bob morane dans lire
Modérateur : La Patrouille du Temps
bob morane dans lire
merci pour l'info
mais ds le numéro de janvier, février ou de mars
nos amis de l'hexagone ne respectent plus les saisons?
Mike
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Bon, je suis toujours invité, mais vous pouvez retrouver le papier sur Vernes et Morane sur le site officiel du magazine Lire :
http://www.lire.fr/portrait.asp/idC=47997/idR=201/idG=
Je ne sais point si c'est la version complète présente dans le magazine, mais cela y ressemble fort. Ne vous attendez pas à des surprises... C'est du classique pour grand public...
http://www.lire.fr/portrait.asp/idC=47997/idR=201/idG=
Je ne sais point si c'est la version complète présente dans le magazine, mais cela y ressemble fort. Ne vous attendez pas à des surprises... C'est du classique pour grand public...
Félix a été plus rapide que moi.
Du coup, je copie le texte ici, pour mémoire.
J'ai mis en gras ce qui me paraissait nouveau.
Du coup, je copie le texte ici, pour mémoire.
J'ai mis en gras ce qui me paraissait nouveau.
Bob Morane : la brosse du héros
par Daniel Garcia
Lire, février 2005
Son héros, Bob Morane, vient de fêter ses cinquante ans. Mais il n'a pas pris une ride! A 86 ans, Henri Vernes continue d'écrire ses folles aventures. Gros plan sur un mythe moderne.
C'est l'autre Vernes. Celui-là, avec un «s». Mais on les confond toujours. «Combien de fois ne m'a-t-on pas demandé mon degré de parenté avec Jules Verne!», s'amuse Henri Vernes, l'heureux père de Bob Morane. Il faut dire que les romans d'Henri Vernes mélangent les mêmes ingrédients - action, dépaysement, aventures extraordinaires - que ceux du grand Jules. Sauf que pour l'état-civil, Vernes est né Charles Dewisme, le 16 octobre 1918, en Belgique. Il a donc 86 ans, «mais je suis en pleine forme!», précise-t-il, la voix enjouée. Son héros aussi: l'horloge biologique de Bob Morane s'est arrêtée une fois pour toutes à 33 ans, l'âge qu'il avait lors de sa première aventure, en 1953. L'action, ça vous conserve son bonhomme.
Avant de tenir la plume pour consigner les aventures de Bob Morane, Charles Dewisme a beaucoup bourlingué, collaboré aux services secrets belges et anglais pendant la Seconde Guerre mondiale, puis s'est consacré au journalisme. En 1947, il s'installe à Paris, correspondant de deux journaux bruxellois et d'une agence de presse américaine. Et continue de voyager. Il trouve le temps de publier son premier roman, un polar, au Fleuve noir: «J'avais des ambitions littéraires plus sérieuses, alors j'ai pris un pseudonyme, Vernès, que je voulais faire prononcer à l'anglaise "vouairnèss", comme c'était alors la mode.»
En 1951, Charles Dewisme revient à Bruxelles. Et le hasard entre en scène. Un de ses amis, Bernard Heuwelmans (le père de la cryptozoologie, décédé en août 2001), rencontre durant ses vacances Jean-Jacques Schellens, le directeur de Marabout, un éditeur belge, précurseur, dès 1949, de l'édition de poche francophone (Le Livre de poche, d'Hachette, ne naîtra que dans les années cinquante). Schellens cherche, pour sa collection jeunesse, «Marabout Junior», un «personnage à suites». Bernard Heuwelmans lui recommande son ami Dewisme, dont il connaît l'imagination et les facilités de plume. Contrat est signé. Le premier Bob Morane, La vallée infernale, sort le 16 décembre 1953. Le héros, Robert (dit Bob) Morane, un ex-commandant d'escadrille brun aux yeux gris, affronte dans la jungle de Nouvelle-Guinée une redoutable tribu de Pygmées et de sordides trafiquants d'émeraudes.
Pour se sortir du pétrin, Morane a quelques atouts dans sa manche: la pratique des arts martiaux, une coupe de cheveux en brosse tirée au cordeau, qui résiste à tous les souffles de la mort, et, bientôt, un solide compagnon, en la personne de Bill Ballantine, un Ecossais rouquin, amateur de jurons et de whisky. Voilà le personnage campé, qui ne déviera jamais de sa ligne de conduite: moitié justicier chevaleresque, moitié barbouze, Bob Morane se bat «contre tout chacal», comme le résumera parfaitement le groupe Indochine, dans L'aventurier, tube de l'année 1982. La vallée infernale était parue, elle aussi, sous le pseudonyme Vernès: «Seulement, mon nom, sur la couverture, était écrit en capitales et à l'époque on ne mettait pas d'accent sur les capitales, alors c'est devenu, pour le public, Vernes. Et ça l'est resté.» Adieu, donc, Charles Dewisme. Adieu, aussi, les «ambitions littéraires sérieuses». Désormais, Bob Morane va accaparer toute l'existence d'Henri Vernes (cas curieux, où l'auteur est aussi la créature de sa créature...), qui doit renoncer au journalisme pour alimenter la machine. C'est que le succès est venu tout de suite, énorme. Magie des titres qui parlent à l'imaginaire (La galère engloutie, Le masque de jade, La cité des sables...). Magie des couvertures de Pierre Joubert (le dessinateur de Signe de piste). Magie des illustrations intérieures, signées Dino Attanasio, puis Gérald Forton (le petit-fils de Louis Forton, créateur des Pieds Nickelés): Bob Morane, qui s'est trouvé bien vite un ennemi à sa mesure, en la personne de Monsieur Ming, alias l'Ombre jaune, enthousiasme les garçons. Chaque nouvelle aventure de Bob Morane est tirée à 60 000 exemplaires, et les ventes dépassent souvent les 200 000 exemplaires.
