Quel livre lisez vous en ce moment

[Brands]

Je viens de commencer "Spoutnik 7 à disparu" ... un Marabout Junior ...

A première vue, assez "original" mais pas mal

Je pense que c'est écrit (sous pseudo) par Jimmy Guieu...(A vérifier)

Exact. Auteur Claude VAUZIERE :
Jimmy Guieu est le pseudonyme le plus connu de Henri René Guieu (France, 19 mars 1926 - 2 janvier 2000), qui a aussi signé Claude Vauzière, Jimmy G. Quint et Dominique Verseau

Dominique Verseau en Grand format (repris plus tard en format de poche) Pseudo utilisé pour des oeuvres à ne pas mettre en toutes mains... (Erotisme torride quand c'est pas pire...) Ces oeuvres ont aussi été éditées en BD format légèrement supérieur à A4 chez Elvifrance CQVTD...

[Laulau]

Je viens de commencer "Spoutnik 7 à disparu" ... un Marabout Junior ...

A première vue, assez "original" mais pas mal

toi qui lis en MJ, il y a en pas mal au dépôt de Liège (sans S ) si ça te dit

[Simon]

Je suis au courant, merci

N'oublions pas que j'y habite, à Liège

[toutazero]

J'ai commencé hier soir "baignade accompagnée" de Brussolo, l'histoire d'une bande de dingues qui se sont fait "grignoter" par des requins et qui pour se venger veulent rendre la pareille aux dits requins !(pas les grignoter, les massacrer !)
Le tout mellangé à une sombre histoire de virus biologique...j'ai tenu 40 pages, en me forçant !
C'est sadique, violent bref j'aime pas du tout !
De rage je me suis rabatu sur BM (Les passagers du Miroir) que je n'avais pas lu...c'est pas vraiment le meilleur mais bon...
Quelqu'un connait Brussolo, il parait qu'il a écrit des romans de SF ?

[Jannick DENIS]

J'en ai lu 3 ou 4. J'ai jamais accroché. Certains je les ai même pas fini. M'en suis débarrassé. Peut-être que j'ai pas lu les bons...

[Laulau]

J'ai commencé hier soir "baignade accompagnée" de Brussolo, l'histoire d'une bande de dingues qui se sont fait "grignoter" par des requins et qui pour se venger veulent rendre la pareille aux dits requins !(pas les grignoter, les massacrer !)
Le tout mellangé à une sombre histoire de virus biologique...j'ai tenu 40 pages, en me forçant !
C'est sadique, violent bref j'aime pas du tout !
De rage je me suis rabatu sur BM (Les passagers du Miroir) que je n'avais pas lu...c'est pas vraiment le meilleur mais bon...
Quelqu'un connait Brussolo, il parait qu'il a écrit des romans de SF ?

pas l'air chouette ton histoire...

[Brands]

J'ai commencé hier soir "baignade accompagnée" de Brussolo, l'histoire d'une bande de dingues qui se sont fait "grignoter" par des requins et qui pour se venger veulent rendre la pareille aux dits requins !(pas les grignoter, les massacrer !)
Le tout mellangé à une sombre histoire de virus biologique...j'ai tenu 40 pages, en me forçant !
C'est sadique, violent bref j'aime pas du tout !
De rage je me suis rabatu sur BM (Les passagers du Miroir) que je n'avais pas lu...c'est pas vraiment le meilleur mais bon...
Quelqu'un connait Brussolo, il parait qu'il a écrit des romans de SF ?

Serge Brussolo : une véritable bombe à fragmentation qui cumule les effets de choc du roman de terreur et d'épouvante, ceux du souffle de l'anticipation, la puissance de feu du roman populaire, la violence du polar pur et dur, la ruse du récit d'énigme, le glauque meurtrier du roman noir. J.P. Deloux. Le magazine littéraire. (2000)
Personnellement, je n'ai pas de reproche à faire aux livres de Brussolo de j'ai lu Je peux faire parler du dernier que j'ai lu
Pierre
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Ce qui suit est de Fabrice Ribeiro de campos, 21 avril 2008
Une lecture de « Les démoniaques »
Roman paru chez Gérard de Villiers, collection Serge Brussolo n° 8, mars 1991, 284 p. Réédition chez Vauvenargues dans la collection Intégrale Brussolo n° 20 décembre 2006, 309 p.

