Je viens juste de le 3è livre de Christophe Corthouts à savoir « le syndrome chronos ».
Juste avant, j’ai fini de lire « l’énigme du pôle 1 » que j’ai eu un mal de chien à me procurer.
J’écris ce message car s’il me restait le moindre doute que Christophe Corthouts ne soit pas impliqué dans les romans antérieurs à L’énigme du pôle, ils se sont envolés. Je n’ai pas lu ses trois autres livres mais celui-là est déjà suffisant pour se faire une opinion.
Dans le syndrome chronos, on retrouve dans les sujets traités :
- la seconde guerre mondiale et ça ressemble diantrement à « l’émissaire du 6 juin » et « retour à Overlord ».
- Les portes et les clones à force surhumaine précurseurs du « cycle des Harkans » en 4 volets.
- Les commandos surentraînés pour les « cavaliers de l’Apocalypse ».
- Un grand méchant qui normalement a été tué mais qui a ressuscité ce qui nous amène à l’Ombre Jaune. De là la zone 51, le désert du Nevada, diable nous arrivons aux « secrets de l’Ombre Jaune » (notamment la fin) et enfin les voyages dans le temps « les nuits de l’Ombre Jaune ». De plus, la Patrouille du temps est évoquée (en fait, ça pourrait illustrer l’émergence, le commencement de ce qu’est la Patrouille du Temps que nous connaissons).
- Les drones et le mec mégalo qui veut changer la face du monde dans « l’énigme du pôle ».
J’ai pas lu les petites conneries de nouvelles alors je ne peux faire de rapprochement avec.
En fait, depuis le n°185 soit 2002, seuls 4 romans « l’affaire du Louvre », "les esprits machins choses", "l'anse du pirate" et « Mngwa » passent à travers. Encore que le style d’écriture de « l’affaire du Louvre » se rapporte mieux au style du « syndrome ». L’auteur semble avoir pris plus de libertés.
En fait, le « syndrome chronos » est bâti autours d’une histoire. Les personnages dépendent de l’histoire et sont portés par l’histoire.
Alors que dans « L’énigme du pôle », c’est Bob Morane qui forme l’histoire et l’histoire qui tourne autour de Bob Morane.
Dans le syndrome, il n’y a pas d’incohérence dans l’histoire alors que dans l’énigme du pôle, il y a des choses que l’on capte mal car on bâtit l’histoire au fur et à mesure, on ne sait pas trop où on va, on écrit sur le vif. On dit par exemple que l’avion peut accueillir 12 personnes, que la jeune femme parle avec deux de ses collaborateurs dans l’avion donc il devrait y avoir Bob, Bill, Sophia, la jeune femme, le siphonné des médias, le pilote, l’hôtesse et enfin au moins deux collaborateurs donc 9 personnes. L’avion est attaqué, au final on ne retrouve que 7 personnes. Les deux collaborateurs volatilisés, rien de rien, Morts sous les balles ? Vaporisés ? Entrés dans un vortex temporel ? Ecrasés par les roues de l’avion ? Rien, oubliés tout simplement! Des incohérences énervantes mais que l’on ne retrouve pas dans « syndrome chronos ». Ce livre est d’ailleurs très bon. J’ai aimé le lire. 372 pages grand format preuve que C. Corthouts sait y faire. Et au moins, vous en avez pour votre argent.
Alors quoi ? Alors pourquoi cette accélération inutile dans les 20 dernières pages de l’énigme où plus rien n’est décrit ? L'auteur est pourtant capable!
(répétitions, style lourd, histoire boooof) et je préfèrerai qu'il ne soit pas d'Henri Vernes 
.