Les dialogues de Michel Audiard
Modérateur : La Patrouille du Temps
Les dialogues de Michel Audiard
J'ai regardé hier soir 100000 Dollars au soleil.
J'ai retenu les 3 épisodes des pannes.
1ère Situation : Première panne du camion de Lino Ventura, En rade dans le Fech-fech . Blier en camion arrive derrière...
-Mais ma parole...c'est l'champion de la ligne ! Le cador du volant ! Pardon monsieur, excusez ma curiosité, vous seriez t'y pas ensablé des fois ? !
-Tu veux savoir, eh ben t'es même pas drôle !
-Allez mon gars, en avant les pelles et les tôles. Faut aider son prochain. Beh, qu'est-ce tu veux...c'est les misères de l'âge, hein...faut faire semblant de s'apercevoir de rien. Le pauv' plouc, il a la vue qui baisse, alors y roule de plus en plus à côté de la piste. On l'récupère un peu partout...des fois au Mozambique, des fois sur la nationale 7, des fois comme c'est le cas dans l'Fech-Fech... Alors on le ramène en remorque pour pas qui perde sa place...Ben, un vieux, faut bien qu'ça mange !
-T'as fini, oui ? !
-Oui. Oui, oui ! Allons-y !... Alors ch'propose vingt pelletées à la minute, c'est une bonne cadence, non ?
-On peut faire mieux...
-Disons vingt-cinq... Mais à condition qu'l'aïeul s'arrête dès qu'son cœur lâche ! Allez, ho !... Ho !... Ho !...
2e situation
Deuxième panne de Ventura, En rade dans une montée du Djebel. Blier arrive de nouveau...
-Eh ben j'rêv pas ! C'est l'équipe de fer ! ! Beh j'disais justement à Saïd, ce pauv'plouc, avec les mauvais yeux qu'il a maintenant, va bientôt falloir mett' des filets au bord de la route pour pas qu'il aille s'fout' dans l'ravin !...Et ben bravo, jeunes gens !
-T'as une barre de remorquage ?
-J'ai tout ce qui faut, toujours. Quand tu roules devant moi, j'apporte même un moteur de rechange ! T'arriveras plus à me surprendre ! Enfin, ce coup-là, on aura pas à creuser, c'est déjà ça...J'aime mieux quand t'opères en surface... parce que parti comme t'étais l'aut'coup, en améliorant un peu, fallait amener les...les...les spéléologues !
- Non, c'est rien... Laisse... C'qu'y faut avec lui, c'est attendre qu'il s'épuise et surtout pas mouffeter, hein... Parce que si jamais t'as le malheur de dire un mot, un seul, c'est comme si tu mettais deux thunes dans l'bastringue,ça s'arrête p'us !...
3e situation Ventura-Marec et Steiner . En rade sur la piste . Blier arrive encore avec son camion.
-Troisième service !... Dis donc, qu'est-ce que t'as fait d'ton tas d'ferraille ?
-Si on te l'demande, hein !
-Éh ben, mon vieux, y z'ont pas beau jeu avec toi, les camions!... Tu l'as enfoncé, tu l'as embourbé, pis voilà maintenant qu'tu l'as paumé !... On peut dire qu't'es un cas !
-[Grrrr !]
-Et pis aimable, avec ça !
Un site:
http://tontons.flankers.free.fr/Audiard.html#100.000%20$
J'ai retenu les 3 épisodes des pannes.
1ère Situation : Première panne du camion de Lino Ventura, En rade dans le Fech-fech . Blier en camion arrive derrière...
-Mais ma parole...c'est l'champion de la ligne ! Le cador du volant ! Pardon monsieur, excusez ma curiosité, vous seriez t'y pas ensablé des fois ? !
-Tu veux savoir, eh ben t'es même pas drôle !
-Allez mon gars, en avant les pelles et les tôles. Faut aider son prochain. Beh, qu'est-ce tu veux...c'est les misères de l'âge, hein...faut faire semblant de s'apercevoir de rien. Le pauv' plouc, il a la vue qui baisse, alors y roule de plus en plus à côté de la piste. On l'récupère un peu partout...des fois au Mozambique, des fois sur la nationale 7, des fois comme c'est le cas dans l'Fech-Fech... Alors on le ramène en remorque pour pas qui perde sa place...Ben, un vieux, faut bien qu'ça mange !