Présentation

Vers 1850, à Paris, le sol d’une cave s’est effondré sous le poids d’un seul livre. C’est un grand volume noir dont la taille et l’épaisseur évoquent une pierre tombale. Nous sommes dans les réserves de l’imprimeur Doryphus qui ne comprend pas pourquoi ce grimoire est devenu subitement si lourd. C’est lui-même qui l’a ramené d’Egypte lors de l’expédition napoléonienne. Il l’a trouvé en plein désert dans une bibliothèque perdue. Des griffures sur la couverture attesteraient que des hommes comme Caligula, Néron ou Napoléon l’ont parcouru. Selon un marabout rencontré près du Nil, c’est une œuvre maudite que la volonté divine contraint de s’enfoncer dans la terre jusqu’au centre de la planète afin qu’elle y soit détruite. Sans jamais être arrivé à ouvrir l’énorme in-folio, le propriétaire ne s’en laisse pas conter. Il entreprend de faire appel à une équipe chargée d’empêcher la course inexorable dans les profondeurs terrestres.

Le groupe est composé du baron Barton Hosting Shicton-Wave, érotomane, force de la nature et adepte de trafics plus ou moins louches, il est convaincu que cette aventure lui apportera richesse et pouvoirs insoupçonnés. Son fils François, âgé de six ans, lui ressemble peu. Chétif et malingre, il a cependant des dons tactiles exceptionnels qui seront utiles pour déchiffrer la surface de l’incunable. Il y a aussi la mère de l’enfant : Jeanne de Songère, la fille d’un ancien fournisseur de plumes des armées complètement ruiné. La jeune femme est dominée par le fort caractère de son compagnon qui l’a engrossée après lui avoir fait boire des drogues. Elle se méfie et craint surtout que son rejeton ne coure de nombreux dangers à cause de son père. La suite de l’histoire ne lui donnera pas tort.

Critique

Huitième roman de Serge Brussolo paru dans la collection qui porte son nom, Les démoniaques est un livre très différent des sept précédents. Il forme avec Les inhumains (1) un diptyque dans un genre que l’auteur n’avait pas encore pratiqué: le roman gothique. Et dans cette tradition, Serge Brussolo s’inspire ouvertement des œuvres de Ann Radcliffe dont il cite le nom en épigraphe (p.7) dans Les inhumains. En effet, la romancière britannique (2) s’était fait une spécialité de situer ses histoires dans des châteaux ; de jeunes femmes innocentes et héroïques y étaient confrontées à de mystérieux barons au passé sombre. Cette situation de base sera celle développée aussi bien dans Les démoniaques que dans Les inhumains. On y trouvera le même baron au passé plus que sombre, mais l’héroïne ne sera par contre pas la même dans les deux romans. Serge Brussolo situe Les démoniaques ainsi que Les inhumains vers 1850, une époque à laquelle le genre du roman gothique s’étiole et n’est déjà plus qu’un souvenir. En effet, la grande production du genre s’est faite entre la fin du 18ème siècle et environ 1820. (3) Il y a là comme un paradoxe à ce que Serge Brussolo situe l’intrigue de ses romans à une époque où le genre était quasiment éteint. Le roman gothique n’est jamais ressuscité depuis lors, mais son influence est restée diffuse jusqu’à ce jour, et parfois ce courant resurgit quand même brusquement par l’intermédiaire d’un autre média : le cinéma d’horreur.

Les démoniaques est aussi un roman d’aventures rocambolesques destiné à tenir le lecteur en haleine sur l’espace de 280 pages. Le narrateur impersonnel se concentre sur le personnage de Jeanne de Songère dont il suit les déambulations d’un bout à l’autre du livre, à l’exception du dernier chapitre. C’est une jeune femme dont le père avait été fournisseur de plumes aux armées (panaches et couvre-chefs) avant de se spécialiser dans les plumes pour écrire ainsi que les lames. C’est chez son père que la baron Barton Hosting Shicton-Wave vient se fournir en épées, et c’est là aussi qu’il vient se faire soigner après un duel qui a mal tourné et qui a failli lui coûter la vie. Soigné par Jeanne, la jeune fille est étonnée par cet Anglais bizarre qui collectionne les œuvres de Byron et de Sade. Serge Brussolo décrit les émotions qui étreignent l’héroïne irrésistiblement attirée par cet homme mystérieux, cette attraction est comme une paraphrase des Wuthering Heights. Le roman mêle romantisme noir et rapidement aussi le genre fantastique. Ce dernier aspect prend vite le dessus et risque de décevoir le lecteur qui s’attend à un roman gothique classique.

