
Une précision à ce sujet. Il est vrai que certains (peu) étaient au courant de ce projet. Il n’y a eu en cela aucun favoritisme particulier mais le simple fait de circonstances que je ne vais pas détailler entièrement ici.
Quelques mots sur la genèse de cette aventure. Il y a maintenant presque deux ans, je contactais Claude Decnop, ayant appris qu’il possédait avec Claude Lefranq les droits Bob Morane. Je lui proposais alors la parution de cette nouvelle, Le diable d’Angoulême, en HC, récit que beaucoup d’entre vous avaient apprécié. Peu de temps après, je recevais un mail de Claude me disant qu’il trouvait cette histoire intéressante et qu’il soumettrait le projet à Monsieur Vernes. L’histoire en est restée là jusqu’à ce que je le rencontre à Paris, au salon des vieux papiers, où il était en grande conversation avec notre ami Cachi. (Vous commencez à comprendre une partie des circonstances dont je parlais plus haut…). J’étais (entre autres) l’un des sujets de la conversation…
Claude m’a dit alors qu’il voulait publier ce récit et qu’il désirait une parution pour le prochain festival d’Angoulême. (Hé, hé, avec un titre pareil, le lieu et la date étaient tout trouvés…) Par contre il me demandait de "reformater" le texte pour qu’il soit compatible avec celui des HC.
Le temps a passé, les occupations, le travail, les soucis de tous les jours ; bref, je trainais des pieds pour me lancer dans cette tâche… L’AG de Bruxelles 2011 est arrivée et mon chemin a de nouveau croisé celui de Claude entouré de quelques moraniens. .. Claude m’a demandé : « Jean-Paul, j’attends toujours ton texte et j’aimerais que ce soit Olivier Frot que tu connais bien qui en fasse la couverture et les dessins intérieurs »
Fait comme un rat le SSS !


Voilà, vous savez tout maintenant et c’est à vous de juger.
En conclusion, je voudrais remercier Claude Decnop pour avoir accepté de publier cette nouvelle de notre ami Bob, Olivier pour l'avoir illustrée. C’est pour moi, vous vous en doutez, un grand honneur, tout comme celui d’utiliser les personnages d’Henri Vernes.

Remercier enfin tous ceux qui m’ont aidé par leurs conseils et corrections, je ne les citerais pas de peur d’en oublier. Ma gratitude aussi à Monsieur Henri Vernes pour m’avoir fait rêver tant de fois et sans qui cette histoire ne serait pas. J’espère aussi, et de tout mon cœur, que cette initiative ouvrira la voie à d’autres publications de textes d’amis de Bob et de son univers. J’ai bon espoir puisque qu’un nouveau type est créé…

Avec toute mon amitié.
Jean-Paul