J'ai recu la documentation de l'association pour le droit de mourir dans la dignité.
Bien que le sujet ne soit pas très amusant j'aimerais avoir votre avis sur ce qu'il convient de faire en fin de vie, quand on ne peut plus rien pour vous et qu'on s'acharne à vous maintenir en vie pour rien au prix des souffrances que l'on sait ; Pour ma part il n'est pas question d'acharnement le jour ou je vais y passer comme beaucoup d'entre nous (cancer et autres joyeusetés)
Toutefois l'ADMD me déçoit dans la mesure où son seul but est d'obtenir la légalisation de l'euthanasie ; J'aurais préféré avoir des renseignements sur des solutions comme il en existe en Suisse (Suicide assisté en cas de maladie incurable) ou en Hollande ; Malheureusement l'ADMD se refuse à communiquer ce genre de détails, ni adresse de médecin, ni noms de médicaments puisque c'est illégal.
Bien que n'ayant pas l'intention de décéder plus vite que prévu (mais sait on jamais !) j'aimerais trouver des infos sur ce qui peut se faire en France ou les possibilités de le faire dans les pays plus libéraux sur ce sujet.
En résumé votre opinion la dessus et vu l'internationnalité du forum, des renseignements sur ce qui se fait ailleurs (en dehors de toute considération religieuse) m'interessent.
Pour l'ADMD : http://www.admd.net
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Modérateur : La Patrouille du Temps
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Jean Roger
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Louis Parent
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Il y a quelques années, ma mère est morte d'une longue maladie dégénérative associée à la sclérose en plaque.
La dernière année de sa vie, elle a atrocement souffert et demandais souvent à mourrir. Elle ME demandais de faire pression pour abréger ses souffrance. Je me suis informé auprès des médecins. La loi est claire. Rien à faire sinon diminuer la souffrance physique par des médicaments.
Morphine et tout et tout.
J'en garde un très mauvais souvenir. Elle est morte durant que je lui tenais la main. Elle était comme une zombie, vidée de toute substance. Quelle tristesse, elle avait tout perdu, sa liberté de choisir et sa dignité. J'y pense encore souvent avec un mélange de révolte et de peine.
Pourtant nous avions une relation tendu. J'avais tellement pitié pour elle que je me dis que le jours ou ça m'arrivera, je prendrai le peu d'énergie qu'il me reste pour monter sur le toit de l'hopital et me tirer en bas.
Mais...lorsqu'on est vieux et faible, c'est une autre histoire.
La dernière année de sa vie, elle a atrocement souffert et demandais souvent à mourrir. Elle ME demandais de faire pression pour abréger ses souffrance. Je me suis informé auprès des médecins. La loi est claire. Rien à faire sinon diminuer la souffrance physique par des médicaments.
Morphine et tout et tout.
J'en garde un très mauvais souvenir. Elle est morte durant que je lui tenais la main. Elle était comme une zombie, vidée de toute substance. Quelle tristesse, elle avait tout perdu, sa liberté de choisir et sa dignité. J'y pense encore souvent avec un mélange de révolte et de peine.
Pourtant nous avions une relation tendu. J'avais tellement pitié pour elle que je me dis que le jours ou ça m'arrivera, je prendrai le peu d'énergie qu'il me reste pour monter sur le toit de l'hopital et me tirer en bas.
Mais...lorsqu'on est vieux et faible, c'est une autre histoire.