Twin a écrit :Terminé la Pyramide. Si la première moitié m'a bien plu et me promettait beaucoup, je suis déçu par la fin assez abracadabrandesque comme disais quelqu'un. C'est là qu'on voit que le format "nouvelle" a ses limites qui empêche l'auteur de développer sur un sujet qui promettais d'être intéressant. .
La nouvelle est un art difficile (ce n'est pas un roman court ou raccourci) et c'est peut-être là que l'on voit qu'Henri Vernes n'est pas un écrivain de nouvelles, mais au contraire qu'il ne s'exprime au mieux, dans tout son art, que dans des histoires longues à nombreux rebondissements. On sent bien cette disposition, qui ne date pas d'hier, car bon nombres d'aventures de Bob Morane, de 150 pages par exemple, se développent sur 120 ou 130 pages, pour se conclurent, souvent à la va vite en 20 ou 30 pages (quand ce n'est pas en moins, encore). On sent que l'auteur, s'il n'avait pas été tenu par le "format", aurait pu continuer pour bâtir une réelle histoire charpentée. Peut-être n'en avait-il pas ou plus envie au bout de tant d'aventures. Il devait livrer ses "Bob" à un rythme élevé. Dommage !
Pour ma part, je reste persuadé qu'H. Vernes aurait pu donner toute la mesure de ses capacités, de ses dons, dans des aventures plus longues. Mais, peut-être aussi eut-il fallu qu'il en eusse envie. Ecrire moins de Bob pour en faire de plus conséquents, mais est-ce aussi ce que nous demandions à une certaine époque ????
