La dernière aventure de Roberto Moreno
D'accord avec Sun : dans Murder Party on meurt surtout d'ennui ; pas d'accord avec lui sur la qualité de l'écriture.
Dès la 1ère page une énorme PHÔTE d'orthographe, suivie d'un usage catastrophique du verbe être, puis d'une erreur de concordance des temps.
Quel que soit l'auteur de la nouvelle, je m'autorise à lui signaler que le verbe être qualifie un état et non un mouvement. Ce n'est déjà pas bien joli de dire "il a été à Sienne" pour "il est allé à Sienne". L'écrire c'est impardonnable.
Et puis, non, une écriture relâchée, ne fera jamais mon bonheur. Non plus qu'un mauvais pastiche d'Agatha Christie : on attend Poirot mais on ne fait que poireauter en vain. A la fin rien n'arrive. Rangez votre Poirot c'était du Godot.
Ce n'est pas le plus grave, qui reste que le héros de cette aventure n'a de Bob Morane que le nom. Physiquement non décrit ( une loi du genre BM pourtant, non ? ), sans aucun de ses comparses habituels, n'ayant des habitudes du héros que celle de conduire une Jaguar Type E, le principal personnage de cette nouvelle ressemble surtout au gars à lunettes noires que représente la jaquette de couverture : il est transparent, ce pourrait être n'importe qui.
Il me semble que c'est d'ailleurs tout sauf un hasard si l'autre principal protagoniste de l'histoire ne l'appelle pas Bob mais Roberto et que les autres personnages l'appellent Moreno. Le nom de Bob Morane c'est dans le titre qu'il faut aller le chercher, dans le texte Bob est un autre.
Il est assez probable que l'auteur, encore une fois quel qu'il soit, s'est amusé. La victime de Murder Party c'est ... Bob Morane, proprement escamoté. A la trappe Bob ...
Après Les perles de l'Oncle Robert ( HV, à tous les coups ), Roberto ( CC, j'en parierais ) : l'exercice de dégommage est intéressant ... Plaisant ? A chacun d'en juger selon son goût
pour l'inedit 
En tous les cas, ils font tout, pour... 
