http://www.chez.com/geso/QUANTIQUE/voya ... porels.htm
GROUPE D'ETUDE DES SCIENCES OCCULTES
Physique quantique et voyages temporels
Ce n'est certainement pas que nous n'aimions pas les animaux (rapport au chat de l'article consacré à la physique quantique et à la métaphysique) ni que les mondes parallèles ne figurent pas parmi les préoccupations du GESO, mais s'il y a bien un sujet qui taquine notre attrait pour le fantastique et la science-fiction, c'est bien celui des voyages temporels.
Rappelez-vous notre allusion à la conquète de la lune par l'homme en 1969 et reprenons les diverses assersions à ce sujet:
"Time is money!"
"Le temps qui passe ne se rattrape jamais!
"Demain est un autre jour..."
"En ces temps révolus..."
Nous sommes donc habitués, par la force des choses serait-on tenté de dire, à ce que le temps passe inexorablement, que nous en soyions tributaires et victimes, plus ou moins consentantes, parce qu'il s'agit d'un phénomène contre lequel on ne peut rien. Il nous faut naître, vivre, veillir et mourir et comme le disait Jacques Brel: "mourir ce n'est rien. Mais vieillir, ah!
Dès lors, évidemment, et de longue date on peut le supposer, l'homme n'a cessé d'une part d'essayer de "tuer le temps" (?), c'est-à-dire de le meubler, de l'occuper, ce qui le fait pourtant passer plus vite en sachant bien qu'il passe toujours trop vite (...), de rêver à des moyens de remonter le temps (autres que de consulter des pages d'histoire, bien sûr!) ou, à défaut de pouvoir se rajeunir, d'éviter le vieillissement (au moyen, par exemple, d'anti-oxydants et de toute une panoplie de produits pharmaceutiques, chers et à l'efficacité pour le moins plus que douteuse).
Certains philosophes avaient pourtant déjà émis l'idée (en des termes que je serais bien incapable de reproduire autrement que par simple plagiat, ce qui n'enlève rien à leur valeur profonde réelle et incontestable) selon laquelle le temps ne serait pas une "chose", ni même un milieu, un acteur intouchable et omniprésent, si je puis m'exprimer ainsi, mais que, en quelque sorte (parce que je suis incapable de l'expliquer plus clairement, je l'ai déjà dit, soyez gentils de ne pas trop enfoncer le clou, merci!) il s'agirait plutôt d'une espèce de "pulsion" qui émane de nous mêmes. D'une certaine façon, on pourrait donc dire que nous sommes nous-mêmes les acteurs d'un temps créé dont nous réglons la marche.
Le temps serait alors une espèce d'étoffe qui nous entoure et que nous cultivons, entretenons par exemple par nos aspirations, nos attentes (encore que...) et, dans une certaine mesure: par "tradition". En disant cela, j'avance que des êtres plus évolués pourraient avoir perdu la détestable habitude (comme celle de fumer, qui réduit l'espérance de vie) de vieillir. Ou peut-être plus exactement, avoir acquis la faculté de régler leur "temporalité".
Seulement, empressons-nous quand même de le dire, tout ceci n'est jusque là que philosophie.
Il y a de cela de nombreuses années (c'est fou ce que le temps passe vite...) Henri Verne sortait son roman de Bob Morane: "Les chasseurs de Dinosaures", dans lequel les voyages temporels étaient largement à l'honneur.
A ce moment, la théorie préconisée par l'auteur était la suivante:
Einstein aurait prétendu (à l'époque, tout ce que disait Einstein était Evangile) que la vitesse de la lumière était la vitesse la plus élevée que l'on puisse atteindre dans l'univers (lequel?)
A priori, les recherches scientifiques ont démontré ce point tout en le réfutant, puisque dans le domaine mathématique et physique, on n'hésite pas à mettre cette même vitesse au carré (c'est-à-dire la multiplier par elle-même) par exempe dans la théorie de la relativité: E=MC²
Toujours d'après Henri Verne, si l'on soumettait un corps à une rotation dont la vitesse était égale à celle de la lumière, on obtenait un corps mobile dans l'espace-temps. (kekséksa?) Mais, évidemment, avant d'aller plus loin, il faudrait expliquer ce que l'on entend par "espace-temps", au moins selon Henri Verne, toujours.
