Heu, deux ou trois petits mots sur la bédé ‘La Guerre du Pacifique N’Aura Pas Lieu’. J’ai bien aimé - voir adoré cette moitié d’histoire. Comme d’habitude, j’ai retrouvé ce qui me fait accrocher à la lecture de Bob Morane. Contrairement à ce que j’ai lu un peu partout sur le net, les narrations explicatives que l’on retrouve, depuis que Bob est Bob, dans les coins des vignettes ne sont pas barbantes. Elles apportent une information complémentaire et romanesque aux dessins ci-dessous.
J’ai bien aimé la structure et l’avancement de l’histoire. Puis séparer Bill du commandant me fait toujours frissonnait.
Et Coria fait du bon boulot !
Je lui (Coria) reproche pourtant deux ou trois petites choses. Je trouve dommage, après les 1ères pages (je ne sais plus combien exactement !) que Bob fasse allusion au colonel Graigh, après quelques péripéties. Je trouve que cela gâche tout l’intérêt de l’histoire. J’aurai vu et je pensais que ce point serait abordé qu’à la fin du tome, pour flouer, comme au départ, les raisons de ses différents voyages (des principaux personnages) dans le temps (la ligne rouge tout de même de l'histoire) Je suis même arrivé à me poser la question suivante « Dans le roman, Henri dénonce-t-il aussi rapidement ces pensées (de Bob) aux lecteurs ?! » Je ne crois pas…
Je trouve aussi dommage que Coria ne pense pas à mieux travailler les angles de vue des vignettes. Les angles de vue sont toujours (pour la plupart) des plans américains ou rapprochés (comme dans Les Aventure de Tintin !) Je pensais plutôt à des plans en plongés ou en contre-plongés que le dessinateur utilise trop peu.
Et le plus gros reste la fin de l’histoire. Je me suis posé la question suivante (je me pose boucoup de questions, je sais !


Sur ce, la couverture est magnifique. Et j’attends avec impatience le tome 2. Il me reste l’intégrale 22 Attanasio à lire…
(D’ailleurs, il me surprend dans « Fawcett, le naufragé de la forêt vierge » !!!!! C’est du bon graphisme tout ça.)
Loup79.

Editer : Je corrige l'erreur qui s'était glissée dans le titre, en présentant tout mes excuses.