Une génération entière va y passer: les hommes qui ont aujourd'hui entre 40 et 60 ans ont tous lu au moins une aventure de Bob Morane. «J'étais devenu la locomotive de Marabout Junior», résume Henri Vernes, qui produit à cette époque un roman tous les deux mois. La bande dessinée vient s'ajouter en 1959, lorsque Bob Morane fait son apparition dans les colonnes de... Femmes d'Aujourd'hui. Dès l'année suivante, les planches sont reprises en albums par Marabout. Vernes signe tous les scénarios. Attanasio, Forton, Vance, puis Coria se succèdent au dessin. Commence une autre litanie de titres évocateurs: La vallée des crotales, La piste de l'ivoire, La terreur verte... C'est tout juste si Vernes, scotché à son bureau, s'autorise encore deux voyages par an. Pour souffler. Pas pour l'inspiration: «Comme disait Simenon, "Quand vous visitez un pays, n'en parlez que dix ans plus tard'', il faut laisser l'imagination faire son œuvre.»
Ce travail de forçat a des compensations: Vernes touche 8% de droits sur chaque livre (c'est beaucoup, pour du Poche). Comme il en a vendu plus de 40 millions d'exemplaires, faites le compte: «Je vivais bien, c'est sûr!» Mais en 1978, Marabout dépose le bilan. Hachette, le repreneur, change la ligne éditoriale. Vernes reprend ses billes, mais errera dans diverses maisons. Il est aujourd'hui publié par Ananké, une maison amie (qui porte le nom d'un titre) dans laquelle il a lui-même un pourcentage («Tout petit, juste pour dire que j'y ai un pied»). Le rythme s'est ralenti: deux nouveautés par an. Et «les ventes ne sont plus ce qu'elles étaient», reconnaît Vernes. Même si un nouveau titre s'écoule à 7 000 ou 8 000 exemplaires et, surtout, le fonds est régulièrement imprimé.
Les puristes vous diront que le fonds, justement, est meilleur. De crainte de lasser, et de se lasser lui-même, Henri Vernes a tiré ses aventures vers la science-fiction. Il y a gagné des lecteurs, et perdu d'autres. Plus embêtant, les couvertures sont devenues insipides. Le rêve n'existe plus. Quand Pierre Joubert officiait (une centaine de couvertures, soit une sur deux), c'était autre chose! D'ailleurs, les premiers titres, en bon état, se négocient jusqu'à 200 euros chez les bouquinistes. Mais Vernes refuse la nostalgie: «Joubert avait un immense talent, mais ses couvertures sont un peu obsolètes, non? J'ai bien fait évoluer mon héros, moi, en cinquante ans...»
Une seule chose n'a pas changé, sa chasteté. Bob Morane n'a jamais couché. Ni avec Bill Balantine, ni avec l'exotique Miss Ylang-Ylang. Pas même avec Tania Orloff, la belle et troublante nièce de l'Ombre jaune, qui volera plusieurs fois au secours du «Commandant» et que Morane appelait affectueusement «petite fille». «Le sexe, c'était le tabou, en littérature de jeunesse. Alors, je m'y suis plié, regrette Henri Vernes. Mais je veux croire qu'avec toutes les belles femmes que je lui mettais dans les pattes, Bob Morane s'envoyait en l'air après le mot fin!» On l'espère pour lui.
Parmi les nombreux sites consacrés à Bob Morane:
- http://web.bob.morane.free.fr (le plus complet)
- http://aproposdebobmorane.net (le «moranorum», un forum très fréquenté).
Moi aussi, j'ai apprécié et cru cet article jusqu'au montant faramineux pour les premiers titres. Surprenant aussi d'apprendre que les inédits paraissent à 7 ou 8,000 titres.
J'ai bien aimé le paragraphe sur le pourcentage des ventes, cela m'a permis de faire un calcul approximatif de ses gains durant les années MJ et PM. Il a surement un meilleur compte en banque que le mien.
J'ai bien aimé le paragraphe sur le pourcentage des ventes, cela m'a permis de faire un calcul approximatif de ses gains durant les années MJ et PM. Il a surement un meilleur compte en banque que le mien.
