Bon, ce compte rendu, rédigé en direct avec cette chère Edith, au fur et à mesure des disponibilités.... est enfin terminé
Si vous avez des trucs à ajouter, ou que vous penser devoir être plus explicitées
, signalez-le ! Et ce qui ne vous va pas, faut le dire aussi ! On va encore me traiter de bavard !
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Vendredi
caoa54 passe la douane
Pour moi, Aigle, ce fut une aventure qui commença à la douane... Une demi-heure de queue, considérons que c'est normal... Rien à déclarer, à part un carton de Riesling acheté une heure avant. Les douaniers ne veulent pas le savoir. Ils préfèrent fouiller les bobs, feuilletés un à un, demandent même à voir dans le réservoir de GPL... Heureusement qu’ils ont abandonné l'idée ! Ca a quand même pris une heure.
Soirée tardive avec Masque de Jade
Du coup, je suis à la bourre pour arriver chez Masque, mais j'arrive à rattraper un peu mon retard et, malgré une erreur d'appréciation sur le repérage de ses TRES grands cyprès, on a le temps de profiter ensemble d'un super resto à Saint Jeoire (MERCI encore, Masque !), arrosé de "je sais plus le cépage de la bouteille !" et clos par une mémorable omelette norvégienne à l'échelle de Bill...
Soirée prolongée tardivement dans la découverte de sa collection, avec quelques premiers échanges à deux. Pour la collection de Masque, admirable ! Je ne suis pas prêt d'en approcher le centième ! Et pour les échanges, ils tournèrent nettement à mon avantage et je suis loin d'être roulé. Mais moi, avec ce que j'ai... que voulez-vous que je donne ?
Autre soirée chez Dan (
Dan tu me PM un vague texte ? )
Autres trajets ou étapes, que vous pourrez me faire insérer
Samedi
Pour Masque et moi, le trajet, pas très long, se passe dans de magnifiques paysages, sans doute inoubliables, mais... presque totalement invisibles dans le brouillard.
Arrivée à Aigle, présentations et installation
Un ou deux ronds points ont permis à chacun de parvenir à l'hôtel réservé par Cédric. Déjà, les Suisses sont là. Normal, ils connaissent la couleur de leurs panneaux, eux.
Avec Masque, on n'est pas en si mauvaise position ; la caravane partie des cavernes de Dan est bonne dernière. Problème d'Armagnac, paraît-il ?
On se présente... A part Para, on ressemble tous à nos photos ! Certains ont déjà bien des kilomètres communs au compteur.
Moi, je connaissais juste un peu Dan et Serge, j'avais sans doute aussi croisé Para... Souris, lui, découvre tout le monde. Peut-on dire que ce sont des retrouvailles ? En tout cas, c'est un moment d'une grande chaleur, plein d'émotion ! D'autres nouveaux amis, les Berguerand et les Zbinden sont sans doute impressionnés par cette effervescente prise de contact. Espérons ne pas les avoir affolés par nos manières de routards sans trop de complexes !
Ce sont donc des embrassades vigoureuses sur le trottoir de l'hôtel. Belle présence des descendances familiales, ce qui ramène la moyenne d'âge à un chiffre très avouable. Les enfants (à part « Little Jank » qui reste très discret) prennent vite le pouls, font aussi vite connaissance et s'installent dans une petite communauté de leur âge.
L'hôtel à l'ancienne est confortable. A ce moment là, nous ne sommes pas encore trop repérés, on a l'air pour les hôteliers, d'un groupe "normal".
A ce moment là, on imagine encore, peut être inconsciemment, qu'on pourra profiter de la terrasse sur la rue... Mais on prend quand même l'apéritif à l'intérieur...
La pizza chez ACC et Cédric
L'appart’ de Cédric et Anne Christine -qui prolonge comme elle peut la durée de vie des denrées - et la patience de ses enfants- en nous attendant- n'est pas difficile à trouver : c'est juste contre
la banque ! (Facile à trouver, une banque, en Suisse, y en a partout ! Le tout, c'est de trouver la bonne !). Mais Aigle n'est pas si grand, et les indications de Cédric étaient précises.
Cédric avait dit : "repas à ma charge". Ce fut une (ou deux, ou trois, ou quatre...) parts de pizza accompagnées de chou chinois... De quoi être nourri jusqu'au soir ! Et quand c'est une pizza des Chollet, c'est de la bonne pizza, pas de la pizza de pizzeria !
