la sci-fi et qui est très réaliste: 2011 (chui pas sure du titre mais...), on voit vrm les efforts des scénaristes pour réduire les erreurs communes des films de sci-fi (ex: on entend rien ds l'espace!!! XD...pas comme ds star wars...faut pas défier systématiquement toutes les lois de la physique!!!)
Mais pour ce qui est du nucléaire, guère bon pour la santé, je pense que c'est un mal nécéssaire pour altérer l'adn de bob et cie, pcq sans ça, ils auraient pas été rétrécis....c'est sure...mais de là à causer des problèmes graves...hormis le changement de taille et de structure de l'adn...
Une façon plus propre selon moi de les rétrécir aurait d'avoir tout simplement injecté un virus contenant leur adn, mais avec le gène "rétrécisseur" (s'il existe vrm), enlevé, alors leur adn aurait pu avoir été changé....mais encore là ya bien des failles...XD
Mais pour ce qui est du nucléaire, guère bon pour la santé, je pense que c'est un mal nécéssaire pour altérer l'adn de bob et cie, pcq sans ça, ils auraient pas été rétrécis....c'est sure...mais de là à causer des problèmes graves...hormis le changement de taille et de structure de l'adn...
Une façon plus propre selon moi de les rétrécir aurait d'avoir tout simplement injecté un virus contenant leur adn, mais avec le gène "rétrécisseur" (s'il existe vrm), enlevé, alors leur adn aurait pu avoir été changé....mais encore là ya bien des failles...XD
La fatalité n'existe que pour ceux qui y croient...
Date de sortie : 06 Avril 1951Masque Jade a écrit :Ouais, cette histoire de passer au travers des murs mais pas des sols, vous semble une aberration, c'est vrais, mais vous oubliez le "Passe muraille" de Marcel Aymé qui lui aussi traverse les murs mais pas les planchers... Donc, rien de nouveau sous le soleil...
Le passe-muraille est un recueil de nouvelles de Marcel Aymé. La nouvelle qui donne son nom à l'œuvre raconte l'histoire d'un modeste employé d'administration qui se découvre la possibilité de passer à travers les murs. Il utilise alors son don pour commettre des vols ou se venger d'humiliations, jusqu'au jour où il perd son pouvoir et reste bloqué à l'intérieur d'un mur.
Réalisé par Jean Boyer
Avec Bourvil, Joan Greenwood
Film français. Genre : Fantastique, Comédie
Durée : 1h 30min. Année de production : 1950
- Aristide Fairembart
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Loin de moi, croyez-moi, l'intention de bloquer la discussion sur la base de ce principe. La preuve, c'est que je viens ici justement pour discuter.caoa54 a écrit :On en avait déjà causé là...
C'est vrai qu'il faut faire avec les prémisses de l'auteur... ce qui n'empèche pas de causer! :wink:
Ce que je voulais dire, c'est qu'en S.F. il ne faut pas s'arrêter là où la science réfute les avancés de l'auteur, mais plutôt accepter ceux-ci tels quels, pour ensuite exiger de l'auteur qu'il soit conséquent avec ses propres prémisses. Sinon, c'est le tout permis — sans intérêt selon moi.
Et veuillez m'excuser de la redondance. Je viens de débarquer ici, et je confesse que je n'ai pas tout lu ce qui s'est fait auparavant, avant de lancer mes ballons. Que l'on sache au moins que je n'ai pas la prétention de réinventer la roue. J'aurai d'autres observations à soumettre, et peut-être qu'on y aura pensé avant moi, ce qui prouve au moins une chose : ces observations ont quelque pertinence...
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
Re: L'ennemi invisible : problème de taille
La même erreur était déjà présente dans le film The Incredible Shrinking Man (l'homme qui rétrécit en VF). Film tiré d'un livre dont j'ai oublié l'auteur.Aristide Fairembart a écrit :Boujour encore.
Seconde observation.
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Un gros problème surgit lorsqu'ils traversent le jardin infesté de chats. Ces derniers, en effet, prennent en chasse les hommes miniaturisés et en dévorent quelques uns.
Ça marche pas.
N'oublions pas que les hommes réduits pèsent dans les 80 kilos, sont plus durs que du diamant (et de loin), et ont la force musculaire d'un homme de taille normale. Dans de telles conditions, ce sont les chats qui seraient massacrés.
