Le nombre de vignettes dans les albums de Bob Morane

[claude]

Avez-vous remarqué que d'un auteur-dessinateur à l'autre le nombre de vignettes par planches varie ?
Qui est celui qui vous donne l'impression de nous livrer plus de vignettes que les autres?
Ressentez-vous l'impression d'une BD trop rapidement bouclée lorsque le nombre de vignettes est peu important ? Ou lorsque le nombre de bandes dans une planche est inférieur à 6 ?

[Twin]

J'avoue ne jamais avoir compté ni le nombre de bandes, ni le nombre de vignettes. Pour moi une BD est un tout et je la juge sur son ensemble

[claude]

J'ai quelques chiffres, mais avant de les dévoiler, j'aimerais préciser ceci.

J'ai connu Bob Morane par l'intermédiaire de la BD et dans le cadre de BD à scénario inédit, donc construites forcément au millimètre. A l'époque le découpage était tel qu'un véritable suspense était entretenu à la fin de chaque planche et surtout double planche. Et ceci à chaque fois pendant une semaine. A tel point que mes souvenirs de lecture sont très riches de toutes les pensées qui me sont venues avant la livraison suivante.
Donc les plus proches d'entre nous de la naissance de notre héros et qui ont connu Femmes d'aujourd'hui en direct et seulement FA ont une approche particulière de la BD.

[Loup79]

Avez-vous remarqué que d'un auteur-dessinateur à l'autre le nombre de vignettes par planches varie ?
Qui est celui qui vous donne l'impression de nous livrer plus de vignettes que les autres?
Ressentez-vous l'impression d'une BD trop rapidement bouclée lorsque le nombre de vignettes est peu important ? Ou lorsque le nombre de bandes dans une planche est inférieur à 6 ?

Je pense que la quantité de vignettes par bande et/ou par planche ne change en rien la qualité du découpage-écrit ou de la mise en scène de l'histoire. Seulement chaque auteur-dessinateur ne travaille pas de la même manière. Donc, la BD n'est pas rapidement bouclée par le fait que l'auteur travaille sur peu de vignettes.
Cependant, pour continuer ton idée sur Femme d'Aujourd'hui, il était très courant, à l'époque, que justement le mag' qui publiait les planches demandait que une idée se ralonge sur plusieurs planches ! D'ou l'idée de limiter le nombre de vignettes par planche.
Ou que les vignettes sont bien grande pour une meilleur lecture.

Actuellement, les auteurs travaillent directement pour un éditeur. Donc les planches ont pris une mise-en-page classique.

[Mick Del]

. A l'époque le découpage était tel qu'un véritable suspense était entretenu à la fin de chaque planche et surtout double planche. .

Complètement d'accord !

. A tel point que mes souvenirs de lecture sont très riches de toutes les pensées qui me sont venues avant la livraison suivante. .

Exact, c'est exact

[caoa54]

. A l'époque le découpage était tel qu'un véritable suspense était entretenu à la fin de chaque planche et surtout double planche. .

Exact, mais ce suspense "en bas de page" est surtout du au mode de publication "feuilleton à suivre".
Si ce principe a été continué par certains auteurs dans des BD prévues pour être éditées directement en album, ce n'est plus une habitude, ni à mon avis nécessaire.
Qui aujourd'hui tourne la page avec le besoin de ce suspense?

[Jean Roger]

rappelle-toi quand,enfant, on tombait sur une case suspense de spirou ou
tintin hebdo ! c'était obligatoire pour les auteurs et ça fait ridicule dans
les albums ! mais on l'attendait vachement, le n° suivant !!!