-T'as fini, oui ? !
-Oui. Oui, oui ! Allons-y !... Alors ch'propose vingt pelletées à la minute, c'est une bonne cadence, non ?
-On peut faire mieux...
-Disons vingt-cinq... Mais à condition qu'l'aïeul s'arrête dès qu'son cœur lâche ! Allez, ho !... Ho !... Ho !...
2e situation
Deuxième panne de Ventura, En rade dans une montée du Djebel. Blier arrive de nouveau...
-Eh ben j'rêv pas ! C'est l'équipe de fer ! ! Beh j'disais justement à Saïd, ce pauv'plouc, avec les mauvais yeux qu'il a maintenant, va bientôt falloir mett' des filets au bord de la route pour pas qu'il aille s'fout' dans l'ravin !...Et ben bravo, jeunes gens !
-T'as une barre de remorquage ?
-J'ai tout ce qui faut, toujours. Quand tu roules devant moi, j'apporte même un moteur de rechange ! T'arriveras plus à me surprendre ! Enfin, ce coup-là, on aura pas à creuser, c'est déjà ça...J'aime mieux quand t'opères en surface... parce que parti comme t'étais l'aut'coup, en améliorant un peu, fallait amener les...les...les spéléologues !
- Non, c'est rien... Laisse... C'qu'y faut avec lui, c'est attendre qu'il s'épuise et surtout pas mouffeter, hein... Parce que si jamais t'as le malheur de dire un mot, un seul, c'est comme si tu mettais deux thunes dans l'bastringue,ça s'arrête p'us !...
3e situation Ventura-Marec et Steiner . En rade sur la piste . Blier arrive encore avec son camion.
-Troisième service !... Dis donc, qu'est-ce que t'as fait d'ton tas d'ferraille ?
-Si on te l'demande, hein !
-Éh ben, mon vieux, y z'ont pas beau jeu avec toi, les camions!... Tu l'as enfoncé, tu l'as embourbé, pis voilà maintenant qu'tu l'as paumé !... On peut dire qu't'es un cas !
-[Grrrr !]
-Et pis aimable, avec ça !
Un site:
http://tontons.flankers.free.fr/Audiard.html#100.000%20$
Une page sur Michel Audiard:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Audiard
Un site central:
http://www.michelaudiard.com/accueil.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Audiard
Un site central:
http://www.michelaudiard.com/accueil.htm
Les dialogues de Michel Audiard
Très fort
note je viens de me refaire une couche des tontons flingeurs hier Super je ne m'en lasserai jamais
et aujourd'hui aucune rapport j'ai reçu (je me comprends mais pas cher) 2 K7 de Tati que j'avais commandé sur ebay Parade et Play time
aucun rapport mais fun pour la soirée
Mike
note je viens de me refaire une couche des tontons flingeurs hier Super je ne m'en lasserai jamais
et aujourd'hui aucune rapport j'ai reçu (je me comprends mais pas cher) 2 K7 de Tati que j'avais commandé sur ebay Parade et Play time
aucun rapport mais fun pour la soirée
Mike
Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
Re: Les dialogues de Michel Audiard
Petit cadeau:Mike a écrit :
note je viens de me refaire une couche des tontons flingeurs hier Super je ne m'en lasserai jamais
http://tontons.flankers.free.fr/TFdialogues.html
D'autres dialogues ici:
http://www.allocine.fr/communaute/forum ... 43234.html
Première scène dans Ne nous Fâchons pas :
(Le commissaire (Serge Sauvion)) "Mon pauvre ami vous êtes la perpétuelle victime de l'esprit querelleur de vos contemporains. On vous cherche , on vous provoque , on vous persécute. Une sorte de fatalité...c'est bien ça ?
(Lino en gros plan ) Oui...
