un enfant dans le bois
Modérateur : La Patrouille du Temps
un enfant dans le bois
A 50 ans ,je me poses vraiment la question,est ce que en mordant vraiment a fond dans bob quand j'étais mome ,est ce que cela ne m'a pas tronqué le cerveau et si cela ne m' a pas poussé vers un idéalisme et une naiveté que quelque part j'ai payé cher dans la vie,car le monde est fait pour ceux qui se conduisent a l'opposé,le prix fort se paie surtout maintenant par la désillusion,pas de bob , lui n'est que la façade ,c'est ce qui l'encadre et qui manipule derriere?j'en reste la.
Mais je vais quand meme en rendre compte a mes enfants quand ils tiendront un bob dans les mains,c'est vrai que depuis 2 ans que je reconstitue une collection de bob ,vente achat ,echange j'ai été en contact avec des moranoides et souvent j'ai ressenti une forme d'infantilisme et de naiveté,c'est loin d etre un reproche,ce que je dis.
Pour taper court est ce que bob est un modele pour former un jeune dans ce monde?
Tout le monde sait que je ne sais pas écrire,j espere que le fond de ma question sera interprété de la juste façon,ce serait un sujet tout cuit a développer par ziggy ou masque de jade(mais il s'est mis en quarantaine,respectons son silence d'ailleurs ,coucou jade quand meme).
Bonne nuit messieurs
Mais je vais quand meme en rendre compte a mes enfants quand ils tiendront un bob dans les mains,c'est vrai que depuis 2 ans que je reconstitue une collection de bob ,vente achat ,echange j'ai été en contact avec des moranoides et souvent j'ai ressenti une forme d'infantilisme et de naiveté,c'est loin d etre un reproche,ce que je dis.
Pour taper court est ce que bob est un modele pour former un jeune dans ce monde?
Tout le monde sait que je ne sais pas écrire,j espere que le fond de ma question sera interprété de la juste façon,ce serait un sujet tout cuit a développer par ziggy ou masque de jade(mais il s'est mis en quarantaine,respectons son silence d'ailleurs ,coucou jade quand meme).
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Je pense que se sont toujours les valeurs à enseigner à nos enfants (enfin.. je n'en ai pas mais bon , disons vos enfants alors). Il faut cependant attirer leur attention sur le fait que la pluspart des gens ne fonctionne pas de la même façon.
Attention, Bob peut être un "modèle" mais il reste un personnage de fiction des années 50, il faut donc adapter son comportement en fonction des circonstances, ne pas tomber dans l'extrémisme "moranien", bref ne pas se gâcher la vie avec des principes extrêmes qui ne s'appliquent pas à la majorité des gens (je suppose que, comme moi, vous ne connaissez pas beaucoup de gens assez riches pour ne pas travailler et vivre d'aventures avec un géant roux qui ne travaille pas beaucoup non plus... élever des poulet à des milliers de kilomètre, c'est un métier ça Je me demande qui les nourrit les poulets ).
Attention, Bob peut être un "modèle" mais il reste un personnage de fiction des années 50, il faut donc adapter son comportement en fonction des circonstances, ne pas tomber dans l'extrémisme "moranien", bref ne pas se gâcher la vie avec des principes extrêmes qui ne s'appliquent pas à la majorité des gens (je suppose que, comme moi, vous ne connaissez pas beaucoup de gens assez riches pour ne pas travailler et vivre d'aventures avec un géant roux qui ne travaille pas beaucoup non plus... élever des poulet à des milliers de kilomètre, c'est un métier ça Je me demande qui les nourrit les poulets ).
Quelques Bob Morane, dans ma boutique Delcampe:
http://livres-bd.delcampe.net/page/list ... age,F.html
Ou quelques BD ?
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Il y a quelque chose dans BM, indépendamment du niveau littéraire qui est très variable, dont devraient bénéficier tous les gamins et gamines. Ensuite, en grandissant, on fait ses choix, mais Bob est, je pense, le seul héros qui n'abîme pas les consciences. En le lisant, à partir de l'âge de 8 ans jusqu'à aujourd'hui, c'est-à-dire durant presque 42 ans, j'ai toujours eu le sentiment d'un miroir moral.