C’est avec le fils de Jeanne de Songère que l’élément fantastique apparaît. L’enfant est emmené dans la cave de l’imprimeur où se trouve l’énorme grimoire qui s’enfonce dans le sol. Ce phénomène inexplicable et inquiétant ne sera par ailleurs ni scientifiquement étudié par les protagonistes de l’histoire ni rationnellement expliqué par l’auteur. L’équipe formée autour du libraire Doryphus cherche à exploiter les dons tactiles du jeune garçon. En effet, François possède des mains tout à fait extraordinaires. Il arrive à lire les caractères d’un livre imprimé en parcourant simplement les pages avec ses doigts. En posant l’une de ses mains sur la couverture du grimoire, il détecte aussitôt des figures hiéroglyphiques animées. Le doigt du garçon est mordu par une figure de serpent, et bientôt sa main devient noire. Il est pris de fièvre et tombe dans le coma. La médecine n’est d’aucun secours. On s’aperçoit que des personnages de la mythologie égyptienne parcourent son corps, et qu’ils essaient de communiquer par l’intermédiaire du jeune garçon. L’enfant est possédé par des voix, son corps lévite et telle une flèche indique une direction à prendre. Son père le baron affrète une calèche dans laquelle se trouve aussi Jeanne et un serviteur. Tous se rendent à la campagne, et après quelques péripéties, aperçoivent une montagne sur laquelle se trouve un château. Une des mains de François se détache de son corps sans effusion de sang, et ses deux parents suivent cette main devenue indépendante. Elle est phosphorescente et se dirige rapidement vers le château. Ce dernier abrite une bibliothèque qui appartenait à Jehan Fouleterre d’Argueil, un des grands pontes de l’Inquisition qui s’occupait de mettre les ouvrages impies à l’index. Cette bibliothèque est une sorte de prison pour les livres. De nombreux prodiges y ont lieu. On ne peut y pénétrer que par une immense porte dont la serrure ne s’ouvre que par l’intermédiaire d’une main de gloire. Bien entendu la main de François permet l’ouverture de cette porte. Ce sont des pièces obscures contenant des centaines de livres qui s’offrent à leurs yeux ; chacun d’entre eux relate l’histoire d’un criminel. A travers une atmosphère brumeuse et noire, la main phosphorescente est la seule source de lumière qui guide Jeanne et le baron vers un volume précis. Jeanne et Barton volent le livre, mais ils sont poursuivis par des golems de papier qui fabriquent des livres en concassant des morts. Ce sont des sortes d’épouvantails robots qui semblent animés d’une volonté propre ; ils sont apparemment chargés de la conservation et de la protection de la bibliothèque. Les golems poursuivent le couple, mais la jeune femme et son amant courent plus vite. Ils arrivent à s’échapper in extremis et retournent à Paris en compagnie de l’enfant mutilé et du livre volé. Arrivés dans la boutique de Doryphus, ils constatent que l’énorme grimoire s’est encore enfoncé plus profondément dans le sous-sol de l’imprimerie. Ils s’aperçoivent aussi que le livre qu’ils ont ramené avec eux est factice. A l’intérieur se trouve un nain rabougri, c’est le corps réduit de Jean Fouleterre D’Argueil, le grand bibliothécaire de l’Inquisition. Jeanne devine, détermine et comprend tout de suite qu’ils sont en présence du corps momifié de l’inquisiteur. C’est d’ailleurs une constante dans ce roman : Jeanne semble tout deviner un temps avant les autres et donne l’impression de comprendre bien davantage que le narrateur impersonnel. Elle ne saisit pas seulement que le petit corps momifié enfermé dans le livre est celui de l’inquisiteur, elle remarque des tatouages sur toute la surface de la momie minuscule, et elle en déduit aussitôt que ce sont les noms gravés de tous ceux qui ont été enfermés dans les livres. Afin d’effacer la malédiction du livre qui s’enfonce, il faut effacer le nom qui est tatoué et auquel il correspond. On ne sait pas trop si Jeanne est prise d’un délire interprétatif ou bien si elle a consulté le plan de l’auteur de ce livre dans les moindres détails. Quoi qu’il en soit, un rayon de lumière verte s’échappe de la petite momie en direction du grimoire dans le sous-sol, ce qui a pour effet de le faire remonter à la surface comme une balle. Le volume se reconstitue alors organiquement et se transforme en quelque chose de vivant. Jeanne n’a pas le courage de tuer cette chose, un monstre qui ressemble à un animal préhistorique avec des ailes de cuir. En remontant chez l’imprimeur elle s’aperçoit que tous les livres qui l’entourent sont changés en or. L’imprimeur est fou de joie, mais pas le baron qui se met à poursuivre la créature qui s’est enfuie dans des galeries souterraines. Pendant ce temps là, François est miraculeusement guéri et retrouve ses deux mains intactes. Jeanne quitte la librairie avec son enfant sans se soucier du sort du baron. Elle s’installe dans une maison de campagne et le libraire ferme boutique grâce à la fortune que lui procure l’or. Jeanne décide de relater tout ce qu’elle a vécu dans un livre qu’elle intitule Les démoniaques, un roman boudé par le monde des salons : « on y vit une fantaisie à la manière de Radcliffe, outrée et remplie de détails impudiques qui froissaient le bon goût. » (p. 269). Au fil des semaines, François régresse et finit par se comporter comme un enfant d’un an. Pendant ce temps là, un autre enfant sort de la glaise de Paris et la description de ses aventures formera le dernier chapitre du livre. Il n’a pas la conscience d’être un enfant, sait plein de choses et était dans une existence précédente un grand magicien. Ce véritable phénomène rencontre deux compagnons qui se feront passer pour ses parents : il s’agit de Marguerite de Brinvilliers et de Gilles de Rais. Il est un criminel en puissance, s’appelle Shaka-Kandarec et vient de la fin des temps.