(Le commissaire reprend) :"N'est-il pas vrai aussi M.Beretto que c'est la 3° fois cette année et la dernière j'espère que vous êtes poursuivi pour coups et blessures ?"
(Lino) "A qui la faute M. Le commissaire ? Hein ? Moi je roulais tranquillement , doucement à ma droite et c'est ce monsieur qui brûle un feu et qui m'emplâtre ! Bon je souligne poliment l'infraction , je souris quand cet’ espèce de possédé commence à m’dire des tas d’gros mots que j'ose même pas vous répéter monsieur le Commissaire ! Bon j'ai p’tet eu tort de le tirer par la cravate à l'intérieur de ma décapotable ; mais c'est tout monsieur le commissaire !
(Le commissaire) "Et c'est ainsi que vous lui avez fendu le cuir chevelu et ouvert l'arcade sourcilière...
(Lino embarrassé reprend) "Bah ça j'avais changé de voiture et j'avais oublié qu'elle était pas décapotable voilà..."
(Le commissaire finit) Dites moi les deux autres ? Les témoins ?
(Lino commence à s'énerver) "Ben ils m'ont traité de brute, monsieur le commissaire !"
http://www.allocine.fr/communaute/forum ... 43234.html
Première scène dans Ne nous Fâchons pas :
(Le commissaire (Serge Sauvion)) "Mon pauvre ami vous êtes la perpétuelle victime de l'esprit querelleur de vos contemporains. On vous cherche , on vous provoque , on vous persécute. Une sorte de fatalité...c'est bien ça ?
(Lino en gros plan ) Oui...
(Le commissaire reprend) :"N'est-il pas vrai aussi M.Beretto que c'est la 3° fois cette année et la dernière j'espère que vous êtes poursuivi pour coups et blessures ?"
(Lino) "A qui la faute M. Le commissaire ? Hein ? Moi je roulais tranquillement , doucement à ma droite et c'est ce monsieur qui brûle un feu et qui m'emplâtre ! Bon je souligne poliment l'infraction , je souris quand cet’ espèce de possédé commence à m’dire des tas d’gros mots que j'ose même pas vous répéter monsieur le Commissaire ! Bon j'ai p’tet eu tort de le tirer par la cravate à l'intérieur de ma décapotable ; mais c'est tout monsieur le commissaire !
(Le commissaire) "Et c'est ainsi que vous lui avez fendu le cuir chevelu et ouvert l'arcade sourcilière...
(Lino embarrassé reprend) "Bah ça j'avais changé de voiture et j'avais oublié qu'elle était pas décapotable voilà..."
(Le commissaire finit) Dites moi les deux autres ? Les témoins ?
(Lino commence à s'énerver) "Ben ils m'ont traité de brute, monsieur le commissaire !"
Autre scène dans Ne nous fâchons pas
Habitation délabrée le long d'une voie de chemin de fer. Robert Dalban regarde le corps du British descendu en légitime défense par Lino et apporté par Michel Constantin et Lino Ventura.
- Beau jeune homme, il doit pas être loin de ses 75 kilos.
- J'l'ai pas pesé!
- Dans ces poids-là, j'peux vous l'embaumer façon Cléopâtre, le Chef d'Oeuvre égyptien, inaltérable!
- Mais on vous demande pas de conserver, on vous demande de détruire!
- Haa! Heuuu... j'vous proposerais bien le puzzle "le congolais" : 32 morceaux plus la tête. Ou alors le cubilot de Vulcain : 10 tonnes de fonte, quinze-cents degrés, et vot' petit jeune homme se retrouve en plaque d'égout ou en grille de square.
- Non, NON! Ni en poignée de porte, ni en lampadaire, c'que j'veux c'est plus le voir, là!
- Mon ami tient un commerce.
- Hah bon!
http://www.audiard.net/audiard.html
Habitation délabrée le long d'une voie de chemin de fer. Robert Dalban regarde le corps du British descendu en légitime défense par Lino et apporté par Michel Constantin et Lino Ventura.
- Beau jeune homme, il doit pas être loin de ses 75 kilos.
- J'l'ai pas pesé!