Comme par ailleurs, je lis des trucs plus hard, genre métaphysique allemande, je me suis aperçu que le fond moral dont traitent les philosophes que le sujet intéresse est à peu près celui qu'abordent HV et ses "co-équipiers".
Alors, tant mieux. Si ces idées peuvent passer simplement et profiter à tous, on va pas se lamenter.
T'inquiète pas, Gamzy, si tes rejetons lisent aussi BM, ils te poseront des questions sur le quoi, le où et le comment de ces aventures et ça créera des liens supplémentaires. Pourvu que ça leur plaise.
Comme par ailleurs, je lis des trucs plus hard, genre métaphysique allemande, je me suis aperçu que le fond moral dont traitent les philosophes que le sujet intéresse est à peu près celui qu'abordent HV et ses "co-équipiers".
Alors, tant mieux. Si ces idées peuvent passer simplement et profiter à tous, on va pas se lamenter.
T'inquiète pas, Gamzy, si tes rejetons lisent aussi BM, ils te poseront des questions sur le quoi, le où et le comment de ces aventures et ça créera des liens supplémentaires. Pourvu que ça leur plaise.
Malgré sa lourdeur physique apparente, Bill Ballantine était l'homme des décisions promptes.
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Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
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Je me suis aussi posé la question... J'ai souvent remarquer que j'avais un certain idéal naif moi-même, et je me suis souvent demandé si c'était une influence de Bob.
Cela dit, on peut se poser la question à l'inverse: est-ce que le fait d'avoir une personnalité de ce genre fait que le personnage de Bob nous attire plus?
Cela dit, on peut se poser la question à l'inverse: est-ce que le fait d'avoir une personnalité de ce genre fait que le personnage de Bob nous attire plus?
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Plus précisément, leur conclusion était surtout que ce n'était ni l'un ni l'autre... en fait la réponse c'est "l'ancêtre de la poule", la bestiole d'avant la poule qui ne pondait pas...Foxtrot's Goldwing a écrit :Des scientifiques ont répondu à la question. c'est la poule.
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Ben oui, c'est la bestiole qui a donné naissance à la poule. Comme une amibe a donné naissance à SSS.....Mais je n'ai pas voulu les plonger dans un abîme de perplexité en leur donnant trop de détails.....
A l'attention de l'ami SSS, tu dois te douter des raisons de mon silence et tu sais que ça n'a rien à voir avec toi
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Pour répondre à gamzyboy, oui la lecture de Bob laisse une empreinte plus ou moins profonde. Je vais parler de mon cas.
Cela a commencé pour moi par un idéalisme pur (première lecture de bob, j'avais 6 ans) : l'esprit chevaleresque, la pitié y compris pour les ennemis [Bob a sauvé plusieurs de ses opposants dont Ming quand même !], le respect de la vie et de la nature, etc.
Plus tard, en vieillissant (8-12 ans), je me suis aperçu que les autres ne pensent pas de la même manière, et se permettent des choses qui sont inconcevables : trahison, tuer un petit chat, etc. L'idéalisme de l'enfance et de mes lectures est entamé mais tient encore bon.
Arrive l'adolescence, là où on fait plein d'expériences. On franchit des limites, on fait des conneries, et j'en ai eu plus que mon lot ! L'idéalisme est parfois très loin derrière, oublié.
Un peu plus mur, je me suis aperçu que j'avais parfois agi pendant mes années ingrates contre le bon sens, de manière parfois cruelle, sans amour, etc. Je décide donc de moi-même de revenir à certains "principes". Le mot est laché.
