Montréal, 15 août, 20h55
FÊTE DE L'ACADIE (2e partie)
Tout ça me rappelle des tas de bons souvenirs, dont une histoire que je ne peux m'empêcher de raconter...tout en douceur.
Alors, nous sommes à la Noël 1977, moi au tout début de la vingtaine. Je viens d'arriver à l'Île-du-Prince-Edouard dans la famille de ma compagne d'alors (celle que tu sais, Bomo). Une famille de quatorze enfants, tous plus ou moins musiciens. Plus les parents, amis et "ceux-qu'on-sait-pas-c'est-qui". L'après-midi, tout le monde se repose avant les festivités de la soirée. Toutes et tous regardent distraitement la télé. Un médecin y explique une nouvelle chirurgie visant à...hum!...augmenter la dimension d'un organe masculin que je n'ai pas besoin de nommer ici.
Je suis atrocement gêné, bien entendu. 14 enfants, avec une majorité de filles que je ne connais qu'à peine. À ce moment, une d'entre elles fait, à voix haute et claire -et avec l'accent chantant de l'Acadie:
"C'est pas la size qu'est important
C'est le way que tu le handle!"
Wouahahahahahaah! J'en ris encore aux larmes aujourd'hui, après tout ce temps!
C'était une époque fabuleuse pour la musique acadienne et cajun. J'accompagnais, en tant que jeune guitariste, les E.B., A.A. et aussi bien sûr Zachary! Que de merveilleux souvenirs. Ça a quand même du bon, la jeunesse, après tout.
LAISSE LE BON TEMPS ROULER!
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)