- Dans ces poids-là, j'peux vous l'embaumer façon Cléopâtre, le Chef d'Oeuvre égyptien, inaltérable!
- Mais on vous demande pas de conserver, on vous demande de détruire!
- Haa! Heuuu... j'vous proposerais bien le puzzle "le congolais" : 32 morceaux plus la tête. Ou alors le cubilot de Vulcain : 10 tonnes de fonte, quinze-cents degrés, et vot' petit jeune homme se retrouve en plaque d'égout ou en grille de square.
- Non, NON! Ni en poignée de porte, ni en lampadaire, c'que j'veux c'est plus le voir, là!
- Mon ami tient un commerce.
- Hah bon!
http://www.audiard.net/audiard.html
Trouvé sur un forum à propos du Tour de France (un génial détournement de Hinatma)
Dialogue entre le patron d'Ullrich et Jan Ullrich, parlant d'Armstrong :
- Beau jeune homme, il doit pas être loin de ses 75 kilos.
- J'l'ai pas pesé!
- Dans ces poids-là, j'peux vous l'embaumer façon Cléopatre, le Chef d'Oeuvre égyptien, inaltérable!
- Mais on vous demande pas de conserver, on vous demande de détruire!
- Haa! Heuuu... j'vous proposerais bien le puzzle "le congolais" : 32 morceaux plus la tête. Ou alors le cubilot de Vulcain : 10 tonnes de fontes, quinze-cents degrés, et vot' petit jeune homme se retrouve en plaque d'égout ou en grille de square.
- Non, NON! Ni en poignée de porte, ni en lampadaire, c'que j'veux c'est plus le voir, là!
Dialogue entre le patron d'Ullrich et Jan Ullrich, parlant d'Armstrong :
- Beau jeune homme, il doit pas être loin de ses 75 kilos.
- J'l'ai pas pesé!
- Dans ces poids-là, j'peux vous l'embaumer façon Cléopatre, le Chef d'Oeuvre égyptien, inaltérable!
- Mais on vous demande pas de conserver, on vous demande de détruire!
- Haa! Heuuu... j'vous proposerais bien le puzzle "le congolais" : 32 morceaux plus la tête. Ou alors le cubilot de Vulcain : 10 tonnes de fontes, quinze-cents degrés, et vot' petit jeune homme se retrouve en plaque d'égout ou en grille de square.
- Non, NON! Ni en poignée de porte, ni en lampadaire, c'que j'veux c'est plus le voir, là!
Les dialogues de Michel Audiard
Viens de retouver le lien - merci Claude - un des meilleurs passage du film
Jean : - Tiens ?... Vous avez sortil'vitriol ?
Paul Volfoni : - Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folasse : - Hé !
Paul Volfoni : - Il a pourtant un air honnête.
M'sieur Fernand : - Éh, sans êtrefranchement malhonnête... au premier abord, comme ça... il a l'air assezcurieux...
Maître Follasse : - Il date du Mexicain,du temps des grandes heures... Seulement on a du arrêter la fabrication, y'ades clients qui devenaient aveugles... Alors, ça faisait des histoires...
Raoul Volfoni : - Allez... (Ils tchinnent...Suspicieux, ils n'osent pas goûter... Raoul se lance... Il accuse le coup...La voix brumeuse...) Ah, faut reconnaître... c'est du brutal !
Paul Volfoni : - (Trempant les lèvres...)Vous avez raison... il est curieux, hein ?
M'sieur Fernand : - (Sûr de lui...)J'ai connu une polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner... (Avale unebonne rasade... La voix fracassée...) Faut quand même admettre quec'est plutôt une boisson d'homme... Heu-heu !!!...
(Jean ressert illico... Paul Volfoni chiale...)
Raoul Volfoni : - Tu sais pas c'qu'y m'rappelle ?...C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de BiênHoa... pas tellement loin d'Saïgon... " Les volets rouges "...Et la taulière... une blonde commak... Comment qu'elles'appelait, nom de Dieu !?
M'sieur Fernand : - ... Lulu-la-Nantaise !
Raoul Volfoni : - T'as connu ?
