Salut à tous. Désolé des délais.
Vous savez, je suis une vedette maintenant.
Alors, j'ai la grosse tête et me fais désirer.
Bientôt comme Britney Spears, je vais entrer en institut psychiatrique, écrire ma biographie et sortir sans "bobettes"
Mais je ne pourrai me raser la tête. C'est déjà fait.
Je compte aussi me lancer dans la musique.
Pour sauver du temps et faire un max de cash, je vais commencer ma carrière par un CD de mes grands succès.
Pas fou le gars.
Farce à part, j'utilise l'ordinateur portable de ma femme, car impossible de me relier au forum avec mon ordinateur principal. Frustration majeure.
Bon, je commence par vous assurer que j'ai fais un fichier MP3 de toute l'entrevue + des bouts dont les autres animateurs ont parlé de Bob durant l'émission.
Le tout dure 20 minutes et prend 18Mo.
Trop gros pour être envoyé par courriel.
Daniel et moi avons aussi pris quelques photos là-bas.
Je vais demander à Chouin si c'est possible de tout placer sur son site.
À suivre.
Mais quelle expérience, et quel stress.
Une grosse tempête de neige était annoncée vendredi.
Pour ne pas prendre de risque, nous avons décidé de prendre l'autobus et une chambre dans un hôtel près de la tour de Radio-Canada.
Habituellement le voyage se fait en 2h30, mais il a fallu plus de 4h pour arrivé à la Métropole.
Voyage très agréable malgré la température pour moi.
Un peu plus difficile pour Daniel, qui comme tout bon fumeur était en manque au bout de 2 heures de route.
Arrivé à Montréal on s'est payé un petit souper dans un resto Italien du centre-ville, puis petite soirée stratégique ou on a revisé notre stratégie et écouter la télé.
En passant Daniel, Tu ronfles !
Samedi matin 7h30, petit déjeuner puis revision pour la 20e fois des questions que j'avais préparées est des réponses à celles que j'anticipais de la part de l'animateur.
Vérification de mes listes de romans et BD.
Aussi de plusieurs photos en rapport avec les voyages de M. Vernes au Québec.
Évidemment, je m'attendais qu'il parle de Terreur à la Manicouagan, mais j'avais aussi noté Le diable du Labrador et Les loups sur la piste.
Tiens, une bonne anecdote que je n'ai pas été assez vite pour sortir sur place: J'aurais pu parler de la chienne Dinah dans ce roman.
C'était un clin d'oeil de Forton à la petite chienne de Vernes. Zut.
Bref, on arrive comme prévu une demi-heure à l'avance.
Accueil par le recherchiste...et là c'est la surprise.
Moi je croyais qu'un studio de radio, il y avait l'animateur et de l'autre côté de la vitre, un tech. dans le noir, à moitié somnolent, et tournant un bouton par-ci par-là.
Grave erreur !!!
À la régie, 5 ou 6 personnes aux téléphones, sur Internet, à mixer, régler, jaser, courir un journal ou vérifier une info qui vient d'être dite.
Et dans le studio, l'animateur avec 3, 4 ou 5 personnes: Le gars des sports, l'autre pour les nouvelles, les spectacles, la littérature, la musique, etc... Tout le monde avec ses notes, ses journaux, la télé en background.
Bref, une vraie fourmilière cacophonique.

Le studio avec Joël Le Bigot face à la vitre.