Les démoniaques s’achève donc sans véritable résolution de l’histoire et sur la promesse apparente de nouvelles aventures pour un personnage entré en scène au douzième chapitre. Il n’y aura cependant pas de nouvelles aventures et ce nouveau personnage n’apparaîtra pas dans Les inhumains. Seul le baron reviendra et aucun autre héros des Démoniaques. On a donc du mal à comprendre le rôle de ce douzième chapitre qui déséquilibre l’ensemble du roman et qui ne s’est finalement avéré la promesse d’aucune suite. Comme souvent avec d’autres cycles de romans, Serge Brussolo a semble-t-il commencé une histoire sans avoir eu la volonté ou l’occasion de la poursuivre. Ce point faible qui ne se comprend qu’après la lecture de Les inhumains jette une ombre sur Les démoniaques qui n’est certainement pas l’une des œuvres les mieux construites de Serge Brussolo. Dans ce roman l’auteur donne également l’impression de se laisser aller à sa facilité d’écriture en multipliant les aventures et les éléments fantastiques. Tout cela peut lasser le lecteur, et c’est là aussi en quelque sorte l’anticipation du fantastique débridé que l’on trouvera dix ans plus tard dans la série Peggy Sue et le chien bleu.

Fabrice Ribeiro de campos, 21 avril 2008



(1) Les inhumains, roman paru chez Gérard de Villiers, collection Serge Brussolo n° 10, janvier 1992, 286 p. Voir présentation et critique de ce roman parues sur ce même site.

(2) Source : www.wikipedia.org

(3) Voir à cet égard l’éclairante introduction de Francis Lacassin aux Romans terrifiants, collection Bouquins, 1984, 980 p.

[toutazero]

Terminé hier soir "Les passagers du miroir" qui ne m'a pas laissé un souvenir imperrissable...
J'ai "embrayé" sur "Biggles dans la jungle" dans la collection "Spirale" avec de belles illustrations que j'ai trouvé dans mes archives.
J'avais du le lire il y a...longtemps..., sympa le machin

[S.S.S.]

