AU COEUR DU TEMPS

Pour discuter de tout ce qui externe à Bob Morane. En gros, tous les hors-sujets c'est par ici.
Certaines choses y restent interdites, comme par exemple la politique, le sexe, les discussions et blagues à caractère raciste...

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AU COEUR DU TEMPS

Message par Brands » 22 avr. 2009 à 21:30

Qui ne se souvient pas de cette série mythique ?
Qui n'a pas voyagé pendant 30 épisodes - dans toutes les époques de l'histoire - histoire revisitée pour notre plus grand plaisir,
Bonne nouvelle Les éditions Yris viennent de sortir un ouvrage exceptionnel (selon leurs habitudes) qui s'intitule
AU COEUR DU TEMPS, Les arcanes de l'Histoire par Didier Liardet. Je viens de le commander.
De plus, comme j'ai pu me procurer les DVD en version française via mon ami Serge au Canada. Que du bonheur
Ah oui, le prix : 19.95 Eur. + frais de port.
Voici le scan de la cover du livre

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Cliquez dessus pour obtenir une plus grande image.
Au plaisir de tout revisionner
Amitiés
Pierre Brands
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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par cremers » 23 avr. 2009 à 7:15

Au cœur du temps (The Time Tunnel) est une série télévisée américaine en trente épisodes de cinquante minutes, créée par Irwin Allen d'après un roman de Murray Leinster et diffusée entre le 9 septembre 1966 et le 7 avril 1967 sur le réseau ABC. En France, la série a été diffusée à partir du 29 octobre 1967 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.
Au cœur du temps (The Time Tunnel) est l'adaptation du roman Twists in Time, 1960 de Murray Leinster.
L'acteur James Darren, qui interprète le Dr Tony Newman, apparaîtra plus tard dans la série Star Trek : Deep Space Nine dans laquelle il incarne le personnage de Vic Fontaine, un chanteur de charme holographique.
Disponible en dvd zone 1 en vf

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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par Brands » 23 avr. 2009 à 9:08

cremers a écrit :Au cœur du temps (The Time Tunnel) est une série télévisée américaine en trente épisodes de cinquante minutes, créée par Irwin Allen d'après un roman de Murray Leinster et diffusée entre le 9 septembre 1966 et le 7 avril 1967 sur le réseau ABC. En France, la série a été diffusée à partir du 29 octobre 1967 sur la deuxième chaîne de l'ORTF.
Au cœur du temps (The Time Tunnel) est l'adaptation du roman Twists in Time, 1960 de Murray Leinster.
L'acteur James Darren, qui interprète le Dr Tony Newman, apparaîtra plus tard dans la série Star Trek : Deep Space Nine dans laquelle il incarne le personnage de Vic Fontaine, un chanteur de charme holographique.
Disponible en dvd zone 1 en vf

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Voilà ce qui complète admirablement le sujet... Un grand merci Emile !

En voici le scan :
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Et je fais plaisir à tous en répondant à deux demandes en PM
Voici les 30 Épisodes

1. Rendez-vous avec hier... (Il existe une version longue)
2. Le chemin de la lune
3. La fin du monde
4. Pearl Harbor
5. La dernière patrouille
6. Le volcan tragique
7. La revanche des Dieux
8. Massacre
9. L'île du Diable
10. Le règne de la terreur
11. Armes secrètes
12. Un piège mortel
13. Alamo
14. La nuit des longs couteaux
15. À la veille du 6 juin
16. La revanche de Robin des Bois
17. Le duel
18. Ceux qui viennent des étoiles
19. Le fantôme de Neron
20. Les trompettes de Jericho
21. L'idole de la mort
22. Billy le kid
23. L'île de l'homme mort
24. Chasse à travers le temps
25. Le retour de Machiavel
26. L'attaque des barbares
27. Merlin l'enchanteur
28. Les kidnappeurs
29. Les aventuriers de l'espace
30. La cité de la terreur
Il existe également un pilote pour la saison deux
Il fait partie du coffret (Canadien) zone 1 en français
... mais à part ce pilote, la saison 2 n'a pas vu le jour...
Amitiés
Pierre
Dernière édition par Brands le 23 avr. 2009 à 9:47, édité 2 fois.
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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par claude » 23 avr. 2009 à 9:20


Roberto
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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par Roberto » 23 avr. 2009 à 11:48

Comme disait mon grand-pére tous les ans il y a de plus en plus de cons, mais cette année j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déja là.

"Patrick TIMSIT"

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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par Stoker » 23 avr. 2009 à 13:35

Roberto a écrit :Et si vous voulez le générique :
http://www.coucoucircus.org/series/generique.php?id=268
Générique, autant le signaler au passage, de John Williams (qui signait à l'époque Johnny Williams), le monsieur qui a composé des petits trucs pas trop connus comme Star Wars, Indiana Jones, Jaws, CE3K, ET, Schindler's List (bon okay, tous les Spielberg sauf erreur), les premiers Harry Potter, Superman, Saving Private Ryan, Jurassic Park, je vous en rajoute une louche ?
"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît." (F. Naudin)

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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par Jean Pierre Marty » 23 avr. 2009 à 16:09

TU PEUT :lol:
Amicalement JPM

CITATION DE J.H FABRE :" La seule égalité en ce monde: l'égalité devant l'asticot! "

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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par Aristide Hergé » 25 avr. 2009 à 15:03

Je me souviens moi aussi de cette série qui me plaisait beaucoup à l'époque : comme toutes les autres, la question est de savoir comment ça a vieilli :roll:
Comment peut-on se la procurer ?
"Les deux seuls sentiments que l'homme ait jamais inspiré au policier sont l'ambiguïté et la dérision" (Eugène-François Vidocq)

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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par cremers » 25 avr. 2009 à 16:45

THE TIME TUNNEL (AU COEUR DU TEMPS) Volume 1 (1966), l'édition DVD zone 1 canada :wink:
«Deux savants américains se sont égarés au cœur du temps dans le labyrinthe des époque passées et futures, au cours des essais ultra-secrets d'un prodigieux dispositif: le Chronogyre. Tony Newman et Doug Philips sont lancés dans une aventure fantastique, quelque part dans le domaine mystérieux... du Temps.»