Encore plus tard, le monde du travail. Je tombe sur des salauds qui n'hésitent pas à marcher sur les autres pour arriver à leurs fins, y compris du sabotage, sans compter les mensonges, la désinformation, ... Vais-je répondre de la même manière ? Non, Bob Morane finalement est réellement passé par là, me laissant une trace indélébile : de la "pitié" pour mes ennemis, mais sans faire de quartier. Je n'ai JAMAIS utilisé de moyens déloyaux pour leur "apprendre la vie", et pourtant j'ai réussi à les contrer, et même à les surpasser. Cela ne les empêche pas de réussir "mieux" que la plupart des gens, mais à quel prix ? Je ne suis décidément pas comme "eux".
Conclusion : même si j'ai pu être naïf à certains moments - (y compris à cause des mes lectures, y compris encore maintenant de temps en temps), la vie s'est chargée de me mettre les baffes qu'il fallait pour rester pragmatique. Tout en restant fidèle à mes principes, j'ai réussi à me montrer meilleur que certaines personnes bien fourbes. J'ai pour l'instant réussi ma vie professionnelle et amoureuse (familiale même), tout en restant fidèle à mes idées. Mon crédo : "tant que je peux me regarder dans ma glace tous les matins, ça va."
Pour tout ça, merci à Bob Morane et à Henri Verne !
Cela a commencé pour moi par un idéalisme pur (première lecture de bob, j'avais 6 ans) : l'esprit chevaleresque, la pitié y compris pour les ennemis [Bob a sauvé plusieurs de ses opposants dont Ming quand même !], le respect de la vie et de la nature, etc.
Plus tard, en vieillissant (8-12 ans), je me suis aperçu que les autres ne pensent pas de la même manière, et se permettent des choses qui sont inconcevables : trahison, tuer un petit chat, etc. L'idéalisme de l'enfance et de mes lectures est entamé mais tient encore bon.
Arrive l'adolescence, là où on fait plein d'expériences. On franchit des limites, on fait des conneries, et j'en ai eu plus que mon lot ! L'idéalisme est parfois très loin derrière, oublié.
Un peu plus mur, je me suis aperçu que j'avais parfois agi pendant mes années ingrates contre le bon sens, de manière parfois cruelle, sans amour, etc. Je décide donc de moi-même de revenir à certains "principes". Le mot est laché.
Encore plus tard, le monde du travail. Je tombe sur des salauds qui n'hésitent pas à marcher sur les autres pour arriver à leurs fins, y compris du sabotage, sans compter les mensonges, la désinformation, ... Vais-je répondre de la même manière ? Non, Bob Morane finalement est réellement passé par là, me laissant une trace indélébile : de la "pitié" pour mes ennemis, mais sans faire de quartier. Je n'ai JAMAIS utilisé de moyens déloyaux pour leur "apprendre la vie", et pourtant j'ai réussi à les contrer, et même à les surpasser. Cela ne les empêche pas de réussir "mieux" que la plupart des gens, mais à quel prix ? Je ne suis décidément pas comme "eux".
Conclusion : même si j'ai pu être naïf à certains moments - (y compris à cause des mes lectures, y compris encore maintenant de temps en temps), la vie s'est chargée de me mettre les baffes qu'il fallait pour rester pragmatique. Tout en restant fidèle à mes principes, j'ai réussi à me montrer meilleur que certaines personnes bien fourbes. J'ai pour l'instant réussi ma vie professionnelle et amoureuse (familiale même), tout en restant fidèle à mes idées. Mon crédo : "tant que je peux me regarder dans ma glace tous les matins, ça va."
Pour tout ça, merci à Bob Morane et à Henri Verne !
Parazythum.
Don't Bug Me !
Auteur et webmaster du Grenier de Bob Morane http://parazythum.free.fr/grenier
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Moi aussi, j'ai un idéal naïf. Le principal, c'est de rester naïf, mais lucide à la fois, quand on voit la multitude de salauds qui nous entourent.
Je pense que dès mon plus jeune âge, déjà, j'étais très lucide sans m'en rendre compte, car déjà à la maternelle on est entouré de salopards... Mais j'en ai véritablement pris conscience à l'âge de 11 ans, fin des années 60, lorsque je me suis retrouvé un an en internat chez les curés et ensuite deux ans externe, et à l'époque, c'était du dimanche soir 19h, jusqu'au samedi soir 17h. Les seuls moments d'évasion, c'était la séance de cinoch du jeudi a-midi et la lecture de mes premiers Bob dans l'immense salle d'étude avant la septième prière du soir.