N'oublions pas non plus qu'un objet porté sur deux tiges de la grosseur d'un mine de crayon (les mini-jambes), pesant 80 kilos et posé sur une pelouse, s'enfoncerait jusqu'au roc — sinon quelque catacombe ou champignonnière qui ne manquent pas là-dessous...
Aristide Ferembarre
Je n'ai pas le temps de vérifier mais il me semble que ce film est sorti très peu de temps avant l'ennemi invisible. Aurait-il été une source d'inspiration pour HV ?
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Re: L'ennemi invisible : problème de taille
Décidément...TwinCobra a écrit :La même erreur était déjà présente dans le film The Incredible Shrinking Man (l'homme qui rétrécit en VF). Film tiré d'un livre dont j'ai oublié l'auteur.Aristide Fairembart a écrit :Boujour encore.
Seconde observation.
Dans l'Ennemi Invisible, les personnages réduits à la taille de soldats de plomb par le professeur Mars, grâce à la technique consistant à éliminer les espaces vides entre les atomes, conservent ainsi leur poids initial, et gagnent proportionnellement en densité, tout en gardant leur force musculaire (bien nécessaire à la marche ou à la simple station debout qui leur est imposée pendant de nombreuses et longues heures sur les étagères du méchant homme).
Un gros problème surgit lorsqu'ils traversent le jardin infesté de chats. Ces derniers, en effet, prennent en chasse les hommes miniaturisés et en dévorent quelques uns.
Ça marche pas.
N'oublions pas que les hommes réduits pèsent dans les 80 kilos, sont plus durs que du diamant (et de loin), et ont la force musculaire d'un homme de taille normale. Dans de telles conditions, ce sont les chats qui seraient massacrés.
N'oublions pas non plus qu'un objet porté sur deux tiges de la grosseur d'un mine de crayon (les mini-jambes), pesant 80 kilos et posé sur une pelouse, s'enfoncerait jusqu'au roc — sinon quelque catacombe ou champignonnière qui ne manquent pas là-dessous...
Aristide Ferembarre
Je n'ai pas le temps de vérifier mais il me semble que ce film est sorti très peu de temps avant l'ennemi invisible. Aurait-il été une source d'inspiration pour HV ?
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
The Incredible Shrinking Man date de 1957 et l'ennemi invisible de 1959
PAr contre je n'ai pas la date de sortie du film en europe. Claude doit savoir ça
PAr contre je n'ai pas la date de sortie du film en europe. Claude doit savoir ça
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Oui, mais s'il fallait respecter à la lettre près les connaissances scientifiques d'une époque, il n'y aurait plus de science-fiction (fiction, comme son nom l'indique bien) ni de fantastique .
A mon avis, seule est importante la propre cohérence de l'auteur dans ses écrits. Après, il peut nous emporter où il veut, en bafouant toutes les lois physiques et scientifiques, peu importe, puisque c'est la loi du genre. Il n'a d'ailleurs rien à expliquer !
C'est au lecteur de mettre ses pas dans ceux de l'auteur, de participer (ou non) à son rêve, de croire (ou non) au conte de fées et de poursuivre l'histoire avec son propre imaginaire.
Après, on peut discuter 107 ans sur la pertinence, la véracité ou la vraisemblance d'un argument de l'ouvrage, mais pour moi, cela n'a aucune importance.
A mon avis, seule est importante la propre cohérence de l'auteur dans ses écrits. Après, il peut nous emporter où il veut, en bafouant toutes les lois physiques et scientifiques, peu importe, puisque c'est la loi du genre. Il n'a d'ailleurs rien à expliquer !
C'est au lecteur de mettre ses pas dans ceux de l'auteur, de participer (ou non) à son rêve, de croire (ou non) au conte de fées et de poursuivre l'histoire avec son propre imaginaire.
Après, on peut discuter 107 ans sur la pertinence, la véracité ou la vraisemblance d'un argument de l'ouvrage, mais pour moi, cela n'a aucune importance.
- Jean Roger
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Pour la non-traversée des sols et escaliers lors de l'état de vibration, nous en avions parlé ici:
viewtopic.php?t=3793
J'y avais proposé des explications. Qui méritent débat. Mais qui constituent pour moi une manière d'entrer dans la pensée de l'auteur, une modalité de la lecture qu'a Masque.
NB je ne suis pas en train de dire que ce que tu as remarqué est inintéressant; bien au contraire, je dis que ton message aurait mérité de venir dans les 2 fils anciens, celui signalé par Caoa et celui signalé par bibi
viewtopic.php?t=3793
J'y avais proposé des explications. Qui méritent débat. Mais qui constituent pour moi une manière d'entrer dans la pensée de l'auteur, une modalité de la lecture qu'a Masque.