Paul Volfoni : - J'y trouve un goûtd'pomme...
Jean : - Tiens ?... Vous avez sortil'vitriol ?
Paul Volfoni : - Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folasse : - Hé !
Paul Volfoni : - Il a pourtant un air honnête.
M'sieur Fernand : - Éh, sans êtrefranchement malhonnête... au premier abord, comme ça... il a l'air assezcurieux...
Maître Follasse : - Il date du Mexicain,du temps des grandes heures... Seulement on a du arrêter la fabrication, y'ades clients qui devenaient aveugles... Alors, ça faisait des histoires...
Raoul Volfoni : - Allez... (Ils tchinnent...Suspicieux, ils n'osent pas goûter... Raoul se lance... Il accuse le coup...La voix brumeuse...) Ah, faut reconnaître... c'est du brutal !
Paul Volfoni : - (Trempant les lèvres...)Vous avez raison... il est curieux, hein ?
M'sieur Fernand : - (Sûr de lui...)J'ai connu une polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner... (Avale unebonne rasade... La voix fracassée...) Faut quand même admettre quec'est plutôt une boisson d'homme... Heu-heu !!!...
(Jean ressert illico... Paul Volfoni chiale...)
Raoul Volfoni : - Tu sais pas c'qu'y m'rappelle ?...C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de BiênHoa... pas tellement loin d'Saïgon... " Les volets rouges "...Et la taulière... une blonde commak... Comment qu'elles'appelait, nom de Dieu !?
M'sieur Fernand : - ... Lulu-la-Nantaise !
Raoul Volfoni : - T'as connu ?
Paul Volfoni : - J'y trouve un goûtd'pomme...
Les dialogues de Michel Audiard
Viens de retouver le lien - merci Claude - un des meilleurs passage du film
Jean : - Tiens ?... Vous avez sortil'vitriol ?
Paul Volfoni : - Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folasse : - Hé !
Paul Volfoni : - Il a pourtant un air honnête.
M'sieur Fernand : - Éh, sans êtrefranchement malhonnête... au premier abord, comme ça... il a l'air assezcurieux...
Maître Follasse : - Il date du Mexicain,du temps des grandes heures... Seulement on a du arrêter la fabrication, y'ades clients qui devenaient aveugles... Alors, ça faisait des histoires...
Raoul Volfoni : - Allez... (Ils tchinnent...Suspicieux, ils n'osent pas goûter... Raoul se lance... Il accuse le coup...La voix brumeuse...) Ah, faut reconnaître... c'est du brutal !
Paul Volfoni : - (Trempant les lèvres...)Vous avez raison... il est curieux, hein ?
M'sieur Fernand : - (Sûr de lui...)J'ai connu une polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner... (Avale unebonne rasade... La voix fracassée...) Faut quand même admettre quec'est plutôt une boisson d'homme... Heu-heu !!!...
(Jean ressert illico... Paul Volfoni chiale...)
Raoul Volfoni : - Tu sais pas c'qu'y m'rappelle ?...C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de BiênHoa... pas tellement loin d'Saïgon... " Les volets rouges "...Et la taulière... une blonde commak... Comment qu'elles'appelait, nom de Dieu !?
M'sieur Fernand : - ... Lulu-la-Nantaise !
Raoul Volfoni : - T'as connu ?
Paul Volfoni : - J'y trouve un goûtd'pomme...
Jean : - Tiens ?... Vous avez sortil'vitriol ?
Paul Volfoni : - Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folasse : - Hé !
Paul Volfoni : - Il a pourtant un air honnête.
M'sieur Fernand : - Éh, sans êtrefranchement malhonnête... au premier abord, comme ça... il a l'air assezcurieux...
Maître Follasse : - Il date du Mexicain,du temps des grandes heures... Seulement on a du arrêter la fabrication, y'ades clients qui devenaient aveugles... Alors, ça faisait des histoires...
Raoul Volfoni : - Allez... (Ils tchinnent...Suspicieux, ils n'osent pas goûter... Raoul se lance... Il accuse le coup...La voix brumeuse...) Ah, faut reconnaître... c'est du brutal !