Quoi de mieux que cette pompière intro hebdomadaire - la belle voix modulée de William Sabatier en version française - pour résumer ce qui fut probablement, en ces Swinging Sixties, la plus prétentieuse lubie cathodique de celui qui héritera plus tard du sobriquet bien mérité, au propre comme au figuré, de «Maître du Désastre»? Non content du succès, d'auditoire sinon critique, remporté par ses deux précédentes téléséries de science-fiction bon marché, alors toujours en ondes (VOYAGE TO THE BOTTOM OF THE SEA, LOST IN SPACE), l'increvable concepteur-producteur Irwin Allen décida en 1966 d'en enclencher une troisième («Perdus dans le Temps»?) dans laquelle, sommés par Washington de démontrer la viabilité de leur ruineux Projet Tic-Toc, les jeunes scientifiques Newman et Philips s'engouffrent prématurément à l'intérieur de ce chambranlant, biscornu «entonnoir du Temps» aux cercles concentriques, au grand dam de leurs collègues du labo restés aux commandes, et qui passeront le reste de la série assis sur des manches à balai à tourner d'hypothétiques commutateurs en espérant les récupérer. C'est ainsi que, grâce aux manœuvres aléatoires de ces derniers, notre Dynamique Duo d'aventuriers spatio-temporels, d'un épisode à l'autre, sera inévitablement bringuebalé à la toute veille d'une catastrophe majeure, ou engagé à son corps défendant dans d'illustres conflits historiques, du Titanic à Pearl Harbor en passant par la Révolution Française et même la Guerre de Troie...

Contrairement aux autres concepts télévisuels «alleniens», celui-ci ne subsista qu'une saison, présenté de septembre 1966 à avril 1967 sur la chaîne ABC. Plusieurs causes justifient cette déconfiture; d'aucuns parmi les fans d'Allen s'empresseront de pointer du doigt le créneau de télédiffusion bouche-trou du vendredi soir, «baiser de mort» pour toute série (et qui entre autres aura raison, après une très boiteuse troisième année, du STAR TREK original) à une heure où les ados, qui constituaient la clientèle-cible, avaient généralement mieux à faire que de s'affaisser devant la loloche, ou choisissaient plutôt de se farcir au même instant les faux-jamesbondiens MAN FROM U.N.C.L.E ou THE WILD WILD WEST des réseaux concurrents... Certains diront que TIME TUNNEL souffrait du même syndrome que les autres projets propres à Allen, le producteur se contentant de mettre lui-même en chantier l'émission pilote (Rendez-Vous With Yesterday, à bord du Titanic), certes un peu plus ramassée au plan dramatique, avec un budget décent (le plus généreux à l'époque pour une série TV), pour ensuite abandonner le tout à son équipe routinière de fanfarons scripteurs et autres tâcherons - Bob et Wanda Duncan à l'écriture, Sobey Martin ou Harry Harris à la réalisation - qui aura tôt fait d'en standardiser la prémisse et de l'abâtardiser...

Mais il y a plus. Ayant déjà commis pour le grand écran une ahurissante A STORY OF MANKIND (1957) dont il repompera d'ailleurs sans vergogne quelques «idées», Irwin Allen, précurseur de Jerry Bruckheimer, propose ici du H.G. Wells à rabais, les timides bonnes intentions didactiques de TIME TUNNEL se trouvant bien vite torpillées par d'invraisemblables scénarios, d'une superficialité frustrante et faisant fi de toute logique où, format oblige, règnent action physique sommaire et machinaux affrontements manichéens, nos deux héros, toujours vêtus des mêmes rasants habits 1912 escamotables, traversant allègrement d'infranchissables barrières langagières selon les époques, entre deux corps-à-corps obligés... Praticien, comme son collègue Roger Corman, des économies de bouts de chandelles, Allen, en bon écureuil, ne se gêne pas comme de coutume pour recycler joyeusement décors, costumes, accessoires, maquillages (jusqu'aux effets sonores!) d'un épisode et/ou d'une série à l'autre, s'évertuant en outre à limiter les dépenses par une utilisation abusive et criante de prises de vues d'archives (stock footage) pillées de vieux longs-métrages épiques de la Fox, question de situer l'action... Déjà victimes d'un concept répétitif au plan télévisuel, donc condamnées à long terme, les intrigues graduellement abracadabrantes de TIME TUNNEL, dépourvues ici de tout humour, de ce second degré qui ont fait le charme, par exemple, des explorateurs intergalactiques de Gene Roddenberry, et influencées, comme les autres «bébés» d'Allen, par le style yéyé de la bouffonne adaptation de BATMAN (1966) du même studio, dégénéreront à mi-chemin dans le fantastique le plus échevelé, où pistoleros du Far-West côtoieront le plus sérieusement du monde extra-terrestres de tout poil, et le fantôme de Néron ira hanter Mussolini... Sans parler de ces inévitables contradictions matérielles, paradoxes insolubles et autres anomalies spatio-temporelles classiques de ce genre à priori captivant, parfois résolus avec ingéniosité et satisfaction au cinéma (THE TERMINATOR, BACK TO THE FUTURE), mais que l'on admet volontiers, dans le cadre plus indulgent d'une fiction, comme un mal nécessaire... Au plan esthétique, l'on retiendra surtout le générique d'intro soigné à la Saul Bass, et son thème principal; de tous les épatants indicatifs musicaux imaginés par le jeune John(ny) Williams pour Irwin Allen, peut-être le moins mélodique, mais aussi le plus illustratif, bossa nova symphonique ponctuée d'effets de métronome évoquant une bombe à retardement, déclinant, au même titre que celui qu'il composera par la suite pour l'ultime saison de LOST IN SPACE, un compte à rebours (roublard) pour l'Aventure...