Daniel

Avec Laurent Boursier, recherchiste qui m'avait approché au départ
On revise le déroulement de l'entrevue. H.V. est déjà en attente sur la ligne.
Début dans 10 minutes.
On prend place dans le studio. Un verre d'eau.
L'animateur, Joël Le Bigot, très sympathique me serre la main et me demande de m'installer.
Il me résume ce que nous allons faire.
Il posera des questions à H.V. puis d'autres à moi, et on recommence.
Il me dit qu'il y aura peu d'interactions entre H.V. et moi.
Le futur confirmera effectivement ses dires.
Richard Garneau entre alors.
Une force de la nature qui m'écrase les phalanges en me serrant la main.
Il est très très connu ici. J'avoue avoir été impressionné.
Tout de go, il me dit être natif de Québec, et avoir très bien connu Dimitri Kasan, distributeur et représentant de Marabout au début.
Il est aussi un ami personnel de Jean Béliveau (joueur pour le Canadien de Montréal) qui a fait de la promotion aussi à l'époque pour Marabout. Malheureusement, je n'aurai pas la chance de parler plus quelques minutes avec lui. Tout va si vite.
Ensuite arrive Francine Grimaldie, Annie Desrochers (super jolie), les deux très connus aussi.
On venait de manquer de peu Edgard Fruitier, une sommité de la musique classique et comédien à la télé.
J'aurais aimé le rencontrer celui-là. 30 minutes trop tard.
On me dit de mettre les écouteurs, car c'est là que j'entendrai H.V.
Tout d'un coup, je cherche Daniel.
Il est resté à la régie, car les gens de la technique n'ont pas jugé bon de le faire participer.
Wo là, j'ai dit à l'animateur.
Comme moi, il a payé l'autobus et l'hôtel + son vendredi de congé pour être ici aujourd'hui. Pas question qu'il soit l'autre côté.
Tout de suite M. Le Bigot acquiesce. Il n'était même pas au courant.
Ce sont ses sbires qui règlent le tourniquet autour de lui. Normal.
On voit bien que personne n'est mal intentionné.
Deux minutes plus tard, Daniel sera avec nous.
Il ne voulait pas parler, mais quand même.
D’ailleurs il en en ensuite profité pour parler avec Le Bigot pour leurs passion commune de la mer, Tristan da Cunha, les timbres de bateaux, etc.
J'étais tellement nerveux. Ça commence.
Présentation d'usage, et M. Vernes entre en ligne et ils embarquent sur un sujet.
Et là l'animateur me dit: "Et vous M. Parent, qu'en pensez-vous ?"....
Là je vous jure, les premières secondes ont été difficile pas pour rire.
Vous savez lorsqu'on revoit sa vie en flashback ?
Moi qui étais comme un enfant dans un magasin de bonbon entouré de grosses pointures de Radio-Canada et écouter jaser M. Vernes, je devais revenir sur terre et dire autre chose qu'une connerie.
C'est la que j'ai réalisé que tu ne sais pas ce que l'animateur va te dire, mais que tu as 20 secondes pour répondre comme si tu avais tout su d'avance. Ça doit être pertinent, percutant et intelligent. Ouf !
Une fois la machine démarrée, le reste s'est quand même bien passé.
J'ai réussi à faire dire à l'animateur une question que Sun m'avait suggérée : "Quel est votre roman préféré ? "
Aussi eu la présence d'esprit de passer une petite blague concernant les achats sur Ebay et ma femme.
Je l'avais aussi avisé de ne pas lui parler encore de sa fugue avec une Chinoise alors qu'il avait 17 ans.
Non, mais il doit-tu être fatigué de se la faire poser celle-là?
J'avais de l'info sur ses venues au Québec en 64, 65, 66, 69 et 95.
Les parades en Cadillac Blanche décapotable avec Jean Béliveau qui donnait des Marabout aux jeunes le long du parcours.
Les écoles qui fermaient pour que les autobus d'élèves puissent aller au Salon du livre faire dédicacer des Bob par un H.V. toujours disponible et souriant...
mais qui avaient dû signer 1500 exemplaires de "terreur à la Manicouagan" dans la même journée.
Mais ça va tellement vite...et c'est quand même l'animateur qui oriente le tout.
Alors, j'ai fait pour le mieux, et avec le recul, je crois avoir bien fait ça.
Évidemment, il y a eu des erreurs.
Je ne suis pas président du club. Je leur avais bien dit à plusieurs reprises.
Mais ici au Québec, le terme est différent qu’en Europe.
Le titre secrétaire est utilisé pour qualifier une fille qui fait du classement et répond au téléphone.
C'est un titre devenu un peu péjoratif, et même les secrétaires aiment mieux qu'on dise assistante ou agent de bureau.
Enfin, reste que pour la majorité des clubs on appelle le président le gars qui fait ce que je fais.
J'ai dû expliquer que nous n'avions qu'un club et que le Canada est une division.
Mais encore là, ce n'est pas approprié de reprendre les propos de l'animateur à toute minute.
De même, personne n'a repris M. Vernes concernant les 6 millions d'auditeurs de la chaine, alors qu'il doit plutôt y en avoir 60 000.
De même y a-t-il vraiment un club aux EU et en Grande Bretagne ? En tout les cas, je l’ignorais. Mais ça, ce sont des détails à mon sens qui ne change pas le propos général.
Une fois terminé, nous avons discuté quelques minutes avec les gens de l'équipe qui ont tous lu des Bob à un moment ou un autre de leurs vies.
Ensuite, Hop, le rêve est fini. Bonjour à une prochaine.
Don't call us, we'll call you.
Nous sommes retournés à l'hôtel prendre nos bagages.
Deux heures plus tard, nous étions dans l'autobus qui nous remmenait à Québec à déjà se ressasser notre avant-midi.
Pas besoin de vous dire qu'une fois à la maison, j'ai passé la soirée à répondre à vos nombreux courriels, à monter le fichier audio et à tenter d'embarquer sur ce foutu forum.
Je vous tiens au courant à ce sujet.
Demain, au bureau, je pourrai certainement placer les photos sur ce post.
Je ne puis les placer actuellement, puisque le coupe-feu de l'ordinateur de ma femme bloque le site d'imagehack. Grrrr....
Bref, toute une expérience que je n'oublierai pas de si tôt.
Mon seul regret, et il est de taille, est que je n'ai encore jamais vraiment parlé (et encore moins vu) M. Vernes.
-Merci à René, d'avoir fait le pont entre Radio-Canada et M. Vernes.
À propos René, étais-tu avec M. Vernes chez lui lors de l'entrevue ?
-Merci à M. Vernes de sa disponibilité et gentillesse.
-Merci à Daniel d'avoir accepté de m'accompagner là-bas.
Il a quand même pris une journée de congé + bien des frais pour qu'on partage ensemble cette expérience.
et, Merci à Sun d'avoir copié mes messages ici.
Salutations
Louis
La vitesse de la lumière étant supérieure à la vitesse du son, bien des gens paraissent brillants jusqu'au moment où ils ouvrent la bouche.