Cette année en montant à Bruxelles nous avons fait un détour par Tournai.
Tournai où se trouve le musée de la marionnette. J'ai garé la voiture dans la cour jusqu’au moment de partir dans l’après-midi après avoir visité, à pied, ce que nous avait conseillé Jannick (enfin pas tout, car nous n’avions pas trop le temps, il fallait venir sur Bruxelles, ensuite).
D’abord donc, visite du musée. Accueil sympa et surtout formidables pièces prêtées par Henri Vernes.




Ses marionnettes sont très belles.
Ensuite visite des salles où il y avait les maquettes de Jannick Dennis. Nous en connaissions déjà quelques unes mais l’inventivité, la créativité et le travail que cela représente nous ont laissés admiratifs. Je ne m’imaginais pas que certaines étaient aussi grandes (Par exemple°: "La guerre des baleines" et "La pyramide des ratapignatas" que nous découvrions, elle°!).

Bien sûr, je me suis arrêté devant « la mienne » (Je vous laisse deviner). Je plaisante, bien sûr…

Puis visite de l’étage, où sont exposées des marionnettes figurant dans des émissions de télévision. Celles-ci n'avaient rien à voir avec H. Vernes, mais ce fut amusant de les découvrir et de les contempler de près, "en vrai"…. Certaines nous étaient fort connues, d'ailleurs.
Nous avons déjeuné, puis nous primes toujours à pied la direction de la maison où vécu H. Vernes, le long de l'Escaut (Maison qui fait le coin, couleur crème, portant un graffiti jaune). Elle porte sur l'un de ses murs, la fameuse plaque rappelant le "passage" de l'auteur en ces lieux lorsqu'il était jeune. En cuivre, maintenant fortement oxydé, celle-ci n’est presque plus lisible. A la mairie, un personnel ne peut donc la nettoyer de temps en temps. Honte à eux…


En revenant arrêt à "la plus grande" bouquinerie où nous avons fait quelques achats.
Enfin, reprise de la voiture pour nous rendre à la rue Bob Morane.

C'est un bien bel hommage rendu, par la ville de Tournai, à H. Vernes. Malheureusement à l’autre bout de la rue, le poteau se dressait tout nu. Encore une fois la plaque avait été volée. Faut dire qu’elle n’est fixée que par deux malheureuses vis. Il faudrait la souder, et encore, les gens mal intentionnés, les collectionneurs malades la déroberaient avec le poteau…

Quelle fierté que de voler pour se constituer sa collection°? Jusqu'où peut aller la bêtise humaine°? D'autres avant nous se sont posé cette question, sans qu'ils aient pu y répondre.
C'est dans cet état d'esprit, avec un peu de déception en nous, que nous prîmes la route vers Bruxelles, mais quand même heureux d'avoir vu, ou revu, tout cela.