Face à un constat si peu reluisant, l'on serait bien en peine, parmi les 15 épisodes de cette demi-saison sur DVD, d'en désigner les «meilleurs», et l'on s'accommodera courtoisement de mentionner ceux qui se distinguent légèrement de la mêlée, à commencer bien entendu par l'émission pilote, assez adroite variation sur le thème désormais archi-rebattu de la plus moche croisière de l'Histoire, se déroulant sans doute tandis que Jack Dawson et sa jolie Rose devaient rivaliser de crachats sur le pont supérieur, avec le stoïque, filiforme Michael Rennie (THE DAY THE EARTH STOOD STILL), improbable Capitaine Smith physiquement fort éloigné de l'original... The Day The Sky Fell In, qui injecte un gramme ou deux de dimension et d'épaisseur au personnage de James Darren, l'acculant à de rarissimes moments de vraie émotion... Night Of The Long Knives, dans lequel on prend un malin plaisir à voir nos deux hommes de science yankee en découdre avec de cruels rebelles afghans (!)... Du côté du pire, c'est vraiment l'embarras du choix: première excursion martienne dans One Way To The Moon sur fond de Guerre Froide et de contre-espionnage (arrière-plan récurrent de certains épisodes), s'ébranlant dix ans dans le futur en 1978 (la série, utopiste, se déroulant en... 1968!), mais qui visuellement donne plutôt dans la sci-fi antédiluvienne des années 1950, lui empruntant d'ailleurs plusieurs plans... Le bagne étouffant à la PAPILLON de Devil's Island ou les Sans-Culottes d'opérette de Reign Of Terror, lourdaudes incursions des auteurs dans la culture française... Sans oublier évidemment l'indigeste Homère de carton-pâte de Revenge Of The Gods, digne des pires péplums à l'italienne...

En dépit de leur chimie mutuelle, le sensationnel manque de charisme, d'éclat, le registre limité de la paire d'acteurs défendant les rôles principaux - le bellâtre James Darren, surfboy chanteur de pomme entrevu dans THE GUNS OF NAVARONE (1961), et le monolithique, incolore Robert Colbert - y sont aussi hélas pour beaucoup dans l'échec de l'entreprise; il existe à ce sujet l'anecdote fameuse d'un scénariste qui, approchant l'une des deux vedettes (allez donc deviner laquelle!) avec l'intention de lui confier des répliques plus substantielles, se vit répondre sèchement qu'il était parfaitement heureux de ressasser les mêmes «allons-y» et «sortons de là» à chaque semaine... Captifs d'un format qui ne leur laisse que des stéréotypes, les autres responsables du Projet Tic-Toc nous la jouent panique perpétuelle, notamment Whit Bissell, abonné à ce type de crises (le bien-aimé THE TIME MACHINE de George Pal, 1960) et la pauvre, hypertendue Lee Meriwether, Femme-Chat de BATMAN la même année l'espace d'un film, à qui on aurait parfois envie d'administrer, à défauts de tranquillisants, quelques claques... En revanche, on se surprendra, au fil des épisodes, d'apercevoir divers visages aujourd'hui bien connus ayant fait leurs premières armes à la télévision, apportant un peu de fumet à l'ensemble: le cabotin Carroll O'Connor (ALL IN THE FAMILY), officier obtus de The Last Patrol dans un double emploi, Ellen Burstyn (THE EXORCIST) sous son vrai nom d'Ellen McRae, demoiselle en détresse de Crack Of Doom, Tom Skerritt (ALIEN, CONTACT) en cowboy idéaliste dans The Death Trap, sans compter ici et là quelques vétérans «invités» d'autrefois rompus au genre: Warren Stevens, Torin Thatcher, David Opatoshu, Michael Ansara, Malachi Throne...

Cette édition DVD de THE TIME TUNNEL Volume 1 renferme les 15 premiers épisodes de la série par ordre chronologique de télédiffusion, répartis sur 4 DVD double couche/double face (DVD-18), dans leur format original de présentation, soit le format plein écran 1.33:1. Il appert que l'image a fait l'objet d'une restauration assez expansive, au plan de la colorimétrie notamment, à partir d'interpositifs flambant neufs: belle luminosité, noirs solides et bien gérés, compression d'ensemble irrégulière mais excellente en égard à la quantité d'infos condensées sur chaque disque... En résumé, un visuel de très bon aloi pour de la téloche d'il y a 40 ans. Seuls bémols: un peu de grain et de fourmillement par intermittence, résidus apparents de l'émulsion d'origine. Bien sûr, tout cela ne s'applique guère dans le cas des vétustes bobines de films de la Fox insérées dans la plupart des épisodes, et qui elles, n'ont pas été rafraîchies, rendant d'autant plus flagrantes les épargnes réalisées par la production.