Hé bien! Il nous est facile d'imaginer un corps nanti de ses trois dimensions classiques, c'est-à-dire la largeur, la longueur et l'épaisseur. Cependant, si nous ne le munissons pas de sa quatrième dimension, le temps en l'occurence, nous n'obtenons qu'un corps "instantané", autrement, grosso modo, pas de corps du tout, d'où l'on s'applique à immédiatement conclure que tout corps dispose de ses quatre dimensions et que cette quatrième dimension est constituée par le temps.
Revenons donc quelques lignes plus haut et concluons que tout corps qui tournerait à une vitesse égale à la vitesse de la lumière pourrait à partir de ce moment se déplacer dans le temps.
Voilà qui, d'une part, mériterait d'être vérifié, d'autre part pose directement le problème de la force centrifuge ou, si vous préférez, de la résultante de la force centripète. Tout ceci pour dire qu'un corps et, dans ce cas-ci et de préférence, un être humain, soumis à une telle rotation, serait tout simplement anéanti.
Henri Verne avait prévu l'affaire et remplacé la rotation par des vibrations qui, selon lui, donnaient le même effet.
Cela ne fait bien sûr que déplacer le problème, mais voyons la suite.
Il y a parfois de ces bizarreries ou de ces coïncidences qui n'ont rien à voir avec la physique quantique, ni avec le surnaturel (quoi que...) qu'on ne peut s'empécher de les souligner. Soulignons donc l'homonymie et la parenté littéraire entre Henri et Jules Verne(s). Chacun à leur façon ont mis en scène des "voyages temporels", soit "réels" (dans leurs aventures) soit projetés et futuristes (pour se réaliser d'ailleurs) La similtude de scénari entre "Les chasseurs de dinosaures" et "Jurassic Park" ou "Le Monde perdu" de Michaël Crichton, lequel, via "Prisonniers du temps", nous a permis d'introduire le sujet de la physique quantique par auteurs interposés. Disons ensuite que c'est en fait Conan Doyle qui est le père spirituel du "Monde Perdu" (The Lost World), ce même Doyle est aussi le père du célèbre détective-privé Sherlock Holmes. Nous introduirons tout prochainement un article sur ce point dans Belgasites car la criminologie a été fortement influencée ces dernières années par l'essor de l'informatique. C'est précisément votre serviteur, ancien détective-privé de métier, qui vous le dit! Ce n'en est pourtant pas tout pour les coïncidences, puisque l'inventeur de l'ordinateur n'est autre qu'Atanassov, un Bulgare dont nous parlons bien sûr dans un autre site du réseau: "New Belgaria"
Mais tout ceci n'apporte toujours pas la lumière sur notre problème de voyages temporels et de force centrifuge (ou centripète si vous préférez) alors voyons plutôt l'évolution des théories concernant ce point à travers les âges:
1.Les trajectoires des planètes sont rectilignes (observation de nos ancêtres du néolithique).
2.Les trajectoires des planètes sont circulaires et concentriques autour de la Terre (modèle géocentrique).
3.Les trajectoires des planètes sont circulaires et concentriques autour du soleil (modèle héliocentrique).
4.Les trajectoires des planètes sont des ellipses dont le soleil occupe l’un des foyers (loi de la gravitation universelle de Newton).
5.La trajectoire d’une planète est celle pour laquelle est minimale (principe de moindre action dans le cadre de la mécanique lagrangienne). Dans le cas d’un corps plongé dans un potentiel central (c’est le cas de la gravitation) cette trajectoire est une ellipse.
6.La trajectoire d’une planète est le résultat de la courbure locale de l’espace-temps qui elle-même est déterminée par la densité de matière. Les trajectoires sont les chemins spatio-temporels minimaux. Il en résulte qu’elles sont des ellipses dont le soleil est l’un des foyers et dont le grand axe tourne dans le plan de la trajectoire (théorie de la relativité générale).
A partir de cette théorie récente, on remarque qu'il suffit d'extrapoler un tant soi peu pour aboutir à la démonstration de ce qu'avançait Henri Verne.
Vous en saurez plus dans peu de temps. Mais qu'est-ce que le temps?