Terminé hier soir "Les passagers du miroir" qui ne m'a pas laissé un souvenir imperrissable...
J'ai "embrayé" sur "Biggles dans la jungle" dans la collection "Spirale" avec de belles illustrations que j'ai trouvé dans mes archives.
J'avais du le lire il y a...longtemps..., sympa le machin

Ouais c'est sympa Biggles
Effectivement, les passagers du miroir...

[Lilou Multipass]

Serge Brussolo est assez particulier c'est vrai dans son écriture, j'ai lu le même que celui de Toutazero ... il fait aussi dans la littérature Jeunesse et cela a l'air de bien marcher (il est même conseillé par certains profs de français au collège), il fonctionne donc sur deux créneaux avec un style différent. Il a été (je ne sais plus s'il l'est encore) directeur aux Editions Le Masque.

[toutazero]

Serge Brussolo est assez particulier c'est vrai dans son écriture, j'ai lu le même que celui de Toutazero ... il fait aussi dans la littérature Jeunesse et cela a l'air de bien marcher (il est même conseillé par certains profs de français au collège), il fonctionne donc sur deux créneaux avec un style différent. Il a été (je ne sais plus s'il l'est encore) directeur aux Editions Le Masque.

J'espère que sa littérature Jeunesse est plus "soft" parce que les pauvres "Djeuns" vont se "chopper" des cauchemards...
En règle générale j'aime pas trop tous ces romans où la violence "hyperdétaillée" s'étale.
Un roman peut être "noir" et violent mais la description toute "chirurgicale" de cette violence me gène profondément

[Brands]

Serge Brussolo est assez particulier c'est vrai dans son écriture, j'ai lu le même que celui de Toutazero ... il fait aussi dans la littérature Jeunesse et cela a l'air de bien marcher (il est même conseillé par certains profs de français au collège), il fonctionne donc sur deux créneaux avec un style différent. Il a été (je ne sais plus s'il l'est encore) directeur aux Editions Le Masque.

J'espère que sa littérature Jeunesse est plus "soft" parce que les pauvres "Djeuns" vont se "chopper" des cauchemards...
En règle générale j'aime pas trop tous ces romans où la violence "hyperdétaillée" s'étale.
Un roman peut être "noir" et violent mais la description toute "chirurgicale" de cette violence me gène profondément

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Alors tu ne dois pas penser beaucoup de bien (comme moi) de tous ces jeux de consoles où on se flingue A TOUT VA !
Avec des hectolitres d'hémoglobine giclant tout azimut !
Qu'est-ce qui choque encore la jeunesse aujourd'hui ? On tue pour une cigarette refusée - On brûle à l'acide les filles qui veulent étudier - Même certains parents glacent puis ébouillantent leurs progénitures... Hélas la violence est au quotidien et la solution pour la supprimer n'est pas évidente...
Beaucoup n'ont plus de conscience... Et l'éducation qu'elle soit parentale ou scolaire laisse bien à désirer...
C'est bien triste tout ça !

[toutazero]

Entièrement d'accord avec toi, je suis peut être (surement) rétrograde, mais je ne supporte pas tous ces jeux de massacre où tout est permis (surtout le pire...)
Pas de règles, plus aucun repère, comment aprés ça aller dissocier le vrai du faux ?
Mais on s'egarre...en tout cas je me refuse à cautionner cette violence tout au moins dans le choix de mes lectures

[Ziggy]

ah mais attention, là ! il y a du très très bons chez brussolo !
l'armure de vengeance, le chateau des poisons, la princesse noire, pélerins des ténèbres...
du fantastique moyenageux que je n'ai pas lâché avant de les avoir fini.
également iceberg limited, avec un petit coté clive cussler, et "avis de tempête", qui se passe sur un cargo à la dérive et qui est angoissant a souhait.
le "problème" de Brussolo, c'est qu'il touche à tout. on peut donc si on a pas de bol, tomber sur un bouquin auquel on accroche pas. c'est son style qui est reconnaissable. comme disait un critique dans le nouvel obs, "Brussolo, c'est un genre littéraire à lui tout seul"
bref, touta, fait un essai sur les livres cités plus haut, tu va aimer. tu me fais confiance, non ?

[Lilou Multipass]

oui, La Princesse noire, c'est mon fils qui me l'a passée, une histoire ahurissante et captivante. En effet cela l'a marqué au gamin mais pas plus que ce qu'écrit parfois de Maupassant.