NB je ne suis pas en train de dire que ce que tu as remarqué est inintéressant; bien au contraire, je dis que ton message aurait mérité de venir dans les 2 fils anciens, celui signalé par Caoa et celui signalé par bibi
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- Aristide Fairembart
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Parfaitement d'accord, sauf peut-être pour la dernière remarque — j'y reviendrai.Masque Jade a écrit :
A mon avis, seule est importante la propre cohérence de l'auteur dans ses écrits. Après, il peut nous emporter où il veut, en bafouant toutes les lois physiques et scientifiques, peu importe, puisque c'est la loi du genre. Il n'a d'ailleurs rien à expliquer !
Je ne conteste pas les théories de HV qui permettent au professeur Mars de «compresser» les atomes. Un physicien pourrait sans doute le faire aisément, mais, comme vous dites, on sortirait de la S.F. J'achète donc sans discuter tout ce que HV peut fournir comme explications, fantaisistes ou visionnaires, et j'emboîte le pas, comme vous dites.
Et, comme vous dites également, je m'attends dès lors à ce que l'auteur reste conséquent. Si les homoncules sont très lourds sur les étagères ou sur la poitrine de Bob, ils doivent être très lourds également sur la pelouse — et dans l'estomac des chats. L'auteur ne peut pas sans dommage leur retirer un attribut qu'il leur a lui-même conféré, que ce soit par oubli, négligence ou pour arranger ses affaires. C'est ce qui arrive malheureusement dans les cas que j'ai signalés.
En ce qui a trait aux explications, HV les fournit habituellement spontanément, et, bien sûr, puisqu'on est en S.F., on doit s'en contenter. Sinon, comme vous dites, la S.F. n'existerait pas. Mais je pense qu'une bonne S.F., en contrepartie de la liberté d'inventer qu'elle donne à un auteur, exige de celui-ci qu'il respecte ses propres prémisses, bref, qu'il ne se contredise pas. Ceci, au demeurant, reste vrai pour toute fiction, scientifique ou pas.
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
Le caractère illogique de certains phénomènes produit dans mon esprit du suspens, une tension, une réflexion intense, de l'étonnement, de l'angoisse pour ce qui va être le devenir de Bob ... C'est peut-être voulu par l'auteur. Pour ma part, j'ai toujours pensé que c'était un procédé littéraire.
J'ai conscience de l'illogisme, mais je cherche à le surmonter de cette façon.
J'ai conscience de l'illogisme, mais je cherche à le surmonter de cette façon.
- Aristide Fairembart
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Voilà le mot : logique.claude a écrit :Le caractère illogique de certains phénomènes produit dans mon esprit du suspens, une tension, une réflexion intense, de l'étonnement, de l'angoisse pour ce qui va être le devenir de Bob ... C'est peut-être voulu par l'auteur. Pour ma part, j'ai toujours pensé que c'était un procédé littéraire.
J'ai conscience de l'illogisme, mais je cherche à le surmonter de cette façon.
Pour ma part, je ne demande pas à ce qu'un roman de S.F. soit scientifiquement plausible, mais bien qu'il demeure logique avec le système qu'il propose. Sinon, j'ai un sentiment de mollesse, l'impression que, dépourvu de contraintes (le temps qu'il faut), tout devient possible. À partir de là, on n'est plus dans la S.F., mais dans la magie pure et simple.
Mais il faut reconnaître que pour pondre 5 romans par année...
Et ça ne m'a pas empêché de les relire à l'infini.
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
Salut lingot de fer
100% d'accord avec ta façon de voir les choses. Je trouve que l'illogisme (ou l'incohérence, comme on veux) tue l'ambiance du roman, de la même façon qu'une grossière erreur de grammaire ou de mise en page. Et cela n'a effectivemet pas de lien avec une réalité scientifique. Un bon roman fantastique dot être cohérent aussi.
D'ailleurs, les meilleurs univers fantastiques sont très cohérents (ex les univers créés par Tolkien et Lovecraft, pour ne citer qu'eux).
Cela dit, ça fait du bien de parler du fond plutôt que de la forme, ça commence à se faire rare de nos jours...
100% d'accord avec ta façon de voir les choses. Je trouve que l'illogisme (ou l'incohérence, comme on veux) tue l'ambiance du roman, de la même façon qu'une grossière erreur de grammaire ou de mise en page. Et cela n'a effectivemet pas de lien avec une réalité scientifique. Un bon roman fantastique dot être cohérent aussi.