THE TIME TUNNEL Volume 1 est présenté dans sa version originale anglaise, et en version française, toutes deux au format monophonique Dolby Digital 1.0. Il ne faut pas s'attendre à des prodiges en version originale, puisque toute l'activité est concentrée dans le caisson central, sinon pour de menus échos de spatialisation vers les enceintes latérales lors des dialogues, avec une légère distorsion dans certains passages musicaux. Piste audio très nette cependant, qui a la pêche, et des répliques toujours intelligibles... Idem pour sa consœur francophone, dynamisme et ambiance sonore en moins. Les voxophiles reconnaîtront avec délectation plusieurs grandes voix des années 1960 assignées aux vedettes invitées (Jean Martinelli, Arlette Thomas, Jacques Dynam, Guy Piérauld, Marc Cassot...) et spécialement, au sein de la distribution régulière, le «Docteur» Smith de PERDUS DANS L'ESPACE, l'inimitable René Bériard, à des années-lumière de son registre folichon ordinaire... Une version espagnole monophonique également au format Dolby Digital 1.0, techniquement de même acabit, de même que des sous-titres en anglais et espagnol, sont disponibles en option.

On sent que la Fox a dû littéralement gratter ses fonds de tiroir afin d'égayer cette édition, à la jaquette triste et exagérément minimaliste, de suppléments exclusifs disséminés çà et là sur chaque disque, lesquels, sans être terriblement édifiants, devraient au moins avoir le mérite de plaire aux fans de la première heure:

Montage original non-diffusé (55 mns.) de Rendez-Vous With Yesterday avec scènes additionnelles et fin alternative (VOA, s.-t. angl./fr./esp.) (disque 1, face B)
N'apporte rien de bien significatif par rapport à la version écourtée présentée le 9 septembre 1966, hormis la conclusion, curieuse bourde spatio-temporelle perpétrée par le centre de contrôle, tournée en extérieurs, et un avant-goût préhistorique de ce qui devait être l'épisode suivant (cliffhanger), tous deux de toute manière réutilisés par Allen, indécrottable écologiste avant la lettre, plus tard dans la série.

Films d'amateur muets (68 mns.) sur les coulisses du tournage (Irwin Allen's Home Movies) (disque 1, face B)
Divisés en 16 chapitres visionnables en groupe ou isolément. Images floues et plutôt granuleuses montrant Allen à l’œuvre, dirigeant d'une main de fer son équipe de techniciens et de comédiens sur les différents plateaux, jusqu'aux bureaux même de la production. Rares petits bouts de films certes, d'un intérêt variable (construction du Chronogyre, réunions de travail, pauses-clopes de Darren et Colbert), quoique l'absence totale de bande-son - qui aurait pu être aisément compensée par l'ajout de musiques tirées de la série, d'ailleurs éditées sur CD - en rende le visionnement intégral particulièrement aride... Meilleur morceau: Jungle In The Tunnel (# 3), où Colbert prouve au moins qu'il ne se prenait pas toujours au sérieux.

8 bandes-annonces promotionnelles (TV/Radio Spots) (disque 3, face B)
D'une durée de 15 à 60 secondes chacune, ayant servi à mousser la série pendant et après sa diffusion initiale (syndication). Histoire de s'assurer que vous le connaissez maintenant par cœur, ce segment contient également le générique d'animation isolé (39 sec.).

Prise d'essai des effets visuels (Visual Effects Camera Test) (2 mns.) (disque 4, face B)
Vous vous demandez comment s'est déroulée l'audition pour le rôle du Chronogyre? Par chance, quelqu'un l'a filmée pour vous! Dommage que la bande-son ait elle aussi été égarée (dans le temps?): on aurait bien aimé entendre détoner tout ça au naturel...

B[Galerie de photos (disque 4, face B) en 5 volets]b
Planches conceptuelles (Concept Art): croquis et dessins promotionnels, incluant des extraits texte du dossier de presse, dans lequel on devine que le docteur Philips, au départ, se prénommait Peter...
Tournage et promotion (Production/Behind The Scenes): série de clichés très nets en couleur/noir et blanc.
Produits dérivés (Merchandise): jeux de cartes, autocollants, macarons, cahiers à colorier, BD et microsillon japonais à partir de canevas inédits, romans de poche et même, bonnes vieilles diapositives rotatives «View-Master»! Saperlipopette, qui l'eût cru?
Bande dessinée américaine (Comic Book): plusieurs pages de ce qui constitue sans doute un item de collection...
Planches préparatoires (Storyboard): découpage technique des plans d'introduction.

Caractéristique trop exceptionnelle pour ne pas être soulignée, chacune des pièces de cette banque d'images peut être agrandie au moyen de la fonction «Zoom» de votre télécommande; par contre, étant donné leur basse résolution au centre de l'écran, voilà une option qui n'apporte pas grand-chose, surtout en ce qui concerne le dossier de presse...

