Robert Lamoureux n'est plus
Modérateur : La Patrouille du Temps
Robert Lamoureux n'est plus
La 7° compagnie est en deuil
La bonne est également en pleurs
A vos postes pour l'hommage à cet homme orchestre
La bonne est également en pleurs
A vos postes pour l'hommage à cet homme orchestre
moranien para la vida
Re: Robert Lamoureux n'est plus
Un Maître qui disparaît!
"La montagne, couverte d'une jungle épaisse semblable à un tapis de caoutchouc mousse, glissa sous le ventre brillant du Mitchell". Et tout a commencé...
Re: Robert Lamoureux n'est plus
... et le canard est toujours vivant!
Merci à lui pour ces bons moments, toute cette joie qu'il nous a communiquée!
Adieu l'artiste!
Merci à lui pour ces bons moments, toute cette joie qu'il nous a communiquée!
Adieu l'artiste!
Re: Robert Lamoureux n'est plus
Connaissais pas trop... Vu bien sûr les 7ème compagnie mais c'est surtout ce débile de Lefèvre qui me faisait rire...
- LAGON REQUIN
- Messages : 3109
- Inscription : 17 juin 2004 à 14:00
- Localisation : au soleil du sud-ouest ( Boé )
Re: Robert Lamoureux n'est plus
Oui bien triste mais nous reste de belles phrases comme vous nagez bien chef et c'est toujours un plaisir de voir la 7 compagnie
Un ami fidèle est une tour forte , qui l'a trouvé a trouvé un trésor.
Re: Robert Lamoureux n'est plus
triste new je me sens de plus en plus seul
Acteur
1951 : Le Roi des camelots
1951 : Le Don d'Adèle
1951 : Au fil des ondes
1951 : Chacun son tour
1952 : Allô... je t'aime
1953 : Lettre ouverte
1953 : L'incantevole nemica (Pattes de velours) : Roberto
1953 : Virgile
1953 : Femmes de Paris de Jean Boyer
1953 : Village magique
1954 : Escalier de service : François Berthier
1954 : Papa, maman, la bonne et moi : Robert Langlois
1955 : Si Paris nous était conté : Latude
1956 : Papa, maman, ma femme et moi : Robert Langlois
1956 : Rencontre à Paris : Maurice Legrand
1956 : Une fée pas comme les autres
1957 : L'amour est en jeu de Marc Allégret : Robert Fayard
1957 : Les Aventures d'Arsène Lupin : Arsène Lupin
1958 : La Vie à deux : Thierry Raval
1959 : Signé Arsène Lupin : Arsène Lupin
1960 : La Française et l'Amour : Désiré
1960 : Ravissante : Thierry
1960 : La Brune que voilà : Germain
1973 : Mais où est donc passée la septième compagnie ? : Colonel Blanchet
1974 : Impossible... pas français : le jardinier
1975 : On a retrouvé la septième compagnie : Colonel Blanchet
1975 : Opération Lady Marlène : le général
1977 : L'Apprenti salaud : Antoine Chapelot
1991 : Le Jour des rois : Albert
Théâtre
L'Amour foot (1993)
Le Charlatan
La Taupe
Diable d'homme (1980)
La Brune que voilà (1957)
Si je peux me permettre (1996)
La Soupière (1971)
Un rossignol chantait
Frédéric
Échec et meurtre
Le Tombeur (adaptation de La Brune que voilà pour Michel Leeb) (1986)
Adélaïde 90
Acteur
1951 : Le Roi des camelots
1951 : Le Don d'Adèle
1951 : Au fil des ondes
1951 : Chacun son tour
1952 : Allô... je t'aime
1953 : Lettre ouverte
1953 : L'incantevole nemica (Pattes de velours) : Roberto
1953 : Virgile
1953 : Femmes de Paris de Jean Boyer
1953 : Village magique
1954 : Escalier de service : François Berthier
1954 : Papa, maman, la bonne et moi : Robert Langlois
1955 : Si Paris nous était conté : Latude
1956 : Papa, maman, ma femme et moi : Robert Langlois
1956 : Rencontre à Paris : Maurice Legrand
1956 : Une fée pas comme les autres
1957 : L'amour est en jeu de Marc Allégret : Robert Fayard
1957 : Les Aventures d'Arsène Lupin : Arsène Lupin
1958 : La Vie à deux : Thierry Raval
1959 : Signé Arsène Lupin : Arsène Lupin
1960 : La Française et l'Amour : Désiré
1960 : Ravissante : Thierry
1960 : La Brune que voilà : Germain
1973 : Mais où est donc passée la septième compagnie ? : Colonel Blanchet
1974 : Impossible... pas français : le jardinier
1975 : On a retrouvé la septième compagnie : Colonel Blanchet
1975 : Opération Lady Marlène : le général
1977 : L'Apprenti salaud : Antoine Chapelot
1991 : Le Jour des rois : Albert
Théâtre
L'Amour foot (1993)
Le Charlatan
La Taupe
Diable d'homme (1980)
La Brune que voilà (1957)
Si je peux me permettre (1996)
La Soupière (1971)
Un rossignol chantait
Frédéric
Échec et meurtre
Le Tombeur (adaptation de La Brune que voilà pour Michel Leeb) (1986)
Adélaïde 90
Re: Robert Lamoureux n'est plus
Très inventif, ce bon Robert.
