Eh bien, c'est un bon Bob!
Un petit regret quand même , c'est qu'on dévoile le deus ex machina en quatrième de couverture... Bizarre quand même!
D'abord, les derniers mots d'un vieux sage juif qui vit ses derniers moments dans le cauchemard d'un camp d'extermination... Touchant et émouvant...
Ensuite, l'aventure solitaire du professeur avec ses deux sherpas, poursuivis par des néo Nazis au fin-fond de l'hymalaya, c'est à la fois bienvenu et bien tendu.
Un moment, je me suis demandé jusqu'à quel point Verne allait éluder un passage éventuel par-dessus la muraille de glace. Rien à dire, il s'en sort en affirmant qu'un avion athmosphérique ne peut, à cause de la raréfaction de l'air passer par dessus... Bien sur, on peut se demander comment les Néo-Nazis ne se trouvent pas les moyens de survoler la région avec un B29 de récupération et de s'y parachuter avec des masques à oxygène. Mais bon, ça passe! Ils sont assez obsédés pour s'acharner à passer avec des cordes et des crampons, pourquoi pas?
En tout cas, le prof qui a sa bonne étoile trouve le passage et découvre la vallée de l'Eden.
On peut aussi se poser la question du climat dans cette vallée perdue au milieu des glaciers et pourtant tempérée. Verne explique ce micro climat par la réflexion de la lumière solaire sur les parois de glace. je suis un peu réticent à accepter cette explication, car la chaleur emmagasinée devrait elle-même, à terme faire fondre la glace. De plus, une fois dans la vallée, personne ne parle plus de la raréfaction de l'air (on n'a pourtant pas changé d'altitude!). J'admettrai avec plaisir qu'il sa'git là aussi d'une résolution par la magie de cette peuplade aussi ilolée que savante et croyante.
Les trouvailles de Bob et Bill, qui fouillent avec irrévérence mais efficacité dans le capharnaüm du vieil Aristide sont de celles qui me plaisent bien: un manuscrit illisible, même du notre grand polyglotte de Bob, un dessin d'arbre et celui... d'un golem!
Bob sait, comme toujours à qui demander, mais le mystère touche aux secrets les plus profonds d'un peuple torturé et obligé de vivre dans le mystère. Bob, sans doute méfiant sur la sincérité de la traduction qu'on allait lui faire, s'embarque directement vers l'Himalaya. Juste... n'aurait-il pas du donner un petit coup de fil à son ami parisien qui aurait quand même pu l'aider à se situer dans le mystère? Mais OK.
Pour ce qui est du dessin, nous, on fait vite le rapprochement avec le géant qui a assommé le prof dans sa vallée de l'Eden.
Un petit coup d'avion, une attaque d'hélicoptère contre laquelle ils ne peuvent pas grand chose car ils sont quand même partis sans biscuits. que du bon!
Je ne comprends quand même pas du tout, pour ma part, le passage où Bob, qui a déjà un avion à bout de ses resources de puissance, arrive à mettre l'hélicoptère hors de combat. Qui peut m'expliquer ce passage?
Bon, ils trouvent un autre passage (moi, je croyais que c'était le même qu'Aristide!), grace à un vieil habitant du coin, qu'ils ont eu la chance de débicher au passage (c'est pas déjà un premius deus ex machina, ça??).
Ils seront suivis, mais ça, c'est pas lmeur faute!
Arrivée dans la vallée; on ne leur dit pas grand chose... maisq on apprend les origines de cette peuplade. D'ailleurs, c'est pas con.
ils sont prisonniers de fait et ne semblent pas trop s'en émouvoir...
J'aurais peut-être aimé un peu plus d'explications sur les deux arbres, j'aurais révé de voir le vieux Rabbi fabriquer un des golem, ou même tout simplement donner vie à ceux-ci... mais j'en demande trop à un livre pour gamins!
L'expédition plus ou moins héroïque de Bob & Co dans le camp du colonel nazi est un excellent moemnt, de mêm que la fuite en land rover.
L'attaque des Golems est elle aussi des plus réussies. On a du mal à imaginer la taille réelle, mais la panique des nazis qui ne tiennent plus sur leurs pieds est bien rendue!
Le coup de roquette qui troue le golem "plop!" sans l'atteindre est géant...
Enfin, l'inquiétude de nos amis, face aux Golems géants devenus incontrolables (syndrome de Frankenstein) est très réussie, mais je n'en profite pas, à cause de cette fichue quatrième de couverture: la mousson, vous dis-je!
Finalement, le doute ultime subsiste: ne sont-ce point les prières qui font venir avec un mois d'avance la mousson salvatrice?
(putin, qu'est-ce que je cause bien!
)Eh bien, malgré les quelques remarques, ne croyez pas autre chose! J'ai A D O R E !
de l'humour... involontaire ou inconscient!