Jack Palance

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Serge
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Jack Palance

Message par Serge » 11 nov. 2006 à 17:53

Jack Palance est décédé vendredi 10 novembre. :cry:
J'adorais cette acteur ...et quelle gueule il avait !
http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 94783.html

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Twin
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Message par Twin » 11 nov. 2006 à 18:42

Un spécialiste des rôles de "méchants"
Je me souviens que son visage a servi d'inspiration à Morris pour le personnage de Phil Defer dans la série Lucky Luke
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Message par Twin » 11 nov. 2006 à 18:46

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Kijang

Message par Kijang » 11 nov. 2006 à 18:47

C'est lui qui se fait avoir par le revolver à 7 coups ?
Ca me dit quelquechose.

Twin
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Message par Twin » 11 nov. 2006 à 18:52

Ca je ne me souviens pas, possible
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Kijang

Message par Kijang » 11 nov. 2006 à 18:55

Pas grave.

En tout c'était une gueule ce type.
Un peu comme Lee Van Cliff.

Serge
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Message par Serge » 11 nov. 2006 à 18:58

Kijang a écrit :C'est lui qui se fait avoir par le revolver à 7 coups ?
Ca me dit quelquechose.
Exact ! Lucky Luke avait le seul sept coups de l'Ouest et c'est comme ça qu'il a descendu Phil Defer ! :wink:

Mike
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Jack Palance

Message par Mike » 11 nov. 2006 à 19:06

L'acteur américain Jack Palance, qui avait prêté sa "gueule" à des dizaines de rôles de tueurs, psychopathes et autres méchants à Hollywood, est décédé vendredi en Californie à l'âge de 87 ans.De son vrai nom Walter Palahnuik, Palance, né le 18 février 1919 à Lattimer (Pennsylvanie, est) dans une famille de modestes émigrants ukrainiens, avait joué dans plus de 80 films, principalement des rôles de tueurs et de psychopathes, admirablement servis par sa "gueule" taillée à la serpe.
Visage anguleux, menton en galoche surmonté d'un nez cassé aux ailes écrasées, Palance avait déjà un air inquiétant mais il pouvait devenir effrayant avec ses tempes creuses et ses yeux d'asiate enfouis dans les orbites.
Il avait obtenu en 1991 l'Oscar du meilleur second rôle pour le western comique "City Slickers", dont il partageait l'affiche avec Billy Crystal. Il avait pourtant connu dans les années 1970 une traversée du désert ponctuée de films alimentaires, pour avoir rejeté Hollywood auquel il ne pardonnait pas de l'avoir cantonné à des rôles antipathiques.
Fils de mineur de fond, il entame dès ses 13 ans une carrière de boxeur professionnel au palmarès honorable: 18 victoires pour 20 combats. A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, il s'essaie aux planches lors de ses études universitaires, avant de s'engager sous les drapeaux pour devenir pilote de bombardier. Démobilisé, il vivote, devenant successivement vendeur de glaces, maître-nageur, garde du corps et journaliste, avant de brûler les planches de Broadway et d'être remarqué et lancé par Elia Kazan pour son "visage que seule une mère pourrait aimer".
Le metteur en scène lui confie le rôle principal dans la pièce "Un tramway nommé désir", où Palance remplace Anthony Quinn et Marlon Brando, malades tour à tour. C'est encore Kazan qui le révèle au cinéma, trois ans après, dans "Panique dans la rue".
Puis il se forge une image de "salaud" en étant Attila dans "Le signe du païen" de Douglas Sirk (1954), Jack l'éventreur dans "L'assassin de Londres" d'Hugo Fregonese (1955) et l'homme qui tente de tuer la belle Joan Crawford dans "Le masque arraché" de David Miller (1952) pour lequel il sera nommé aux Oscars.
En 1955, Robert Aldrich lui offre son premier rôle psychologique dans "Le grand couteau" où il révèle une autre facette de son talent. Malgré d'autres tentatives, comme dans "La peur au ventre" de Stuart Heisler (1955) ou "Le mépris" de Jean-Luc Godard (1964), il retourne à ses rôles habituels.
Ecoeuré par Hollywood, il accepte les rôles de troisième couteau et devient plus célèbre pour ses frasques - il se bat avec des spectateurs, se brouille avec les metteurs en scène et les imprésarios - que pour ses films en dépit de quelques réussites dans "Barabbas" (1962) et "Les professionnels" (1966).
Après s'être perdu dans des productions italiennes, il avait fait un retour remarqué notamment dans "Bagdad Café" de Percy Adlon (1987) et "Batman" de Tim Burton (1988).
Misanthrope comme son ami Lee Marvin, Jack Palance vivait isolé dans son ranch de Californie et consacrait son temps à la peinture et à sa famille. Il était apparu à l'écran pour la dernière fois en 2004 dans un téléfilm.
(d'après AFP)
Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés.