J'espère quand même que les voisins de Cédric étaient prévenus, ou mieux : sourds, car il y a avait bien du monde chez lui ! Et je suppose qu'Anne Christine en aura pour quelques bonnes heures à tout nettoyer ! Vous avez bien fait, chers organisateurs de génie, de ne prévoir que des boissons sans alcool !
En passant au confessionnal (chambre de Cédric et Anne Christine), où chacun paye le reliquat de son écot pour le week-end, c'est l'occasion d'admirer la collection des Chollet (je parle des Bob, pas des enfants qui, eux, courent entre les jambes et les pizzas).
Par la fenêtre, chacun son tour, on guette si une trouée de nuages va nous permettre de voir si ce sont bien des montagnes qui continuent au-dessus des vignes*. Mais pas de trouée ! On a bien fait de ne pas venir en avion !
* ah oui, Aigle : c'est, en résumé, une très belle petite ville suisse, avec un château, une torchère et plein de vignes. Y a aussi des taxis et des bus, mais on en parlera plus loin ! Il paraît qu'il y a des montagnes, mais nous, on a surtout vu des nuages!
Déjà des discussions fort intéressantes, des mises au point sur les mises au point, dans une grande courtoisie sommes toutes très animée, mais très amicale : le ton de la bonne humeur est donné pour les deux jours !
Para y va de sa petite installation sur le PC de la maison. Le PC en question a bien l'air de s'en être sorti ? C'est les jeux Atari, qu'il a mis...
Et ça se finit bien évidemment sur un cawa!
Bourse d'échanges
Retour à l'hôtel. Les nuages descendent. On ne veut pas le savoir... S'organise alors la bourse d'échanges dans l'arrière salle de l'hôtel. Ce qui fait qu'une caravane de cartons -dissimulant chacun un moranien plein d'espoirs de fortune- défile à travers la salle de café-restaurant. Un des messieurs installé pour sa bière digestive ne s'est pas remis de cette première déambulation exotique, et la sortie des même cartons, une heure plus tard, a bien failli l'achever ! Jamais vu des yeux écarquillés comme ça !
Chacun étale ses bouquins sur les tables ; on voit qu'il y a des habitués de ce genre de chose ! J'admire aussi la variété des listes de recherche qui fleurissent tout à coup dans les mains fébriles. L'Europe n'est pas passée par-là, aucune harmonisation !
Même s'il n'y a rien d'exceptionnel (ou alors ça s'est passé en dessous des nappes à carreaux, discrètement), pas mal de monde trouve des
petits bonheurs, ce qui bien le but, non ? Tarifs sympas, approchant parfois du zéro symbolique, pour sceller une amitié et conclure une affaire sans courir désespérément après la monnaie.
Comme r'débuttant, je suis sans doute celui qui achète le plus, mais guère en Bob... Pour finir, je déleste Souris d'un bon paquet de MJ non BM, pour moi... et pour Jean Yves. Je réussis quand même à vider un tout petit peu mes stocks, ce qui me permet de retourner dans les cartons de Souris pour vider mon porte-monnaie, décidément trop lourd... Chacun récupère aussi, en parallèle avec ces échanges ces livraisons presque oubliées, marchandises passées par des circuits à peine avouables pour ne pas nourrir les postes et banques qui sont un tel frein à nos envies d'"échangeurs"... Little Jank commence à étudier les côtes des Bob. Souriceau se lance dans des sondages d'opinion... Mais peut-être se lancera-t-il plutôt dans une carrière sportive ?
Promenades : Vignes ou ville ? (il me faudrait des infos des ceusses qui préférèrent le shopping)
Avant qu'on nous emmène dans les mines de sel (pourtant, on n'avait encore rien fait de mal !), on a un peu de temps libre et des petits groupes s'égaillent dans la ville ou les vignes environnantes (en tout bien, tout honneur (quoi que...).
Quelques panneaux à l'exotisme croustillant nous prouvent sans l'ombre d'un doute que Cédric a un sacré humour, car certaines inscriptions sont, pour des
non-Suisses très propres à des jeux de mots... Il y en a même où le jeu de mot n'est pas de notre fait, même pas de celui de Dan. Je n'oserai pas mettre la photo de ce panneau où notre ami le pseudo Clairembart pose sous une inscription officielle, un nom de vin qui est en même temps le nom de la cave de ce dernier. Cédric me précise que les panneaux bruns chez eux sont les panneaux à caractère culturel... Si vous voyiez le panneau... J’n'ose pas mettre la photo...
