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par FkM » 09 août 2007 à 11:01
Eh ben oualà, je l'ai fini - et j'ai résisté, en me disant d'attendre le tome II, mais j'ai craqué.
Et donc, ambiance Vallée Infernale ou pas, c'est une très bonne aventure de Bob. Bien sûr, le héros a changé ; pas vous, peut-être ?
Je ne comprends pas qu'on râle sur le Bob d'aujourd'hui, il est un milliard de fois plus crédible que celui du milieu des 80s. Et je pense aussi qu'un jeune de maintenant prendra plaisir à le découvrir sous cette forme.
J'ai été touché par le fait que Bill, enfin, ne s'exprime plus comme un idiot parfait, qu'il fasse des phrases et n'utilise pas que des interjections et des verbes sans pronom. Comme le Bill d'Echec à la main noire, qui jaspine comme s'il sortait de Louis-le-Grand, ne passerait plus très bien, autant qu'il parle comme l'auteur le fait parler.
En fait, je sens combien Bob, Bill et Sophia retiennent leur passé, combien ils sont tenus au secret pour vivre encore aujourd'hui. Comme s'ils avaient signé un pacte du silence à propos de leurs aventures depuis plus de 50 ans et de leur éternelle jeunesse. Tout cela passe dans ce texte, qui, du coup, ne peut pas être celui de n'importe quel livre.
L'histoire : on l'a dit ici - bien ficelée, avec des personnages plus construits que dans pas mal d'aventures récentes. Grandson est incarné avec justesse et les divers pôles psychologiques constituent une énigme en soi.
Juste une petite erreur, indépendamment d'Orgonez, alias Sydney et plus Arthur Greenstreet : Bob allume l'ordinateur du kidnappeur, puis ne l'éteind pas. Or ensuite, le kidnapeur l'allume à nouveau, alors qu'il aurait dû le trouver allumé.. et Bob qui sait à peine se servir d'une bécanne, pour un polytechnicein qui a voyagé dans le temps et compris en cinq-sec comment focntionne une fusée du futur dans Les tours de cristal, par exemple, je n'y crois pas trop.
Bref, comme rien ne prouve que le vaisseau découvert dans la banquise soit américain rien qu'à cause d'un bout de ferraille décoré, j'attends beaucoup de la suite.
Et mille bravo aux deux auteurs !
Malgré sa lourdeur physique apparente, Bill Ballantine était l'homme des décisions promptes.