![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
bon, tout à l'heure je vais chez internity acheter un balladeur mp3 pour ma gamine. j'en repère un, tout bien, pas cher. le vendeur va me le chercher, le bipe, et s'exclame:
- stock à 0, c'est pas normal, foutredieu ! (je personnalise un peu)
- c'est à dire, mon brave ?
- ben... l'ordinateur me dit qu'y en a pas en magasin, pourtant j'en ai un !
- qu'à cela ne tienne, honorable fils du soleil levant (ouaip, c'était une face de citron, les même qui nous ont attaqué lachement à pearl harbor), rentrez le en stock pour que je puisse l'acheter.
- faut que j'appelle mon chef
- faites-donc.
Jusque là, j'avais concervé un calme olympien. le chef, qui en fait était un sous-chef, se pointe, vérifie, et confirme les dires du vendeur: le mp3 qu'il tient dans sa main n'existe pas réellement, puisqu'il n'est pas en stock. C'est un baladeur virtuel, en état de vibration. Faut attendre demain que le chef-chef revienne.
- Bon, proposai-je vaguement saisit d'un coup de chaleur, je vous le paye maintenant, et vous vous démerdez ensuite avec votre stock ?
- Halte là, sympatique et rusé acheteur (comme quoi malgré sa fourberie, le sous-chef était un fin analyste de la nature humaine), on ne peut faire ainsi, seul le grand chef des chefs peut modifier un stock !
Je me passais la main dans les cheveux, en signe de perplexité.
- S'il existe pas, alors il est gratuit. au pire, on coupe la poire en deux et vous gardez la moitié, ni vu ni connu.
Je sentais que le bridé était tenté (l'asiate est débrouillard, y a qu'à voir comment Ming a réussi professionnellement), mais l'autre, occidental borné, ne voulut rien entendre.
- alors, on fait quoi ?, demandai-je avec un rictus
- On peut pas vous le vendre, fit le jaune. Hein, on peut pas le vendre ?
- On peut pas le vendre !, répondit le crétin palichon.
- On peut pas vous le vendre, répéta le pourtant vendeur, désolé (d'autant plus qu'il s'agissait d'un appareil made in japan)
j'allais répéter, sur un ton qui ne laissait aucun doute sur mon intention de revenir nuitament faire subir à l'officine louche le sort d'une vulgaire paillotte corse, "vous pouvez-pas me le vendre", mais je voyais venir la réponse.
je tournais les talons, vaincu, mais finalement gagnant: j'ai failli acheter un mp3 qui n'existait pas ! il aurait surement pas marché...