Tour du château féodal d'Aigle, au milieu des vignes, rêves d'y organiser une nouvelle rencontre, mais serait-ce dans nos prix ?
Qui aura vu ces bornes d'incendie déguisées en petits bonhommes par le geste d'un artiste de rue ? Cédric a précisé : d'abord sauvages, à peine tolérées, elles sont aujourd'hui presque un art de la rue...
Re rendez-vous à l'hôtel - Départ vers les mines
L'heure du rendez-vous approche... Retrouvailles à l'hôtel. Personne ne manque. On s'habille chaudement. Quelles voitures prendre, certains sont venus seuls dans la leur, on va
covoiturer ? Ben non ! Saint Cédric a tout prévu ! Pour qu'on puisse se
désaltérer sans mesure, il a réservé... des taxis ! Un beau taxi, genre espace s'échoue le long du trottoir. Montez ! dit Cédric... Personne ne le croit. En voilà un deuxième, puis un troisième ! Si ! Si ! C'est pour nous ! On est bien obligé d'y croire, les chauffeurs nous poussent dedans. Les sièges se remplissent quand même... Les derniers à trouver une place -les moins calmes, peut être???- sont dans le troisième taxi. Pauvre chauffeur ! Pas d'enfant... Certains se lâchent
un peu question "sujet de discussion" et "vocabulaire"... Du fin fond du véhicule, on voit le chef de ce sympathique conducteur s'agiter de rires nerveux et incrédules ! Sans doute n'a-t-il pas pu croire ce qui lui arrivait ? Ce ton est vite dépassé par de l'encore pire et tout le monde est éclater de rire. Sauf peut-être Dan, car comment rire quand on cause tant !?
On attend le train mais on visite les mines à pied
Tiens, quelques gouttes... Le temps se gâterait-il ?
Quelques moments à attendre le départ du train... Les gamins surexcités font dégager les rails... Les adultes, sont
bien sur indifférents à tout à ça, eux, n'est-ce pas... Tout à coup, une alarme stridente, tout le monde se pousse et laisse la place à un petit train qui sort de la gueule de la mine... une sorte de boyau à peine suffisant pour cette petite loco électrique et ces wagons d'aluminium qui ressemblent plus à des saucisses à roulettes qu'à l'Orient express... (quoique des saucisses en aluminium...)
Le train décharge une brouettée de touristes. Même pas des Moraniens ! Et puis eux, ils ne vont pas manger ! na na na nanère !
Nouvelle alarme, deuxième train qui sort... Est-ce pour nous ? Tout le monde s'avance, une guide s'approche de nous et Cédric nous explique que le train, ce sera pour plus tard. Nous avançons donc vers une autre entrée de mine, une vraie entrée de mine de Western, avec les poutres et tout ! Premiers coups de flashes.
Les galeries semblent bien confortables, le couloir souterrain sinue quelques temps, pas bien longtemps sous la montagne pour déboucher dans... une vraie salle de spectacle musée, un petit amphithéâtre taillé dans le roc. Là diaporama avec animation d'une maquette en relief qui nous explique l'histoire et les techniques de ces mines... Un exemple exemplaire de la muséographie moderne : éducatif, instructif et efficace !
Puis marche à pied dans les galeries de la mine, en commençant par de grandes salles inondées qu'on passe sur des passerelles, un vrai gruyère cette montagne... Enfin on va embarquer dans le train tant attendu. Au choix, on peut s'enfiler dans la caisse des wagons (claustrophobes, s'abstenir) où on s'assoit transversalement sur un banc unique, ou alors sur l'unique siège de chaque extrémité : Là, on profite à fond du bruit, du vent et des odeurs souterraines, mais le claustrophobe ne sera pas épargné, car il verra le peu de place qui reste entre les voitures et le rocher (souvent moins de 5 cm !)
Des escaliers raides avec des marches que presque tout le monde a compté, mais dont je ne me rappelais plus le nombre (70 dixit Cédric). J'imagine que les pauvres gars qui remontaient les rochers sur leur hotte n'oubliaient pas ce genre de détail, eux...
Une galerie en escargot, dite le colimaçon.
Des stalactites de sel de 5 ou 6 mm de diamètre et de 2 ou 3 mètres de long...
Des tuyaux de mélèze branchés sur un soufflet pour aérer les mineurs.
