Voila le fameux compte rendu

j'espére qu'il vous plaira
Compte rendu d’une journée d’exception
au Château de Rosières
Du 31 Décembre 2004 au 1 Janvier 2005
Tout commence par une journée marathon : couché très tard à 3h le vendredi matin à cause d’une petite surprise préparée par Serge 3D pour la soirée projection du Samedi en fin de soirée ; levé à 9h et déjà le tél. pour l’organisation de la réception du vendredi soir, pendant ce temps Serge 3D termine ses préparatifs. Repas vite expédié, et départ pour le château afin d’accueillir les premiers arrivants.
C’est Gribouille qui arrive en premier et je l’emmène au gîte ; retour au château aussitôt après pour attendre les autres. Pendant ce temps je mets au point les derniers détails avec le seigneur des lieux, surtout l’entrée en scène qui réservera une petite surprise ? !
Là, tout se précipite : arrivée d’Indiana Seb et sa charmante Andréa ( jeunes mariés depuis peu ! ) à qui j’ai réservé une suite au Château, avec la complicité des membres présents de ce Forum ; peut-être de cette instant naîtra un petit Rosier ou une petite Rosiéres venu des limbes du temps. Tout se précipite encore : arrivent Parazythum, Tithouan, Telly, bien sûr accompagnés chacun de leur charmante dame. Puisque nous ne pouvons accéder à l’intérieur du château avant l'heure prévue ( 20h ! ), je les emmène en gîte. Ensuite coup de fil de Claude Decnopt et Gina ( L’Âge d’Or ) qui sont perdus dans les brumes de la région à quelques lieux, et je vais de ce pas à leur rencontre. Arrive aussi un autre moranien du club Bob Morane, Hervé et sa compagne venus de Nantes, ils sont venus grâce à la revue REFLETS.
A partir de là, tout va basculer dans le tourbillon du temps. Jugez vous-même : la plupart des invités étaient costumés d’époque ! Et avec la complicité de la Patrouille du Temps et du professeur Clairembart ( Dan ), les invités vont se retrouver en plein 14éme Siècle pour y rencontrer un bien étrange personnage : mais de qui s'agit-il ?
Pour ne pas effrayer le voisinage, la PT pose son vaisseau temporel dans un petit bois à quelques portées de flèches de notre étrange rendez-vous, et nous nous retrouvons tous dans cette imposant fief, celui du mystérieux personnage qui l’habite - juste entre la Franche-Comté et le Comté de Bourgogne - et dont il est le gardien. Tous les invités se retrouvent alors dans l’enceinte du château, devant l’entrée principale de la demeure médiévale pour y être accueillis par les maîtres des lieux.
Et là tout se déchaîne. Un feu dans un cubilot nous accueille, ce à l’entrée principale, et deux gardes en armes parlant le "françois" nous demandent de montrer patte blanche. Puis soudain, descendant l’escalier qui mène à l'étage de la digne demeure, surgit un étrange personnage qui vient à notre rencontre, il est monté sur des échasses et est tout de noir vêtu : le bouffon du seigneur des lieux . Pendant ce temps, cracheur de feu et jongleur avec torches enflammées évoluent devant les invités ébahis.
Après avoir admiré le savoir-faire des accueillants, une demi-heure environ, les invités sont conviés à pénétrer dans ces lieux chargés d’histoire. Après la montée de l'escalier dont les murs sont couverts de fresques d’époque, tout le groupe pénètre dans l’immense salle à manger du château et s'y installe. Là, depuis une pièce avoisinante, un brouhaha résonne malgré l’épaisseur des murs ; de grosses voix se font entendre, et soudain la porte s’ouvre, un seigneur apparaît avec sa troupe, tous en habits d'époque. Interloqué, le seigneur s’arrête et regarde avec insistance toute cette assemblée inconnue pour lui ! « Que diantre ! s’exclame-t-il , mais qui sont ces gens ? » , soudain son regard s’arrête et se fixe sur moi : « Je comprends tout, clame-t-il de sa voix tonnante, Professeur Clairembart ! » ; puis s’approchant de moi avec un clin d’œil complice « Encore un coup de la Patrouille du Temps ! ». Faisant face à ses invités, il se présente …
à partir de cet instant j’arrête mon compte-rendu, me souvenant qu’à l'époque médiévale, avant de repartir pour notre siècle, un parchemin avait été caché, ( complicité avec le seigneur de Moran ). Je vous laisse à la lecture de ce parchemin du XIVè siècle retrouvé début janvier 2005 - à notre siècle donc - à l’endroit que m'avait mentionné avant de nous voir repartir de son siècle le seigneur Robert de MORAN .