[Les lecteurs que cette diatribe n'aura pas découragés voudront également se procurer le coffret Volume 2 de THE TIME TUNNEL (date de sortie: 6 juin 2006), de même teneur que le précédent, où l'on assiste justement à cette «déchéance» suprême de la série au travers de scripts franchement extravagants, avec entre autres fantaisies, une chasse à l'homme impliquant nul autre que Robert Duvall (THE GODFATHER) en «forçat du Temps»... Côté bonus, ce boîtier recèle des entretiens interactifs avec Darren, Colbert, Bissell et Meriwether, une galerie de photos supplémentaire, un téléfilm de 1976 avec de nouveaux voyageurs spatio-temporels (quelle obsession, ma parole!) et un remake TV sans conséquence datant de 2002....]

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Difficile d'expliquer aux générations actuelles ce que pouvait représenter dans les années 1960 le nom d'Irwin Allen, ubiquiste et rigolo maître de piste d'un caduc cirque télévisuel d'où exsudaient clinquants feux de Bengale, volutes de prestidigitateur et autres clignotants aussi multicolores qu'inconséquents, artefacts d'une ère plus simple où un presque rien suffisait à divertir le juvénile auditoire moyen... Et c'est essentiellement à ce dernier que s'adressent en définitive ces éditions DVD, somme toute de correcte facture. Cela étant dit, une fois dissipées ces bouffées de nostalgie, l'on se rend compte que, comme pour toutes les ringardes concoctions cathodiques du bonhomme, le passage des ans - quoi d'autre? - n'a pas été tendre avec THE TIME TUNNEL, prétexte plus que jamais à de pseudo-notions d'Histoire 101 pour élèves attardés. Il est de ces souvenirs d'enfance qu'il vaut mieux souvent laisser verrouillés dans le tiroir... du Temps.

Studio éditeur : 20th Century Fox
Date de sortie : 24 janvier 2006

Film : 2/5
Image : 3,5/5
Son VO : 3/5
Son VF : 2,5/5
Bonus : 3/5

THE TIME TUNNEL (AU COEUR DU TEMPS) Volume 2 (1966), l'édition DVD zone 1 canada :D



Le second volume de THE TIME TUNNEL (1966) regroupe en DVD les 15 dernières péripéties de Tony Newman (James Darren) et Doug Phillips (Robert Colbert), infortunés scientifiques condamnés à voyager dans le temps. Éphémère série d’une seule saison produite par le roi des « films catastrophes » Irwin Allen (1916-1991), THE TIME TUNNEL souffre malheureusement d’une trop grande linéarité de ses scénarii. Toutes les aventures de Doug et Tony adoptent à peu près le même schéma : les deux compères pleins de ressources, mais pas très propres (quoiqu’il arrive, ils se retrouvent toujours avec les mêmes vêtements !), apparaissent au cours d’un événement historique dans lequel ils doivent prendre parti. Des années plus tard, VOYAGERS ! (1982), autre série sur les voyages spatio-temporels, aura le même défaut de répétitivité, en bénéficiant pourtant du charisme indéniable du regretté Jon-Erik Hexum (1957-1984).

On remarque que les 15 dernières aventures de Tony et Doug se démarquent des précédentes par un effort des scénaristes de recourir à un bestiaire visuellement plus insolite. Après avoir combattu un fantôme mégalomane, les deux voyageurs seront confrontés plusieurs fois à des extra-terrestres au physique des plus amusants, pour peu que l’on apprécie avec indulgence le style « carton-pâte » des effets spéciaux des années 60. En 2002, le studio Fox tentera d’élaborer un remake actualisé de la série, mais sans dépasser le stade d’un prometteur épisode pilote. On notera qu’à l’instar de la nouvelle série BATTLESTAR GALACTICA démarrée en 2004, il avait été décidé de féminiser l’un des personnages principaux. Ainsi, Tony Newman laissait avantageusement la place à Toni Newman, interprétée par la sculpturale Andrea Roth.

Disque 1
Face A

The Revenge of Robin Hood

Dans l’Angleterre du 13e siècle, Tony et Doug s’allient à Robin des Bois (Donald Harron) pour contraindre le Roi Jean (John Crawford) à signer un texte limitant l’arbitraire royal (La Magna Carta ou Grande Charte de 1215). Ce qui est amusant avec les épisodes de THE TIME TUNNEL, c’est qu’ils revisitent souvent des événements préalablement traités par le cinéma, mais la comparaison entre les acteurs incarnant des figures historiques se fait généralement au détriment de la série d’Irwin Allen. S’agissant de Donald Harron, que dire si ce n’est qu’il ne parvient pas à faire oublier le Robin des Bois composé par Errol Flynn (1909-1959) !

Kill Two by Two

Doug et Tony se retrouvent à la merci d’un officier japonais sadique (Mako), sur une île du Pacifique pendant la seconde Guerre Mondiale. On est certes loin de la tension de HELL IN PACIFIC (John Boorman, 1968), mais reconnaissons que Mako (1933-2006) impressionne et fait froid dans le dos, en Japonais littéralement déformé par la haine des Américains.

Disque 1
Face B

Visitors From Beyond the Stars

Les deux scientifiques se matérialisent dans un vaisseau extra-terrestre dont les occupants ont pour projet d’envahir la Terre de 1885. Un mélange de science-fiction et de western avec des ennemis de la Terre, capables de contrôler la pensée humaine ! Il est vrai que les extra-terrestres d’Alpha 1 sont un peu grotesques (les acteurs en combinaison, sont maquillés en argent), mais patience, les prochains épisodes montreront des maquillages plus réjouissants !