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Completement hors sujet mais ça me révolte. Cette publication judiciaire qui fait que ce petit monsieur Hugo lointain descendant anodin d'un grand écrivain dont il pense pouvoir se réclamer puisse estimer que des écrits pourraient attenter au droit moral de son glorieux ancètre. Pauvre minable, pauvre taré. Le grand Victor doit se retourner dans sa tombe de honte, lui pour qui des mots comme honneur, liberté d'expression, et liberté tout cour avaient de le signification. Comme quoi non seulement le génie mais même tout simplement l'intelligence ne sont pas héréditaire Et merde
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Et Toc pour Victor.
Parazythum.
Don't Bug Me !
Auteur et webmaster du Grenier de Bob Morane http://parazythum.free.fr/grenier
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Ce qui est déplorable, c'est que la "justice", lui ait donné raison. Mais nous savons qu'en France, le mot justice ne veut plus dire grand chose...
«Oui, monsieur, moi, je descends du singe. Mais vous, vous y remontez !»
Alexandre DUMAS.
Mon avatar est un fragment d'un dessin de CORIA, inédit , original et personnel.
Alexandre DUMAS.
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Le droit moral de l'oeuvre est entre les mains des héritiers ou des titulaires du support pour l'éternité . Ils sont en droit de bloquer tout ce qui pourrait affaiblir l'oeuvre et ce qui pourrait affaiblir l'auteur. Ici la Cour d'appel n'a réfléchi que sur l'oeuvre et pas sur l'auteur . Par ailleurs , elle ne conçoit son rôle que dans un sens de protection de ce qui a déjà été fait et non dans le sens de ce qui aurait pu être potentiellemnt fait par l'auteur. De plus elle n'a pas pris en compte le fait que Victor HUGO n'a pas interdit de prolonger son oeuvre .
Les outils juridiques en faveur des suites à l'oeuvre de Totor existent, mais ils n'ont pas été mis en application.
Les outils juridiques en faveur des suites à l'oeuvre de Totor existent, mais ils n'ont pas été mis en application.
D'accord avec toi Twin et bien compris, Claude.
Mais j'ai connu le cas identique avec les héritiers d'un écrivain aviateur, qui ont refusé le principe d'un concours "à la manière de..." pour "ne pas dénaturer l'oeuvre originale".
Des héritiers qui se permettent de gagner des fortunes en vendant des peluches de renards et autres moutons, de la vaisselle, des jeux (pas donnés -ça devient de la marque- et autres produits dérivés, qui échappent complètement à l'esprit de cette oeuvre originelle, justement. Même si une partie de ces fonds est investie dans des actions humanitaires, quid de la popularité du personnage, de sa diffusion, de son appropriation par la jeunesse populaire? Là n'était pas l'esprit humaniste de ce génial auteur (pas si bon pilote que ça, d'ailleurs )...
Cet esprit m'avait en 2000, mis en pétard, acr on avait écrit des nouvelles avec nos élèves, pour ce concours "à la manière de..." et on n'a pas pu les diffuser.
Et pourtant, elles étaient bien, vachement bien et... dans l'esprit!
Mais j'ai connu le cas identique avec les héritiers d'un écrivain aviateur, qui ont refusé le principe d'un concours "à la manière de..." pour "ne pas dénaturer l'oeuvre originale".
Des héritiers qui se permettent de gagner des fortunes en vendant des peluches de renards et autres moutons, de la vaisselle, des jeux (pas donnés -ça devient de la marque- et autres produits dérivés, qui échappent complètement à l'esprit de cette oeuvre originelle, justement. Même si une partie de ces fonds est investie dans des actions humanitaires, quid de la popularité du personnage, de sa diffusion, de son appropriation par la jeunesse populaire? Là n'était pas l'esprit humaniste de ce génial auteur (pas si bon pilote que ça, d'ailleurs )...
Cet esprit m'avait en 2000, mis en pétard, acr on avait écrit des nouvelles avec nos élèves, pour ce concours "à la manière de..." et on n'a pas pu les diffuser.
Et pourtant, elles étaient bien, vachement bien et... dans l'esprit!
Moi, pour ce que j'en dis... ©
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- Localisation : Jura
Je crois bien qu'effectivement, le principal souci des héritiers n'est pas dans le respect "moral" de l'oeuvre mais bien dans celui de gagner des gros sous.
«Oui, monsieur, moi, je descends du singe. Mais vous, vous y remontez !»
Alexandre DUMAS.
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Alexandre DUMAS.
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La juridiction a seulement le droit de contrôler l'abus de droit. Appréciation objective à partir de l'appréciation subjective rétrospective de l'auteur : la juridiction doit se poser la question de ce qu' aurait décidé l'auteur s'il avait été encore vivant et s'il avait voulu défendre son oeuvre et sa réputation.
Il y a très peu de jurisprudence sur cette question et les critères d'application sont à former.
Il y a très peu de jurisprudence sur cette question et les critères d'application sont à former.