Je suis très heureux d'avoir vécu cette expérience, avec du recul, sinon, à ce jour, j'aurai certainement une autre idée sur ces corbeaux à robe noire (je sais, ils sont pas tous méchants, mais font kan même partie de la grande secte mondiale).
Ensuite le service militaire, où là tu côtoies la connerie humaine dans toute sa splendeur...
Là aussi, je suis content d'avoir vécu celà, toujours avec du recul (pas pendant). J'étais "secrétaire" (mon cul) de la komandanture et aux poses, j'avais la fonction de servir à boire et surtout d'écouter le ramassis de conneries de tous ces abrutis galonnés... Merci de ne pas avoir été réformé (pourtant je l'aurai voulu à cette époque).
Et ensuite, le boulot, où là tu rencontres principalement trois genres de collègues : les salauds, les gros salauds et les immondes salauds. Et sous cette couche d'immondices puants, kelkes naïfs rêveurs qui ont lu dans leur jeunesse Bob Morane... C'est que çà marque dans le bon sens kelke part kan même.
Je pense que dès mon plus jeune âge, déjà, j'étais très lucide sans m'en rendre compte, car déjà à la maternelle on est entouré de salopards... Mais j'en ai véritablement pris conscience à l'âge de 11 ans, fin des années 60, lorsque je me suis retrouvé un an en internat chez les curés et ensuite deux ans externe, et à l'époque, c'était du dimanche soir 19h, jusqu'au samedi soir 17h. Les seuls moments d'évasion, c'était la séance de cinoch du jeudi a-midi et la lecture de mes premiers Bob dans l'immense salle d'étude avant la septième prière du soir.
Je suis très heureux d'avoir vécu cette expérience, avec du recul, sinon, à ce jour, j'aurai certainement une autre idée sur ces corbeaux à robe noire (je sais, ils sont pas tous méchants, mais font kan même partie de la grande secte mondiale).
Ensuite le service militaire, où là tu côtoies la connerie humaine dans toute sa splendeur...
Là aussi, je suis content d'avoir vécu celà, toujours avec du recul (pas pendant). J'étais "secrétaire" (mon cul) de la komandanture et aux poses, j'avais la fonction de servir à boire et surtout d'écouter le ramassis de conneries de tous ces abrutis galonnés... Merci de ne pas avoir été réformé (pourtant je l'aurai voulu à cette époque).
Et ensuite, le boulot, où là tu rencontres principalement trois genres de collègues : les salauds, les gros salauds et les immondes salauds. Et sous cette couche d'immondices puants, kelkes naïfs rêveurs qui ont lu dans leur jeunesse Bob Morane... C'est que çà marque dans le bon sens kelke part kan même.
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Je reprends à mon compte ce qui est écrit par notre ami Para (en y ajoutant également la carrière sportive), et je crois que beaucoup d'entre nous vont pouvoir se retrouver dans ces lignes ...Parazythum a écrit :
Encore plus tard, le monde du travail. Je tombe sur des salauds qui n'hésitent pas à marcher sur les autres pour arriver à leurs fins, y compris du sabotage, sans compter les mensonges, la désinformation, ... Vais-je répondre de la même manière ? Non, Bob Morane finalement est réellement passé par là, me laissant une trace indélébile : de la "pitié" pour mes ennemis, mais sans faire de quartier. Je n'ai JAMAIS utilisé de moyens déloyaux pour leur "apprendre la vie", et pourtant j'ai réussi à les contrer, et même à les surpasser. Cela ne les empêche pas de réussir "mieux" que la plupart des gens, mais à quel prix ? Je ne suis décidément pas comme "eux".