The Ghost of Nero

Le voyageurs du temps arrivent en pleine Première Guerre Mondiale, dans une villa des Alpes italiennes. Réveillé, le fantôme de l’empereur romain Néron entreprend d’accomplir sa vengeance, en tuant le dernier descendant de la famille Galba. Sans doute le meilleur épisode de la série, le plus distrayant. Le fantôme a la faculté de s’emparer du corps de ses victimes pour les diriger à sa guise. Les amateurs de l’univers de Sam Peckipah (1925-1984) reconnaîtront sans doute l’acteur Richard Jaeckel (1926-1997) dans le rôle du sergent allemand Mueller.

Disque 2
Face A

The Walls of Jericho

Un épisode qui revisite un passage biblique, puisque Tony et Doug aident le prophète guerrier Josué (Rhodes Reason) à faire tomber les murs de Jéricho. Le réalisateur n’est autre que Nathan Juran (1907-2002), connu pour avoir dirigé plusieurs films sublimés par les effets spéciaux du génial Ray Harryhausen, comme THE SEVENTH VOYAGE OF SINBAD (1958) et FIRST MEN IN THE MOON (1964). Habitué des productions Irwin Allen, Nathan Juran mettra en scène quatre autres des exploits de Doug et Tony : Revenge of the Gods, Billy the Kid, The Death Merchant et Raiders from Outer Space.

Idol of Death

Doug et Tony tombent nez à nez avec les conquistadors d’Hernando Cortez (Anthony Caruso) en plein pillage du Mexique de 1519. Évidemment, nos deux héros vont prendre le parti des opprimés !

Disque 2
Face B

Billy the Kid

Doug est traqué par Billy the Kid (Robert Walker Jr.), tandis que Tony, pris pour le célèbre hors-la-loi, est menacé d’être lynché ! Comme très souvent à l’écran, le pistolero William H. Bonney, dit Billy the Kid (1860-1881) est représenté comme un dangereux psychopathe ; image qui sera nuancée par le jeu de Kris Kristofferson dans PAT GARRETT AND BILLY THE KID (Sam Peckinpah, 1973). Les fans de STAR TREK (1966-1969) ne pourront que se souvenir d’avoir vu Robert Walker Jr. dans le tragique épisode Charlie X (1966).

Pirates of Deadman’s Island

En 1805, Tony et Doug sont capturés par des pirates ! Une histoire assez fade de flibusterie, dont le seul rapport avec les films d’aventures hollywoodiens est d’utiliser des stock-shots (images d’archives) pour montrer des navires, que le budget étriqué de THE TIME TUNNEL ne permettait certainement pas de filmer !

Disque 3
Face A

Chase Through Time

En voulant saboter le portail spatio-temporel, Raul Nimon (Robert Duvall) n’a d’autre choix que de s’enfuir dans le temps. En le pourchassant, Doug et Tony se retrouvent dans une société futuriste, un million d’années après Jésus Christ. Le principal intérêt de Chase Through Time ? Voir Robert Duvall affublé d’un joli chapeau argenté, luttant chaque instant contre le ridicule absolu !

The Death Merchant

Les deux voyageurs du temps arrivent en plein cœur de la Guerre Civile, à Gettysburg. Souffrant d’amnésie, Tony souffre rallie le camp des Sudistes, tandis que Doug rejoint les Nordistes. Le dilemme des amis dans des camps opposés est corsé par la présence d’un autre individu venant d’une autre époque : le calculateur Machiavel (Malachi Throne) ! N’étant plus lui-même, Tony devient un Sudiste zélé, tout comme Doug s’était transformé en Nazi fanatique, après avoir subi un lavage de cerveau dans l’épisode Invasion.

Disque 3
Face B

Attack of the Barbarians

Dans la Mongolie du 13e siècle, Doug et Tony sympathisent avec Marco Polo (John Saxon) et s’allient à lui contre Batu (Arthur Batanides), le cruel petit-fils de Genghis Khan. A voir pour la composition histrionique d’Arthur Batanides (1922-200), la présence toujours plaisante de John Saxon, et surtout pour le plaisir d’admirer les deux aventuriers du temps avec des tenues mongoles du plus bel effet (quels beaux chapeaux de fourrure) !

Merlin the Magician

Merlin l’enchanteur (Christopher Cary) envoie Doug et Tony en mission recommandée dans l’Angleterre du 6e siècle. Ils doivent aider le jeune Roi Arthur à battre les troupes vikings. Quel dommage de réduire le personnage de Merlin à un magicien d’opérette, dont on s’attend à chaque instant à ce qu’il sorte un lapin blanc de son chapeau ! C’est sûr que dans EXCALIBUR (John Boorman, 1981), Nicol Williamson déploiera bien plus de pouvoir !

Disque 4
Face A

The Kidnappers

C’est dramatique ! Ann MacGregor (Lee Meriwether), l’une des scientifiques aux commandes de la machine à voyager dans le temps, est kidnappée par des extra-terrestres en provenance du système planétaire de l’étoile Canopus ! Tony et Doug se matérialisent dans la base des kidnappeurs. Il semble bien qu’Ann ait une préférence pour Doug car chaque fois qu’elle est apeurée, elle se jette dans ses bras. Mais il faut reconnaître que dans les épisodes précédents (Rendezvous with Yesterday, Attack of the Barbarians), c’est surtout Tony qui avait de la chance avec les femmes, donc chacun son tour !