S.S.S.

Message par S.S.S. » 11 nov. 2006 à 20:11

Triste... :cry:

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Message par Serge » 11 nov. 2006 à 20:37

Une belle caricature....Mais en avait il besoin ? :D

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Message par Twin » 12 nov. 2006 à 0:13

Il avait interprété Attila ? NOTRE Attila ? :shock:
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Message par Kijang » 12 nov. 2006 à 9:05

Non, c'était Atilla IV, pas Attila VIII.

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Message par Attila08 » 13 nov. 2006 à 5:58

personne ne peut interpréter Attila mieux que moi ! :evil:
"Bin ! Où je passe, y faut encor' tondre la pelouse sinon elle repousse quand même !!!!"
Attila08

Ceci est un jeu rigolo !!!

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Message par claude » 13 nov. 2006 à 12:09

Il avait tourné un rôle de gentil dans la série Sous le plus grand chapiteau du monde.
http://lmds.forumactif.com/viewtopic.forum?t=756

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Message par Twin » 13 nov. 2006 à 17:28

Connaît pas
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Jack Palance

Message par Mike » 13 nov. 2006 à 18:45

J'aime aussi cet article

...C 'est, haut la main, une des gueules les plus étonnantes du cinéma américain qui nous a quittés vendredi dernier à son domicile de Montecito, en Californie. Jack Palance a, à l'âge de 87 ans, cassé sa pipe de mort naturelle. À l'heure qu'il est, gageons que ce fils d'immigrants russes - il était né Walter Palahnuik le 18 février 1919- s'envoie une bonne rasade de scotch avec son ami Lee Marvin là-haut, tout là-haut. Au paradis des gueules cassées et des enfants terribles. De ceux dont les fêlures sont telles qu'aucun baume n'existe en monde pour cicatriser une âme déchirée, sombre et tourmentée.Quoique... Ces dernières années, Jack Palance avait trouvé en la peinture et la poésie source d'apaisement. Dans son ranch, près de Los Angeles, l'amoureux de La peur au ventre élevait plus d'une centaine de bovins. Ce qui lui permettait d'évacuer les frustrations d'une carrière pourtant très dense...
Jack Palance aurait voulu tourner beaucoup plus et plus longtemps. Lors des Oscars de 1992, ce solide gaillard de 191 centimètres avait fait très fort. Venu chercher la statuette tant convoitée, pour son personnage de cow-boy solitaire dans City slickers, de Ron Underwood, Jack Palance commença une série de pompes d'une seule main à la place des discours convenus. « Je voulais rappeler aux producteurs que les années ne sont pas forcément un handicap », avait-il déclaré.Mais notre homme était aussi capable de coups d'éclats moins glorieux. Il pouvait s'en prendre physiquement à des spectateurs, remonter les bretelles des metteurs en scène ou surprendre brutalement ses partenaires. Burt Lancaster en fit les frais lors d'une scène de combat où l'infortuné se prit un pain monstrueux. C'était sur le tournage des Professionnels, en 1966. Pas en reste, Lancaster attrapa si violemment les parties intimes de Palance que celui-ci vomit sur le champ... Ce bagarreur de westerns, de péplums et de films noirs avait pourtant été boxeur professionnel sous le nom de Jack Brazzo !
Ancien mineur, comme son père, Jack Palance servit comme pilote de bombardier pendant la Seconde Guerre mondiale.
Avant de donner son visage à Phil Defer, le plus terrifiant bandit de l'Ouest de la BD et de se faire blesser par Lucky Luke, Palance avait gagné ses premiers dollars comme vendeur de glaces, maître nageur, garde du corps ou journaliste.
Elia Kazan le remarqua à Broadway et lui confia le rôle principal de la célèbre pièce Un tramway nommé désir pour pallier les forfaits d'Anthony Quinn et de Marlon Brando.
Le virage de Bagdad Café
Avec un début de carrière marquée par des rôles de « méchant de service » (Panique en rue, L'homme des vallées perdues...), Palance alterna films populaires (Austerlitz, de Gance) ou films d'auteurs (Le mépris, de Godard). Il orienta ensuite sa carrière vers la comédie. Bagdad café en fait un acteur culte et Tim Burton lui offre le personnage du père adoptif de l'homme chauve-souris dans Batman.
On le disait misanthrope, comme son camarade Lee Marvin et franc du collier. « La plupart des réalisateurs ne devraient même pas diriger la circulation », a-t-il déclaré un jour. Jack Palance avait également enregistré un album country en 1966 à Nashville. Histoire de terminer en musique, sachez que le trio de prog-rock Maximum Indifference a intitulé un de ses morceaux « Jack Palance The Ninja ». So long, Jack...
Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés.

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Message par claude » 13 nov. 2006 à 18:45

La série est passée en 1968 sur une chaîne française; elle est repassée ensuite intégralement sur Téléluxembourg.

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