L'autre jour, au lendemain de la raclée contre la Hollande, je voulais écrire :"Et un, et deux, et trois, et quatre..."
La panne du forum m'en a empêché, mais je vais me rattraper en titrant : "Et cinq, et six !"
Lamentable, honteux, les mots manquent - mais ce n'est pas nouveau et l'issue de cette compétition était prévue depuis longtemps.
Alors, à qui la faute ?
Du côté des joueurs, on peut quand même s'étonner que ces types, dont beaucoup jouent dans des clubs étrangers où ils font des étincelles, ne valent plus une cacahuète quand ils jouent en Equipe de France ...
Peut-être que l'appât du gain (et des sommes honteuses qu'ils perçoivent quand on pense à tous ceux qui ont faim

) est supérieur à l'honneur de porter le maillot tricolore ? Pourtant, je peux vous garantir, pour l'avoir vécu, que le sentiment de fierté qu'on éprouve à ce moment-là, surtout à l'étranger, est le plus bandant qu'on puisse connaître !
Je crois surtout que lorsqu'on met à la tête d'une équipe nationale un guignol comme Domenech, ça doit arriver
Je disais l'autre jour que depuis Mémé Jacquet, on n'avait eu que des buses (Lemerre et Santini) mais alors Domenech, dans le genre, il est gratiné ! Et en plus il se croit malin ! Et pour finir, il profite de cette occasion pour donner dans le people et faire part de son mariage avec son animatrice de télé

Vraiment nul !
Et pour couronner le tout, les excuses au soir de la déculottée Batave : "leur gardien n'a rien laissé passer" (il me semble que c'est son boulot, non ?) et enfin : "l'arbitre ne nous a pas fait de cadeau" ou "ils ont profité des largesses de l'arbitre" (je ne me souviens plus exactement). L'excuse la plus nulle, la plus misérable entre toutes, celle qu'on emploie pour tenter de cacher son incompétence : c'est bien connu, c'est la faute de l'arbitre, ce pelé, ce galeux ! (Ca aussi, je connais bien !)
La mauvaise foi de M. Domenech n'a d'égale que son incompétence : il doit partir ! Et sans parachute doré !
Amitiés à tous d'Aristide Hergé (assez remonté sur ce coup-là)
"Les deux seuls sentiments que l'homme ait jamais inspiré au policier sont l'ambiguïté et la dérision" (Eugène-François Vidocq)