D'ailleurs, les meilleurs univers fantastiques sont très cohérents (ex les univers créés par Tolkien et Lovecraft, pour ne citer qu'eux).
Cela dit, ça fait du bien de parler du fond plutôt que de la forme, ça commence à se faire rare de nos jours...
C'est bien beau tout ça...
Mais il ne faut pas oublier à qui étaient destinés les Bob des années 60...
Ils n'ont pas été écrits à l'intention des plus grandes sommités scientifiques de la planète, mais bien pour des ados, parfois boutonneux, qui se délectaient de ces aventures extraordinaires, sans chercher probablement à comprendre le pourquoi des choses...
Bien sûr à l'époque personne n'aurait imaginé que certains de ces ados liraient encore du Bob 50 ans après !...avec cet oeil critique qui, d'une certaine manière, ternit un peu l'oeuvre d'Henri Vernes...
C'est un peu comme si on crachait dans une soupe que l'on a tant savouré étant môme... Dommage.
Ce n'est que l'avis d'un ex-ado nostalgique (même pas boutonneux)...et je me doute qu'il ne sera pas partagé par tout le monde !
Mais il ne faut pas oublier à qui étaient destinés les Bob des années 60...
Ils n'ont pas été écrits à l'intention des plus grandes sommités scientifiques de la planète, mais bien pour des ados, parfois boutonneux, qui se délectaient de ces aventures extraordinaires, sans chercher probablement à comprendre le pourquoi des choses...
Bien sûr à l'époque personne n'aurait imaginé que certains de ces ados liraient encore du Bob 50 ans après !...avec cet oeil critique qui, d'une certaine manière, ternit un peu l'oeuvre d'Henri Vernes...
C'est un peu comme si on crachait dans une soupe que l'on a tant savouré étant môme... Dommage.
Ce n'est que l'avis d'un ex-ado nostalgique (même pas boutonneux)...et je me doute qu'il ne sera pas partagé par tout le monde !
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- Jean Roger
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L'ennemi invisible : problème de taille
damned jimmy tousseul tu connaisJean Roger a écrit :non,Jeff,t'es pas tout seul, comme Jimmy....
un de mes préférés arghh !!! dans ce cas je te tire mon chameau
Mike
Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
- Aristide Fairembart
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Je ne sais pas si ça fait de moi un ado (je l'espère), mais je tiens à dire que je relis encore mes Bob Morane, et que je me laisse encore prendre au suspense, même si, comme tout le monde ici je suppose, je connais la fin par coeur. Un plaisir qui perdure, allez savoir pourquoi.
Je voudrais dire aussi que quand j'avais, non seulement l'âme, mais aussi l'âge d'un ado (jadis), les détails que je souligne ici me préoccupaient déjà. Pas besoin d'être savant : juste logique.
Mes interventions visent donc, non pas à dénigrer l'oeuvre colossale de Henri Vernes, ou à renier le plaisir qui en découle, mais justement à ajouter à ce plaisir en échangeant sur des aspects qui, avant l'invention des forums, restaient silencieusement au fond de plusieurs d'entre nous. Une démarche qui peut ne pas plaire à tous, bien évidemment. C'est pourquoi j'avise, par la présente, qui veut bien l'entendre, que la plupart des interventions que je ferai à l'avenir, s'il y en a d'autres, seront du même tonneau que les précédentes. Pas de mauvaise surprise pour qui que ce soit, donc.
Aristide Fairembart
Je voudrais dire aussi que quand j'avais, non seulement l'âme, mais aussi l'âge d'un ado (jadis), les détails que je souligne ici me préoccupaient déjà. Pas besoin d'être savant : juste logique.
Mes interventions visent donc, non pas à dénigrer l'oeuvre colossale de Henri Vernes, ou à renier le plaisir qui en découle, mais justement à ajouter à ce plaisir en échangeant sur des aspects qui, avant l'invention des forums, restaient silencieusement au fond de plusieurs d'entre nous. Une démarche qui peut ne pas plaire à tous, bien évidemment. C'est pourquoi j'avise, par la présente, qui veut bien l'entendre, que la plupart des interventions que je ferai à l'avenir, s'il y en a d'autres, seront du même tonneau que les précédentes. Pas de mauvaise surprise pour qui que ce soit, donc.
Aristide Fairembart
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