Mais pourquoi aller voir le remake hollywoodien de Millenium signé David Fincher. Après l'adaptation cinématographique du premier volume de la série par le Danois Niels Arden Opiev (Millénium, le film, 2009), puis des deux volets suivants par le Suédois Daniel Alfredson (2010) ?
Plusieurs raisons :
- Une fidélité inconditionnelle à l’œuvre écrite de mon camarade Stieg Larsson,
- Le respect par rapport aux réalisations précédentes de Fincher. "Seven", en 1995 et "Zodiac" en 2007 notamment,
- La curiosité par rapport à l’actrice choisie par Fincher pour incarner Lisbeth Salanderen lieu et place de Naomi Rapace
[img]Derrière des propos parfois caustiques, je suis plutôt du genre « avant, c’était mieux » et à préférer l’original à la copie.
Alors pourquoi aller voir le remake hollywoodien signé David Fincher de l'adaptation cinématographique du premier volume de la série par le Danois Niels Arden Opiev (Millénium, le film, 2009), puis des deux volets suivants par le Suédois Daniel Alfredson (2010) ?
Plusieurs raisons :
- Une fidélité inconditionnelle à l’œuvre écrite de mon camarade Stieg Larsson,
- Le respect par rapport aux films précédents de Fincher. Seven, en 1995 et Zodiac en 2007 notamment,
- La curiosité par rapport à l’actrice choisie par Fincher pour incarner Lisbeth Salander.
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Soyons franc même si c’est une œuvre de commande, David Fincher s’en sort plus que bien. Fidélité fondamentale au roman. Il accélère un tout petit peu le rythme par rapport à Opiev. Et ce n’est pas plus mal !
La caméra de Fincher a su respirer la Suéde et ses démons. Suivre cette grande famille nordique, les Vanger, véritable nid de vipères dévoré par les haines recuites et empoisonné par la viande froide nazie. La découverte du lien entre la disparition d’Harriet (la petite nièce du patriarche Vanger) et l'oeuvre d'un tueur en série qui, à travers le temps, se conforme aux châtiments préconisés par le Lévitique est accompagné d’une musique fascinante.
Plus classique pour Mikael Blomkvist et plus déjantée pour Lisbeth.
Rooney Mara est très bien en Lizbeth. Un peu trop jolie peut-être (Hollywood oblige). Pourtant c’était un sacré challenge de passer derrière Naomi Rapace qui a incarnée Lisbeth. Naomi que nous retrouverons d’ailleurs dans « Sherlock Holmes, Jeux d’ombre » de Ritchie dès la semaine prochaine.
Daniel Graig, quant à lui, aura du mal à interpréter 007 après ce film où il est malmené en permanence et dominé par les femmes et par Lisbeth en particulier. Je ne raconte pas mais c’est bon.
Cerise sur le gâteau, le générique du film est construit autour d’une version hallucinante d’Immigrant Song de Led Zep. Et oui, 4 minutes de bonheur et de cauchemar. A ne pas manquer.
Un signe qui ne trompe pas. Des applaudissements en salle!