[Mike]

Les Brussolo que j'ai lu jusqu'à présent ne m'ont jamais déçu

c'est pas légerléger c'est certain mais passionnant /captivant

je recommande comme vous La princesse noir et surtout Hurlemort (roman historique et fantastique)



"Hurlemort est le minuscule village perdu au milieu des bois où, d'après la légende, se sont retranchés les dieux anciens chassés de leurs fiefs par l'expansion du christianisme. Depuis qu'ils habitent cette forêt épaisse, peuplée de loups et de lutins, on fait bien des efforts pour s'habituer à ces curieux voisins, et la vie n'est pas toujours facile en ce début du XIVe siècle. L'ombre du mystère plane sur Hurlemort. Qu'est devenu le seigneur des lieux, le baron Gilles, qui a disparu un beau matin au cours d'une partie de chasse ? Son absence inexplicable provoque la venue du terrible Jôme le Noir, moine fou, exorciste hanté par le diable...
Fiche détaillée : "Hurlemort" de Serge

Mike

[toutazero]

ah mais attention, là ! il y a du très très bons chez brussolo !
l'armure de vengeance, le chateau des poisons, la princesse noire, pélerins des ténèbres...
du fantastique moyenageux que je n'ai pas lâché avant de les avoir fini.
également iceberg limited, avec un petit coté clive cussler, et "avis de tempête", qui se passe sur un cargo à la dérive et qui est angoissant a souhait.
le "problème" de Brussolo, c'est qu'il touche à tout. on peut donc si on a pas de bol, tomber sur un bouquin auquel on accroche pas. c'est son style qui est reconnaissable. comme disait un critique dans le nouvel obs, "Brussolo, c'est un genre littéraire à lui tout seul"
bref, touta, fait un essai sur les livres cités plus haut, tu va aimer. tu me fais confiance, non ?

Hé ! c'est pas le procès de Brussolo que je fais
Ce que je déplore, c'est juste la violence extrème et gratuite dans certains romans ( de Brussolo ou d'autres),dans les films et series TV et en règle générale dans la vie de tous les jours.
Mais bon, pour faire plaisir à Ziggy (mais oui je te fais confiance ma poule ) je vais essayer d'en lire un autre.
PS si ça me plait pas ça va ch...

[Mike]

PS si ça me plait pas ça va ch...

que de violence

Mike

[toutazero]

PS si ça me plait pas ça va ch...

que de violence

Mike

Mais pas gratuite....au prix où sont les bouquins...

[Brands]

PS si ça me plait pas ça va ch...

que de violence

Mike

Mais pas gratuite....au prix où sont les bouquins...

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A cette adresse : tous (presque tous) les livres de Brussolo. Beaucoup avec une critique. Site indispensable...
http://www.yfolire.net/sf/liste.php?rech4=75&zone4=aut

Bonne lecture

[Mike]

merci pour l'info ...

Mike

[Stoker]

ah mais attention, là ! il y a du très très bons chez brussolo !

(Je précise qu'il me reste une énorme partie de ses romans à lire. Selon la bibliographie sur son site, il a près de 120 titres au compteur, sans compter la partie jeunesse, en ayant publié son premier texte en 1978, soit il y a trente ans, dans l'anthologie "Futurs au présent" dirigée par Philippe Curval chez Présence du Futur)

Dans le genre fantastique-horrifique, on recommandera Docteur Squelette et l'Enfer C'est a Quel Etage (ou sa version remaniée Fleuve Noir Catacombes, qui en forme d'ailleurs l'EO, un peu comme , dans le genre Bob, pour les Inédits BV qui ont trouvé leur plein texte au Fleuve).
Note : il y a quelques années je les avais pretés à une collègue fan du Brussolo tendance thriller et elle me les avait rendus sans regrets tellement elle les avait trouvés noirs et passablement nihilistes.
Note 2 : C'est tout à fait différent au niveau récit mais dans la maison de Catacombes où se retrouvent "piégés" un petit groupe d'humains en compagnie de "présences" invisibles mais bien sensibles, je ne peux m'empêcher de trouver des échos de Malpertuis.

En thriller, trop pour tous les citer mais rien que les idées de base donnent déjà l'eau à la bouche (Sécurité absolue, Baignade accompagnée, la Chambre indienne,...)

