
Admirateur de Melville, Conrad, London et Joseph Kessel, il trouva une voie pour ses rêves en devenant cameraman de l'armée française.
Côté aventure, il allait être servi et Dien Bien Phu (il y fut prisonnier en 1954) ne fut pas son terminus mais son école de vie. Après une telle expérience, tout était possible et tout lui fut possible: écrire et filmer. Cinéma ou documentaire.
En 1965, consécration à Cannes pour "La 317° section" avec Jacques Perrin et Bruno Cremer. A voir et revoir pour l'aventure et la fraternité.
En 1968, idem à L.A. pour "La section Anderson".
"Le Crabe Tambour" en 1976, "L'Honneur d'un capitaine" en 1982, "Dien Bien Phu" en 1992, "Là haut" en 2004
Pierre était devenu le mausolée des rêves français d'une grandeur plus fantasmatique que réelle. Seuls les perdants de l'histoire l'intéressaient et pour celà, il fut grand. Quelque soit l'opinion que l'on puisse avoir sur les guerres en question et, là, ça dépasse beaucoup de nos concitoyens du présent forum

A quand un Schoendoerffer pour la tragédie Afghane?