Des tuyaux de mélèze branchés à des pompes pour évacuer la saumure
(C'est sans doute pour cela qu'à la surface, les mélèzes ont été remplacés par des vignes)
Un petit chemin de fer sans fer, puisque en bois : C’est une espèce de petit chemin de roulement fait de deux planches parallèles (pour les roues !) entre lesquelles il y a un espace pour un fer rond sous la berline pour le guidage de celle-ci. On a essayé de pousser : ouh là là...
Repas dans les mines
Sans transition, on arrive dans la grande salle des fêtes qui est une nouvelle grande salle ronde, avec des tableaux aux parois, des tables avec nappes. Sur une estrade, les fours à raclette nous attendent.
Les serveuses souterraines nous proposent les vins du coin en apéritif, ce qui redonne un peu de couleur aux joues pour la photo de groupe. On s'attable, les assiettes de raclette se succèdent, agrémentées de cornichons et d'oignons effilés en salade avec une petite sauce locale ("French dressing améliorée"), assiettes arrosées des nectars locaux, blanc ou rouge.
Et un dessert qui fit descendre tout ça sans problème : glace vanille sous des raisins marinés à la lie.
Il ne fait pas si froid pour ce monde souterrain... 17° plutôt supportables... Le début de repas se passe pour plusieurs en Tshirt. Seule la fatigue du soir leur fera remettre une petite laine !
Cédric avait négocié une soirée jusque minuit, mais plusieurs convives avaient amené leur progéniture qui criait fatigue, ce qui était bien compréhensif ! Retour vers le train qui nous attend sagement... avant de prendre le départ dans une unique courbe d'une raideur insoupçonnable. Après une ligne droite de quelques kilomètres, la nuit est là, qui nous attend. Il ne neige toujours pas.
Petite attente de nos trois fidèles taxis. Quand on va pour s'y asseoir, le chauffeur du troisième véhicule repère
son groupe et nous interdit de monter dans la voiture de ses collègues :
-Non ! Non ! Ma voiture, c'est celle là !
Uniquement pour ne pas le décevoir, bien sur, nous reprenons la conversation au niveau où nous l'avions laissée, orchestrée de main de maître par l'ami dan, bien placé au centre de la voiture.
(N'empêche Cédric, c'est très très bien, cette idée du taxi après un arrosé repas ! Une habitude à prendre dans d'autres contrées !)
Le retour à l'hôtel est donc des plus "gais" et il nous faut faire un certain effort pour ne pas déclencher une intervention des képis locaux pour tapage nocturne ! Un certain effort aussi pour quitter notre cher troisième chauffeur de taxi, qui n'oubliera pas ces deux trajets ensemble (Dan, j'espère que tu lui as laissé ta carte !).
On s'engouffre dans l'hôtel... Certains ont des enfants à coucher. C'est donc l'heure de profiter des dernières minutes d'ouverture du café de l'hôtel... Conversations, commentaires continuent...
Mais ces braves gens d'hôteliers ont droit à leurs horaires. A minuit, il faut nous replier dans les étages. Les troupes se dispersent un peu, mais un dernier carré continuera à commenter le monde de Bob et d'autres passions de lectures et BD jusqu'à une heure et demie. C'est quand même pas si souvent qu'on est ensemble, non ? Y faut en profiter ! On a quand même failli y passer la nuit, mais il fallait être un peu raisonnable quand même... Ces derniers bavards espèrent ne pas avoir troublé leurs amis qui cherchaient les bras de Morphée dans les chambres attenantes !
Extinction des feux : il ne neige toujours pas, mais qui imaginerait alors qu'il pourrait neiger ? Cédric y pensa un peu, semble-t-il, puisqu'il se relèvera à l'aube pour une séance photo dans les rues, les vignes et le château !
Dimanche
Matin sous la neige !
Il n'y a pas que Cédric qui se lève tôt. Quand on vient si loin, ce n'est pas pour traîner au lit... Volets ouverts : Il a neigé, euh... il neige encore ! Plusieurs Moraniens impriment donc leurs traces de pieds sur les trottoirs enneigés. Quelques photos en découvrant le centre ville sous cette couche blanche inattendue.
Inattendue aussi, la rencontre avec
notre chauffeur de taxi qui me salue avec un grand sourire !
Neuf heures, les patrons de l'hôtel sont venus exprès pour nous, pour notre petit déjeuner. Comme si on n'avait rien mangé la veille, tout le monde y fait honneur.
Commentaires, bien sur, de la mine et de la neige.
Puis discussions dans l'hôtel... Là, on parlera de bien des choses, mais plus guère de moranisme... Mais la richesse de cette conversation n'a eu d'égales que la diversité des opinions et la tolérance entre nous...