Paul Volfoni : - (Trempant les lèvres...)Vous avez raison... il est curieux, hein ?
M'sieur Fernand : - (Sûr de lui...)J'ai connu une polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner... (Avale unebonne rasade... La voix fracassée...) Faut quand même admettre quec'est plutôt une boisson d'homme... Heu-heu !!!...
(Jean ressert illico... Paul Volfoni chiale...)
Raoul Volfoni : - Tu sais pas c'qu'y m'rappelle ?...C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de BiênHoa... pas tellement loin d'Saïgon... " Les volets rouges "...Et la taulière... une blonde commak... Comment qu'elles'appelait, nom de Dieu !?
M'sieur Fernand : - ... Lulu-la-Nantaise !
Raoul Volfoni : - T'as connu ?
Paul Volfoni : - J'y trouve un goûtd'pomme...
Le dialogue complet, scène par scène, des Tontons Flingueurs:
http://ginisty.typepad.com/weblog/files ... gueurs.pdf
http://www.memoware.com/temp/200623_8/2 ... der_(.pdf)
http://ginisty.typepad.com/weblog/files ... gueurs.pdf
http://www.memoware.com/temp/200623_8/2 ... der_(.pdf)
Re: Les dialogues de Michel Audiard
Sauf erreur c'est dans ce film que l'on entend cette réplique que ne désapprouverait pas ce vieux Bill :claude a écrit :J'ai regardé hier soir 100000 Dollars au soleil.
"- Il n'a rien dit ?
- Quand les hommes de 120 kilos disent certaines choses, les hommes de 60 kilos écoutent."
Re: Les dialogues de Michel Audiard
Sauf erreur c'est dans ce film que l'on entend cette réplique que ne désapprouverait pas ce vieux Bill :claude a écrit :J'ai regardé hier soir 100000 Dollars au soleil.
"- Il n'a rien dit ?
- Quand les hommes de 120 kilos disent certaines choses, les hommes de 60 kilos écoutent."
Re: Les dialogues de Michel Audiard
Les Barbouzes
Texte défilant tout au début:
"Nous allons ouvrir pour vous les dossiers les plus secrets de l'histoire contemporaine. Les événements et les personnages de ce film sont tellement criants de vérité qu'il serait superflu d'en garantir l'authenticité. Mais ce témoignage est aussi une ode à la gloire de ceux dont on ne soulignera jamais assez le rôle joué dans l'épanouissement du respect de la personne humaine, de la liberté de pensée et du progrès social : " LES BARBOUZES" ... vulgairement appelés agents de renseignements."
Présentation de l'agent français Francis Lagneau (Lino Ventura) en voix-off
Voici donc Francis Lagneau, dit "Petit marquis", dit "Chérubin", dit "Talon rouge", dit "Falbala", dit "belle manière". Il est également connu dans certains milieux sous le sobriquet de "Requiem", dit "Bazooka", dit "la praline", dit "belle châtaigne". C'est curieux comme les gens sont méchants...
Présentation de l'argent ...,pardon l'agent suisse Eusebio Cafarelli(Bernard Blier) en voix-off
Citoyen de Genève, représentant des banques et dépositaire de la pensée neutraliste, voici Eusebio Cafarelli, dit "Le chanoine", entomologiste et esprit distingué. Son mysticisme, à la fois très hostile au rationalisme de St Thomas et à l'orthodoxie mécanique de la scolastique, le pousse parfois à des actions brutales que sa conscience réprouve. Mais, le meilleur des hommes ne saurait être parfait...
Présentation de l'agent allemand Hans Muller(Charles Millot) en voix-off
Compatriote de Goethe et de Wagner, voici Hans Muller, dit le bon docteur. Philologue, musicien et humaniste, chercheur assoiffé de vérité, auteur d'un ouvrage aujourd'hui introuvable "les points sensibles, ou la thérapeutique contre le mensonge".