Raiders From Outer Space

Tony et Doug sont plongés en 1883 en pleine bataille de Khartoum. Mais les ennuis viennent moins des Soudanais que des extra-terrestres de la planète Aristos, projetant de conquérir la Terre ! Le charme de cet épisode doit beaucoup aux maquillages hilarants des extra-terrestres. La peinture dorée ou argentée auparavant employée ne suffit plus (épisodes Visitors From Beyond the Stars, Chase Through Time, The Kidnappers). Maintenant, on sort les masques de carnaval ! Mention spéciale à Kevin Hagen (1928-2005) qui, avant de devenir le brave docteur Hiram Baker dans la pénible série LITTLE HOUSE ON THE PRAIRIE (1974-1983), sera un mémorable chef extra-terrestre des plus potagers, puisqu’il porte une espèce de choux fleur sur la tête et des oreilles en feuille de chou !

Town of Terror

Voici Doug et Tony en 1978, dans une désertique petite ville de Nouvelle Angleterre, servant de base à des extra-terrestres désirant drainer tout l’oxygène terrestre. Décidément, les extra-terrestres de THE TIME TUNNEL mènent la vie dure à notre planète ! Quand ils ne veulent pas envahir la terre, ils s’en prennent à ses ressources. Dans Visitors From Beyond the Stars, ils convoitaient les protéines, maintenant ils veulent également notre oxygène ! Cet épisode présente une indéniable similitude avec la série THE INVADERS (1967), du fait que les créatures d’une autre planète ont la faculté de se déguiser en humains, tandis qu’ils disparaissent intégralement une fois qu’ils sont blessés mortellement. L’abandon brutal de la diffusion de THE TIME TUNNEL empêchera définitivement de répondre à une question essentielle : Doug et Tony seront-ils condamnés à errer perpétuellement dans les limbes du temps ou retrouveront-ils un jour leur époque ?

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Cette édition DVD de THE TIME TUNNEL Volume 2 contient les 15 derniers épisodes de la série répartis sur 4 DVD double couche/double face, dans leur format original de présentation (format plein écran 1.33:1). Globalement, l’image est très satisfaisante, avec des tons vifs, malgré un léger grain. En revanche, l’épisode Raiders From Outer Space est sans conteste le plus abîmé. Son visionnement est rendu inconfortable par la présence de vilaines bandes noires traversant verticalement l’écran. C’est peut-être un coup des extra-terrestres de la planète Aristos ?

Trois pistes sonores sont proposées pour écouter les épisodes : la version originale anglaise en Dolby Digital 1.0 Mono, la version française (produite en France) en Dolby Digital 1.0 Mono et la version espagnole en Dolby Digital 1.0 Mono. Même s’il ne s’agit que de Mono 1.0, toutes les pistes sont dynamiques, dépourvues de souffle gênant. Si vous écoutez la version française, vous remarquerez forcément un changement des voix des personnages. En effet, les épisodes 1 à 26 de THE TIME TUNNEL ont un doublage d’époque, dans lequel Robert Colbert est doublé par Gabriel Cattand (1923-1998), tandis que James Darren l’est par Georges Poujouly (1940-2000). Or il semble que les 4 derniers épisodes n’aient pas été diffusés en France à la fin des années 60. Leur doublage est donc bien plus récent, probablement de la fin des années 80/début des années 90. Gabriel Cattand est remplacé par Jacques Frantz, connu en France pour doubler habituellement Robert de Niro et Mel Gibson. Quant à Georges Poujouly, il cède le doublage de James Darren à Vincent Violette, qui s’avère tout aussi convaincant. Des sous-titres en anglais et espagnol sont disponibles pour les épisodes.

Suppléments :

Les interviews de acteurs ne sont pas sous-titrées. Elles sont mal conçues en ce que les questions ont été coupées au montage, il faut donc passer par le menu pour les lire.

Disque 1
Face B

Interview de Whit Bissell (durée : 2’20’’)
L’acteur Whit Bissell (1909-1996) parle de l’épisode Reign of Terror, dans lequel il tenait deux rôles (le Général Heywood Kirk et Querque, son ancêtre officier pendant la Révolution Française). Il s’exprime aussi sur la véracité de la série, ainsi que sur le concept du voyage dans le temps.

Interview de James Darren (durée : 11’39’’)
James Darren répond à dix questions portant notamment sur le producteur Irwin Allen, et le fameux col roulé en laine que Tony Newman portait dans chacune des aventures ! James Darren est plus grave lorsqu’il fait part de son étonnement à constater combien les programmes actuels banalisent la violence. De loin l’interview la plus intéressante des quatre.

Disque 2
Face A

Galerie de 54 photos

Disque 3
Face B

Interview de Robert Colbert (durée : 6’40’’)
Cinq questions pour Robert Colbert qui indique, entre autres, que chaque épisode nécessitait six jours de tournage (un jour pour les scènes impliquant le tunnel du temps et cinq pour les scènes d’extérieur). Selon lui, si la série avait continué, Doug et Tony aurait retrouvé leur époque, pour mieux repartir dans d’autres périodes historiques. Une idée que la série de 2002 avait l’ambition de développer.

Interview de Lee Meriwether (durée : 8’23’’)
Si Lee Meriwether est fort bien conservée, en revanche sa mémoire n’est plus ce qu’elle était. L’actrice ne conserve en effet que des souvenirs assez vagues de sa carrière. Elle vante les mérites éducatifs de THE TIME TUNNEL, ce qui peut prêter à sourire, surtout si l’on pense à l’épisode Raiders From Outer Space, dans lequel la bataille de Khartoum était interrompue par les extra-terrestres de la planète Aristos !