Départ pour le restaurant de Cédric
Malheureusement, Kijang doit nous quitter pour reprendre la route de la région parisienne... Avec la neige, il ne peut attendre la fin du repas prévue à 15h27 (à peu près).
Quand il ne prépare pas des pizzas pour 25 à la maison, quand il n'écrit pas des histoires de champignons microfilmés, Cédric est cuisinier. Il va nous emmener à son lieu de travail... et de dégustation.
D'abord, il faut aller prendre le bus pour la gare, pas pour prendre le train, mais parce que le resto est près de la gare.
Qui a commencé ? Personne n'avouera ! Je ne sais même pas si ce n'est pas moi ! On va dire que c'est un gamin ! Comme il y a de la neige par terre, c'est trop tentant. Dans les rues d'Aigle, une bataille de boules de neige fait alors rage : tirs tendus, tirs en cloche, tirs à paquets portant, ricochets, toutes les techniques sont bonnes. Cela dure jusqu'à l'arrêt de bus. Le bus, un Renault flamblant neuf aurait du être la fierté des Français : il s'abaisse pour qu'on y monte, il tient la route super bien sur la neige... mais... il fuit, il y a des gouttières dedans
Le plus dur à ce moment là, c'est d'empêcher Dan de reprendre la conversation abandonnée dans le taxi de la nuit... C'est qu'il y a des dames âgées, pomponnées et tout, dont les chastes oreilles ne sont pas prêtes à tout entendre...
On longe le lac... Tiens, il y a des arbres au milieu du lac... N'empêche, le pauvre Cédric, il n'habite pas à côté de sa cuisine !
Le restaurant de Cédric (6 étoiles au guide BM)
Tout le monde n'avait pas compris que c'était LE restaurant où Cédric exerçait son art... On a même eu peur un moment qu'il ne se sauve aux cuisines, comme pour le mariage de son beau-frère... Mais non, il va déguster avec nous.
Le menu est indescriptible de bonheur, excellent et exotique à la fois : crudités très variées autant que les sauces qui les accompagnent. Et les rations sont copieuses !
Quand le plat principal arrive, entrecôte à la sauce "Café de Paris" et petits légumes variés, aussi travaillés que les entrées. Et attention, une entrecôte pré-émincée, sans une once de graisse ou de nerf ! Cédric, l'air de rien, nous annonce que ce n'est que "le premier service" et qu'il y aura la "repasse" ou "deuxième service", c'est à dire que quand on aura fini cette portion, on pourra en avoir une autre ! Ceci, pour manger chaud ! Là, s'infirme la réputation des hommes qui reprennent des plats et des dames qui se privent pour la ligne ! Quelques coups d'œil par les fenêtres... Il neige toujours...
Dessert inoubliable, sauf que je l'avais zappé dans ce compte rendu : Il nous faut la recette !
Recette du dessert à fournir par Cédric
Calculs des itinéraires les moins mauvais... mais on cause encore de bien des choses, plus ou moins moraniennes.
Remarquons au passage que Cédric, à ce moment, essaye un instant de se la jouer "Dan" avec son Anne Christine, mais que cette dernière ne se la laisse pas jouer avec la patience de madame Danette !
En tout cas, Cédric, bravo à toi pour ces choix !
Et bravo à tes collègues pour la qualité de leur travail ! Comme Français, je peux te dire qu'on a du mal à trouver ça au pays dit "de la gastronomie»
Je ne sais pas si tu as négocié les prix, mais vu ce qu'on a payé pour le week-end, ça valait plus que largement le coût !
Je n'ai toujours pas retrouvé à quel acteur ressemblait ton chef !
Triste séparation : la fin d'une fête
Retour en Bus (je ne sais pas si c'était le même mais il fuyait toujours du plafond !)
Revenus à l'hôtel, sans être pressés de se quitter, nous allons vite au parking... Dégagement des voitures (15 bons centimètres sur les toits et pare brise). "Au revoirs" à la fois émouvants et un peu pressés... Que va-t-on trouver sur la route ?
Jusqu'au bout, Cédric sera la précision même : aucun problème pour trouver notre route dans Aigle.
J'imagine qu'au départ de notre caravane, les Chollet ont du sentir comme un vide...
Retours neigeux...
Je ne vais pas reprendre les commentaires des premières pages de ce topic, qui ont bien leur place là haut, ordonnés chronologiquement...
Moi, pour ce que j'en dis... ©