Pharmacien (Hubert Deschamps) : Vous allez faire sauter l’pont ?!
Colonel Blanchet (Robert Lamoureux) : Bah j’vais essayer. Où est-il ?
Pharmacien : A 2km d’ici.
Blanchet : Bon et bien au revoir et merci.
Pharmacien : Un conseil, pour le pont, vous faites pas voir surtout.
Blanchet : Bah évidement, j’vais pas faire ça sous le nez des Allemands !
Pharmacien : J’vous parle pas des Allemands. J’vous parle de la mère Crouzy. Elle habite juste à côté du pont. Si vous le faites sauter elle est obligée de faire un détour de 8km pour venir au village.
Blanchet : Oh bah j’suis désolé mais c’est la guerre hein.
Pharmacien : Ah bah justement, la guerre c’est rien à côté de la mère Crouzy ! Si elle vous chope en train de trafiquer le pont, faites vous sauter avec ! Ca reviendra au même !
Pharmacien (Hubert Deschamps) : Vous allez faire sauter l’pont ?!
Colonel Blanchet (Robert Lamoureux) : Bah j’vais essayer. Où est-il ?
Pharmacien : A 2km d’ici.
Blanchet : Bon et bien au revoir et merci.
Pharmacien : Un conseil, pour le pont, vous faites pas voir surtout.
Blanchet : Bah évidement, j’vais pas faire ça sous le nez des Allemands !
Pharmacien : J’vous parle pas des Allemands. J’vous parle de la mère Crouzy. Elle habite juste à côté du pont. Si vous le faites sauter elle est obligée de faire un détour de 8km pour venir au village.
Blanchet : Oh bah j’suis désolé mais c’est la guerre hein.
Pharmacien : Ah bah justement, la guerre c’est rien à côté de la mère Crouzy ! Si elle vous chope en train de trafiquer le pont, faites vous sauter avec ! Ca reviendra au même !
Re: Robert Lamoureux n'est plus
Si j'connaissais l'con ...
Re: Robert Lamoureux n'est plus
Oui, merci ! J'adore cet extrait !
Robert Lamoureux, l'éloge de la fatigue
Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine,
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?
Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on n'a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l’œil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...
Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le cœur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.
Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d'aller me reposer !
Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.
Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
J'ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate,
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas.
Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?
Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon...
Lorsqu'on n'a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
Elle fait le front lourd, l’œil morne, le dos rond.
Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond...
Mais se sentir plier sous le poids formidable
Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable,
Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain,
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
Aider une existence à continuer sa course,
Et pour cela se battre à s'en user le cœur...
Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.
Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
On va aider un être à vivre ou à survivre ;
Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste,
C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes.
C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit,
Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
Et ma fatigue alors est une récompense.
Et vous me conseillez d'aller me reposer !
Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue.
Re: Robert Lamoureux n'est plus
Et quand il le déclame, c'est encore meilleur! Un GRAND j'vous dit!
"La montagne, couverte d'une jungle épaisse semblable à un tapis de caoutchouc mousse, glissa sous le ventre brillant du Mitchell". Et tout a commencé...