En policier, voir ses polars moyen-ageux ou égyptiens ou les "Conan Lord".

En SF, on peut accrocher sur sa première époque tendance new-wave française (portrait du diable en chapeau melon, vue en coupe d'une ville malade, etC.) ou sa deuxième période "Fleuve Noir Anticipation" (j'ai un petit faible pour Opération Serrures Carnivores).

Toujours très dur (note : je n'ai lu aucun de ses romans jeunesse, on peut supposer qu'il s'adapte à ce public) et sombre. Ses personnages centraux sont en général des hommes ou (le plus souvent) des femmes en bout de course avec beaucoup sinon toutes les opportunités épuisées, qui se raccrochent à une chance qui leur est offerte.
Presque a chaque fois un monde original dont il se plait à explorer les bas-fonds par le biais de son protagoniste principal.

[Brands]

ah mais attention, là ! il y a du très très bons chez brussolo !

(Je précise qu'il me reste une énorme partie de ses romans à lire. Selon la bibliographie sur son site, il a près de 120 titres au compteur, sans compter la partie jeunesse, en ayant publié son premier texte en 1978, soit il y a trente ans, dans l'anthologie "Futurs au présent" dirigée par Philippe Curval chez Présence du Futur)

Dans le genre fantastique-horrifique, on recommandera Docteur Squelette et l'Enfer C'est a Quel Etage (ou sa version remaniée Fleuve Noir Catacombes, qui en forme d'ailleurs l'EO, un peu comme , dans le genre Bob, pour les Inédits BV qui ont trouvé leur plein texte au Fleuve).
Note : il y a quelques années je les avais pretés à une collègue fan du Brussolo tendance thriller et elle me les avait rendus sans regrets tellement elle les avait trouvés noirs et passablement nihilistes.
Note 2 : C'est tout à fait différent au niveau récit mais dans la maison de Catacombes où se retrouvent "piégés" un petit groupe d'humains en compagnie de "présences" invisibles mais bien sensibles, je ne peux m'empêcher de trouver des échos de Malpertuis.

En thriller, trop pour tous les citer mais rien que les idées de base donnent déjà l'eau à la bouche (Sécurité absolue, Baignade accompagnée, la Chambre indienne,...)

En policier, voir ses polars moyen-ageux ou égyptiens ou les "Conan Lord".

En SF, on peut accrocher sur sa première époque tendance new-wave française (portrait du diable en chapeau melon, vue en coupe d'une ville malade, etC.) ou sa deuxième période "Fleuve Noir Anticipation" (j'ai un petit faible pour Opération Serrures Carnivores).

Toujours très dur (note : je n'ai lu aucun de ses romans jeunesse, on peut supposer qu'il s'adapte à ce public) et sombre. Ses personnages centraux sont en général des hommes ou (le plus souvent) des femmes en bout de course avec beaucoup sinon toutes les opportunités épuisées, qui se raccrochent à une chance qui leur est offerte.
Presque a chaque fois un monde original dont il se plait à explorer les bas-fonds par le biais de son protagoniste principal.

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Pour quelqu'un qu'a pas beaucoup lu Brussolo, chapeau, tu le connais bien !
Amitiés
Pierre Brands

[Simon]

Je suis sur le point de terminer "Les dessous du FBI" ... livre très bien je trouve (un marabout junior de Michel Duinot)

[Roberto]

Je suis sur le point de terminer "Les dessous du FBI" ... livre très bien je trouve (un marabout junior de Michel Duinot)

Qui c'est qui les porte les dessous ?

[Simon]

[Laulau]

une agente spéciale

[toutazero]

Je viens de terminer Eric Matras, Les Chevaliers de l'Océan et La Vallée Fantastique dans la BV, sympa comme tout, j'ai embrayé avec Histoires Extraordinaires d'Edgar Poe et là je me refais "un palais" avec Le Club des Longs couteaux de qui vous savez

[S.S.S.]

Natacha

[toutazero]

Je viens de terminer Eric Matras, Les Chevaliers de l'Océan et La Vallée Fantastique dans la BV, sympa comme tout, j'ai embrayé avec Histoires Extraordinaires d'Edgar Poe et là je me refais "un palais" avec Le Club des Longs couteaux de qui vous savez

Terminé hier et enchainé avec "Les Requins d'Acier"