Voici la traduction de ce parchemin - malheureusement incomplet - datant du XIVè siècle, découvert début Janvier 2005 au château de Rosières ; il reconstitue - traduit du Latin - des extraits du journal personnel de Robert Comte de MORAN, Baron de la Capelle, seigneur de Créon et de Rosières.
# Baron de Bretagne , mon ancêtre Robert 1 partit pour le voyage Outre-mer,
accompagnant Godefroid De Bouillon et Raymond De Saint-Gilles. Une fois le royaume chrétien de Jérusalem fondé, ma famille s’installa à Saint Jean d’Acre et je suis le dernier du nom à y être né ……….. ( incomplet )………….
L’année 1291 de l’incarnation de notre seigneur Jésus nous contraint de quitter Acre lors de la chute de la ville, qui dernière fus prise malgré l’héroïsme de ses défenseurs.
J’avais 20 ans et j’étais un parfait « poulain » élevé et éduqué au milieu des sciences grecques, arabes et juives ; je ne voulais ni ne pouvais revenir en Occident ou rien ne m’attendait, je partis donc en direction de l’empire du grand Khan, sur la route de Samarkand . Je restais huit années au service du Khan Koubilaï , y croisant régulièrement un marchant Vénitien du nom de Marco polo ……………….. ( incomplet )…………….
J’ai laissé une longue relation de mes voyages que j’ai nommée « Reflet d’Orient, rédigée une fois revenu au royaume de France, couvert de richesses et accompagné de lettrés ……….( incomplet )…………..
Me voila maintenant capitaine de nouvelles compagnies que le roi Philippe a créées…………( illisible ) ………………….
Mais arrivé à ce point de mon récit, il me faut conter une bien étrange aventure qui nous arriva en mon castel de Rosières, il y a quelques jours de la nuit de la Saint Sylvestre ….Je rentrais après vêpres de la chasse, et je trouvais mes varlets fort afférés. Selon leurs dires un fort parti de nobles gens s’étaient présentés au château, et malgré les intimidations de mes sergents, étaient rentrés jusque en dedans le donjon. Même l’avaleur de feu faisant forte prouesse ne pus les détourner de leur chemin . Je me rendis dans la grande salle et y trouvais bien trois douzaines de nobles personnes qui se réjouissaient des chants de mes ménestrels .
J’eus l’explication de cette pacifique invasion lorsque je reconnus parmi les convives un personnage que l’on nomme « professeur Clairembart ». Cet homme de science s’était présenté à moi quelques jours auparavant, et m’avait convaincu, non sans mal, être le contemporain de mon descendant.
Les voies du seigneur sont impénétrables mais non celles des Cronos, et le professeur Clairembart me donna preuve de ses voyages dans le temps. Son désir était d’enquêter et de se renseigner sur les ancêtres de Robert Morane, lequel à son époque future était considéré comme un parfait chevalier : j’avais donc une descendance !
Rassuré sur les intentions de mes étranges invités, je leurs souhaitais la bienvenue en mon nom et au nom de mon épouse Dame Laurette Esteveze ( d’origine sépharade, je l’ais arrachée aux mains d’un émir de Grenade qui voulait en faire sa concubine ).
Je leur présentais donc ma maisnie et mes compagnons de voyage :
Choono ibn Al Antin, mon ami et garde du corps. Originaire de Korassan, cet fier et imposant guerrier de mère perse et de père mongol a partagé toutes mes aventures et m'a sauvé mille fois la vie ;
Miraoul, Derviche et poète, rencontré à Kaboul, dont les musiques et les chants me rappellent les Dômes dorés de Saharkand ;
Guillaume et Isabeau de belle-terre, médecin et chevalier. Guillaume et sa dame sont du comté de Hainaut, mais je les connais depuis la Palestine ;
David, le grand mathématicien et Astrologue Byzantin d’origine Varêgue ;
Charles-le-fol, fol de son état mais bien souvent le plus sage d’entre nous ;
Mes varlets Maximiliens et Clément le Boc ;
Et bien sûr ramenés de Lombardie, les ménestrels de Mordini qui sont une vraie encyclopédie de chants de guerre et de fin’Amor, dont les vielles et luths sont bien les derniers à jouer lorsque tout le monde dort déjà .
Je laissais donc mes invités au son des chants lombards et fis activer les cuisines .