Disque 4
Face A

Episode pilote jamais diffusé de la série avortée THE TIME TUNNEL (Todd Holland, 2002) (durée : 50’55’’)

Comme cela a été indiqué plus haut, il s’agit de la tentative finalement abandonnée d’actualiser le concept de THE TIME TUNNEL. Après une expérience ratée, le département de l’Energie a provoqué une tempête spatio-temporelle qui a modifié des événements du passé. Des scientifiques et des militaires sont envoyés dans le temps afin de corriger le cours de l’histoire. À la tête de la première expédition, Doug Philips (David Conrad) et Toni Newman (Andrea Roth) doivent empêcher une épidémie de peste noire de se propager durant la Seconde Guerre Mondiale.

Outre le fait que Toni Newman est désormais une femme, on constate plusieurs changements majeurs par rapport à la série de 1966. Il n’est plus question maintenant de présenter les héros, perdus dans le temps ; l’idée est qu’ils accomplissent des missions ponctuelles, à l’instar des militaires de STARGATE SG-1 (1997-2007). Enfin, on apprend que jouer avec le temps n’est pas sans risques. La tempête spatio-temporelle a ainsi irréversiblement changé le passé de Toni qui se retrouve fille unique, alors qu’elle avait trois frères et deux soeurs dans le passé. Quant à Doug, il rencontrera son grand-père en pleine Seconde Guerre Mondiale, sans pouvoir en changer le décès programmé. Un passage qui rappelle forcément l’épisode de la série de 1966, The Day the Sky fell in, dans lequel Tony (James Darren) retrouvait son père mort depuis longtemps. Il est dommage que cette série n’ait finalement pas été produite, elle s’avérait certainement plus créative que la précédente.

Son : anglais (5.1)
Sous-titres : anglais, français et espagnol

Disque 4
Face B

Téléfilm « Time Travelers » (Alexander Singer, 1976) (durée : 72’48’’)
En 1976, une maladie inconnue commence à se propager. Elle s’apparente à une épidémie que le docteur Joshua P. Henderson (Richard Basehart) avait pu juguler en 1871, peu de temps avant le gigantesque incendie de Chicago. Grâce à une invention du docteur Amos Cummings (Booth Colman), le docteur Clint Earnshaw (Sam Groom) et Jeff Adams (Tom Hallick) remontent dans le temps jusqu’en 1871, pour tenter de découvrir comment Henderson avait pu guérir ses patients. Malheureusement, à la suite de mauvais calculs, Earnshaw et Adams arrivent la veille de l’incendie, et non quelques jours avant.
Un téléfilm de science-fiction assez daté, mais qui séduira les nostalgiques des années 70. Bien évidemment, qui dit voyage dans le temps, dit risque de tomber amoureux de quelqu’un d’une autre époque. C’est ce qui arrive au pauvre Earnshaw qui s’éprend de la fille de Joshua P. Henderson. Un amour forcément sans lendemain. Alors que Sam Groom tenait un petit rôle récurrent de scientifique dans THE TIME TUNNEL (1966), il est maintenant l’un des personnages principaux de TIME TRAVELERS. Neuf ans après TIME TRAVELERS, il participera à une série assez originale, injustement méconnue, narrant les aventures d’une famille perdue dans un monde parallèle : OTHERWORLD (1985).
Saluons l’effort fourni par la Fox en incluant la version française d’époque (originaire de France) de cet obscur téléfilm ! Sam Groom est doublé par Jean Roche, alias la voix française de Billy Dee Williams dans les STAR WARS. Tom Hallick a la voix grave de Pierre Hatet, connu comme étant la voix habituelle de Christopher Lloyd depuis BACK TO THE FUTURE (Robert Zemeckis, 1985). Enfin, Roland Ménard prête sa voix à Richard Basehart (1914-1984).

Son : anglais, français, espagnol (mono 2.0)
Sous-titres : anglais et espagnol

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THE TIME TUNNEL n’est décidément pas l’une des meilleures séries des années 60. Elle ne s’est pas bonifiée avec le temps, mais procure un plaisir coupable, lorsqu’on la regarde au second degré ! Les suppléments intéressants, viennent rehausser l’intérêt d’acheter ce volume 2 en DVD.

Studio éditeur : 20th Century Fox
Date de sortie : 6 juin 2006

Film : 2/5
Image : 3,5/5
Son VO : 3,5/5
Son VF : 3/5
Bonus : 3,5/5

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Boy
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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par Boy » 25 avr. 2009 à 21:41

:shock: alors là y'a du post complet et pertinent!
Merci mimile! :wink:
"La montagne, couverte d'une jungle épaisse semblable à un tapis de caoutchouc mousse, glissa sous le ventre brillant du Mitchell". Et tout a commencé...

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cremers
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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par cremers » 25 avr. 2009 à 22:07

:lol: de rien en plus je possede les deux coffret vf :wink:

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Attila08
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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par Attila08 » 26 avr. 2009 à 12:06

Tu sais que je t'aime mimile ? :wink:
"Bin ! Où je passe, y faut encor' tondre la pelouse sinon elle repousse quand même !!!!"
Attila08

Ceci est un jeu rigolo !!!

jasca
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Re: AU COEUR DU TEMPS

Message par jasca » 26 avr. 2009 à 13:56


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