Présentation de l'agent russe Boris Vassilief (Francis Blanche) en voix-off
Apôtre de la coexistence, Boris Vassilief, sujet très doué, surnommé dès son plus jeune âge trinitrotoluène, pianiste virtuose, pyrotechnicien confirmé, Boris est classé par ses supérieurs dans la catégorie des "esthètes turbulents".
Texte défilant tout au début:
"Nous allons ouvrir pour vous les dossiers les plus secrets de l'histoire contemporaine. Les événements et les personnages de ce film sont tellement criants de vérité qu'il serait superflu d'en garantir l'authenticité. Mais ce témoignage est aussi une ode à la gloire de ceux dont on ne soulignera jamais assez le rôle joué dans l'épanouissement du respect de la personne humaine, de la liberté de pensée et du progrès social : " LES BARBOUZES" ... vulgairement appelés agents de renseignements."
Présentation de l'agent français Francis Lagneau (Lino Ventura) en voix-off
Voici donc Francis Lagneau, dit "Petit marquis", dit "Chérubin", dit "Talon rouge", dit "Falbala", dit "belle manière". Il est également connu dans certains milieux sous le sobriquet de "Requiem", dit "Bazooka", dit "la praline", dit "belle châtaigne". C'est curieux comme les gens sont méchants...
Présentation de l'argent ...,pardon l'agent suisse Eusebio Cafarelli(Bernard Blier) en voix-off
Citoyen de Genève, représentant des banques et dépositaire de la pensée neutraliste, voici Eusebio Cafarelli, dit "Le chanoine", entomologiste et esprit distingué. Son mysticisme, à la fois très hostile au rationalisme de St Thomas et à l'orthodoxie mécanique de la scolastique, le pousse parfois à des actions brutales que sa conscience réprouve. Mais, le meilleur des hommes ne saurait être parfait...
Présentation de l'agent allemand Hans Muller(Charles Millot) en voix-off
Compatriote de Goethe et de Wagner, voici Hans Muller, dit le bon docteur. Philologue, musicien et humaniste, chercheur assoiffé de vérité, auteur d'un ouvrage aujourd'hui introuvable "les points sensibles, ou la thérapeutique contre le mensonge".
Présentation de l'agent russe Boris Vassilief (Francis Blanche) en voix-off
Apôtre de la coexistence, Boris Vassilief, sujet très doué, surnommé dès son plus jeune âge trinitrotoluène, pianiste virtuose, pyrotechnicien confirmé, Boris est classé par ses supérieurs dans la catégorie des "esthètes turbulents".
Re: Les dialogues de Michel Audiard
Oui
J'ADORE CETTE PRÉSENTATION !!!!
UN GRAND MERCI !!!!
J'ADORE CETTE PRÉSENTATION !!!!
Je la connais presque par cœur !claude a écrit :Voici donc Francis Lagneau, dit "Petit marquis", dit "Chérubin", dit "Talon rouge", dit "Falbala" ...
claude a écrit :les points sensibles, ou la thérapeutique contre le mensonge".
UN GRAND MERCI !!!!
Re: Les dialogues de Michel Audiard
Le texte intégral des Tontons Flingueurs:
http://www.atatheatre.com/textes/LesTon ... gueurs.pdf
Une analyse:
http://ibprof.free.fr/Edmusicale%20-%20 ... nalyse.pdf
http://www.atatheatre.com/textes/LesTon ... gueurs.pdf
Une analyse:
http://ibprof.free.fr/Edmusicale%20-%20 ... nalyse.pdf
Re: Les dialogues de Michel Audiard
Sympa, ça, merci !!
J'ai trouvé il n'y a pas longtemps (mais pas encore eu le temps de le lire) le bouquin de Simonin : Grisbi or not grisbi,
qui a donné le film .... je verrais la ré-interprétation !
j'avais déjà lu Touchez pas au grisbi !, mais là, c'est l'inverse, je n'ai pas vu le film
J'ai trouvé il n'y a pas longtemps (mais pas encore eu le temps de le lire) le bouquin de Simonin : Grisbi or not grisbi,
qui a donné le film .... je verrais la ré-interprétation !
j'avais déjà lu Touchez pas au grisbi !, mais là, c'est l'inverse, je n'ai pas vu le film