On servit pâtés, tourtes aux herbes, poissons en sauce, canards, bœuf en guise d’ours, boudins de noël, accompagnés de marron, porée blanche, porée de pois. Le tout fut arrosé d’hypocras, de claret, de moretum, et de vin de framboise, tout plat relevé avec les fines et odorantes herbes et épices rapportées d’orient .
Tout au long de la nuit, nous nous sommes relayés pour instruire et divertir nos invités, qui par une farce, qui par un conte, une chanson, un fabliau ou un tour d’adresse . J’initiai même un jeune page, Adrien, aux rudes charges de cavalerie et au métier d’écuyer, lui enseignant les finesses d’une mêlée .
Lorsque la mi-nuit fut sonnée, une joyeuse allégresse s’empara des convives car il était temps de se souhaiter la nouvelle année, car paraît-il, c’était le premier jour de l’an selon leur calendrier ( il serait temps de les synchroniser ), et les ménestrels de Mordini invitèrent les nobles personnes à danser, les initiant au branle du cheval .
Après toutes ses réjouissances nous nous sommes séparés au chant du coq. ( …à regret )
Le professeur Clairembart m’annonça leur départ pour leur siècle d’origine, et ce n’est pas sans une vive émotion que je leur confiais tous mes vœux de bonheur et de longévité pour mon descendant Robert Morane, ainsi qu'à tous ceux qui lui sont chers, lui souhaitant encore au moins 50 ans d’une vie aventureuse .
Je demandais au professeur Clairembart de remettre mes respects au très puissant sire Henri de Vernes, seigneur de Saint Gilles, lequel était depuis de longues années le protecteur de mon descendant, et à qui beaucoup doivent depuis longtemps de parcourir d’extraordinaires récits et de rêver de contrées et de civilisations lointaines.
Au réveil le lendemain, tous avaient disparus …. Comme dans les contes de Merlin ! Ils avaient même emmené Guillaume et Isabeau pour approfondir leurs connaissances de notre moyen-âge - comme il l’appellent -. Ce fut chose surprenante que de rencontrer des hommes et des femmes d’une autre époque, et certains parmi les esprit obscurs, pourraient parler de diablerie ! Mais le plus surprenant est de constater que malgré les siècles et les lieux différents, les humains restent humains, en proie aux mêmes doutes et riches des mêmes joies.
En essayant de se comprendre, on peut tout partager …….. Robert de Moran
< Ici s’arrête le récit de Robert de Moran >
Et je reprends la suite : ayant donc retrouvé le parchemin, dans un étui de plomb derrière la margelle du puit, celui-ci nous donne tous les détails - sept siècles plus tard - de cette inoubliable soirée.
La Journée du Samedi fut plus calme. Dans l'après-midi, Guillaume et Isabeau nous ont montré leurs savoirs médiévaux, entre autres sur les métiers, les fabrications des armes et des armures, des objets et de l'art de la table, l'art de l'écriture et ses supports, la monnaie, la médecine, l'hygiène, ce qui a été fort instructif.
(Ce document est à regarder d'une distance de 15 à 20 cm, en vision dite parallèle ;
l'observation peut être facilitée en disposant une feuille blanche cartonnée
(de la taille d'une grande carte postale) perpendiculaire au plan de la présente image stéréoscopique,
un bord passant par les 2 flèches)

Photo en relief « L'orchidée Noire », la maquette est bien sur

de Jannick DENIS
Puis notre ami moranien Serge 3D qui - la veille - nous avait pris moultes fois en photo avec son dispositif à deux appareils - son appareil "stéréophotographique", comme il dit -, nous a alors montré en soirée sa maîtrise de la projection (sur un écran particulier) en nous faisant apprécier des vues en relief de l’exposition «Rétrospective Bob Morane » qui s'est déroulée à Villers en mai dernier, et cela comme si on y était ! Il nous a même fait "frôler" l'intérieur de la maquette de "L'Orchidée Noire". Nous verrons aussi des vues relief du château de Rosières, dont l'une - depuis le chemin de ronde - était capable de donner le vertige ; …et comme le château n'avait pas d'oubliettes, Serge 3D nous a remplacé cela par quelques vues relief …de spéléo ! Tout simplement génial ! A noter une petite surprise dès le début de cette séance, Serge 3D nous a offert les lunettes spéciales qui allaient être nécessaires à sa séance de projection, et il les avait personnalisées pour l’événement ( 50 exemplaires ).
Conclusion
Après s'être tous souhaité bonne route pour le retour, nous, les voyageurs du temps, sommes repartis avec un savoir supplémentaire sur cette époque du Seigneur Robert de Moran.
Dan KELBERT