Bonjour à tous les amis
J'ai reçu la semaine dernière en provenance de l'Age d'Or la nouvelle mouture des "Cavaliers de l'Apocalypse" et hier après-midi j'ai lu en parallèle les deux versions.
Sans prétendre être exhaustif (d'autres s'en chargeront probablement) voici ce que je peux en dire :
- Toutes les fautes d'orthographe et de syntaxe ont été corrigées
et ce n'était pas une mince affaire !
- Un certain nombre de phrases ont été retouchées et améliorées ;
- Une scène a été remaniée (pp.93/94 de la nouvelle version, correspondant à la page 89 de la première) et ainsi mise en concordance avec la scène décrite page 85 (nouvelle version), côté Erudits. C'est bien, mais dans ce cas, il aurait fallu enlever la phrase reprise de la première version, qui ne veut désormais plus rien dire
- Puisque le roman était remanié, pourquoi ne pas en avoir profité pour enlever au début de chaque chapitre le petit résumé, destiné au départ à faire le lien entre les fascicules ?
- Un "épilogue" a été ajouté, pas désagréable d'ailleurs car Bill, absent de l'aventure, est revenu. On notera que nos héros sont toujours aussi forts : Bob met encore hors de combat deux adversaires armés comme des porte-avions (on a l'habitude) mais Aristide et Jérôme eux aussi terrassent leurs agresseurs (assez proches de Terminator)
Et surtout, surtout : cet épilogue laisse augurer une suite ! donc tous les Moranomaniaques ne peuvent être qu'intéressés
Pour finir - est-ce le fait qu'il n'y a plus de fautes d'orthographe, ou est-ce que je deviens vraiment trop indulgent ?- et si l'on pose en principe que Bob est vraiment trop fort pour ses pauvres adversaires, cette relecture des "Cavaliers de l'Apocalypse" ne m'a pas déçu du tout
Ah oui ! encore un petit détail : un des méchants s'appelle Branson et l'héroïne Julia Masterton.
Dans "L'énigme du Pôle" nous avons Grandson et dans "le syndrome Chronos" de Chris Corthouts (p.257) un certain Graham Masterton ...
Amitiés à tous d'Aristide Hergé
"Les deux seuls sentiments que l'homme ait jamais inspiré au policier sont l'ambiguïté et la dérision" (Eugène-François Vidocq)