Conclusion : même si j'ai pu être naïf à certains moments - (y compris à cause des mes lectures, y compris encore maintenant de temps en temps), la vie s'est chargée de me mettre les baffes qu'il fallait pour rester pragmatique. Tout en restant fidèle à mes principes, j'ai réussi à me montrer meilleur que certaines personnes bien fourbes. J'ai pour l'instant réussi ma vie professionnelle et amoureuse (familiale même), tout en restant fidèle à mes idées. Mon crédo : "tant que je peux me regarder dans ma glace tous les matins, ça va."
Pour tout ça, merci à Bob Morane et à Henri Verne !
Amitiés à tous d'Aristide Hergé
Moi qui me trouvait sévère avec le genre humain, voire carrément misanthrope !
Il est vrai que je trouve les autres plus insignifiants que salauds en général.
J'aimerais bien savoir quelle est la proportion de passionnés de BM qui ont déjà fait appel aux services d'un psy, quoi que ce soit qu'on mette après ces 3 premières lettres.
Aucune moquerie dans cette remarque, mais comme dit lavilliers "ami sais tu que les mots d'amour voyagent mal de nos jours". L'idealisme selon moi ne peut-être qu'une souffrance, et mon avatar vous en dirait bien des choses s'il n'était aussi secret.
Mais bon, on est entre nous, et il y a une relation virtuelle somme toute très étrange dans ces lieux d'échange électroniques. Je veux dire qu'il s'y noue des intimités qui font beaucoup de bien par moment. N'en déplaise à ceux qui voudraient nous faire croire que "c'était mieux avant", internet, c'est quand même chouette.
Pourquoi j'vous dit ça, moi ?...
Il est vrai que je trouve les autres plus insignifiants que salauds en général.
J'aimerais bien savoir quelle est la proportion de passionnés de BM qui ont déjà fait appel aux services d'un psy, quoi que ce soit qu'on mette après ces 3 premières lettres.
Aucune moquerie dans cette remarque, mais comme dit lavilliers "ami sais tu que les mots d'amour voyagent mal de nos jours". L'idealisme selon moi ne peut-être qu'une souffrance, et mon avatar vous en dirait bien des choses s'il n'était aussi secret.
Mais bon, on est entre nous, et il y a une relation virtuelle somme toute très étrange dans ces lieux d'échange électroniques. Je veux dire qu'il s'y noue des intimités qui font beaucoup de bien par moment. N'en déplaise à ceux qui voudraient nous faire croire que "c'était mieux avant", internet, c'est quand même chouette.
Pourquoi j'vous dit ça, moi ?...
"si un homme ne sais pas vers quel port il navigue, aucun vent ne peut lui être favorable"
En ce qui concerne le psy, Ziggy, j'ai essayé 3 mois, c'est devenu inintéressant et même carrément parisien, et j'ai laissé tomber. Il me semble que l'effet BM, c'est de nous renvoyer une image de nous-mêmes que nous avons envie non seulement de suivre, mais de vivre - car nous ne sommes pas des moutons d'être naîfs ou sensibles à un esprit chevaleresque.
Et je crois aussi que cet effet se propage d'autant mieux qu'indépendamment du projet des éditions Marabout lorsque la collection à laquelle appartenait BM a été lancée, qui était un projet moral sans doute dans l'air du temps, il ne représentait pas au fond Henri Vernes comme personne (c'est-à-dire comme Charles Dewisme). Ce sont les lecteurs qui sont devenus ainsi, qui se sont approprié leur héros de cette façon.
Et c'est comme ça que c'est beau.
Et je crois aussi que cet effet se propage d'autant mieux qu'indépendamment du projet des éditions Marabout lorsque la collection à laquelle appartenait BM a été lancée, qui était un projet moral sans doute dans l'air du temps, il ne représentait pas au fond Henri Vernes comme personne (c'est-à-dire comme Charles Dewisme). Ce sont les lecteurs qui sont devenus ainsi, qui se sont approprié leur héros de cette façon.
Et c'est comme ça que c'est beau.
Malgré sa lourdeur physique apparente, Bill Ballantine était l'homme des décisions promptes.