La phrase sans queue ni tête ... La revanche
Modérateurs : claude, Dom the Cyber Bear
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Mais Bob n'allait pas rester là à glandouiller et il décida de faire une belle visite à Soso au manoir de Bill!!! Il en profiterait pour manger son poulet car lui, il n'avait pas peur de la grippe aviaire car il était ceinture noir sixième Dan en aïki-jiu-jitsu....mouais...
La fatalité n'existe que pour ceux qui y croient...
Mais Bob n'était pas venu de si loin que pour manger du poulet. Il avait aussi à passer l'aspirateur, faire la vaisselle, la lessive, repasser, tondre la pelouse et traire les poules. Il commençait à se lasser de cette vie de héros et envisageait sérieusement d'épouser miss Ylang-Ylang, avoir une demi douzaine de gamins et taper la belotte avec Orgonetz.
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Mais la route était longue pour lui. D'autant plus que ce pigeon niais avait omis de demander l'adresse de la miss.
Toc toc toc. Est-ce là la demeure de miss Ylang-ylang demandat-il à la première porte qu'il trouva
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Damned je suis tombé dans un pied-ge. Vite allons voir quelqu'un d'autre.
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Et sur un seul pied il ne serait jamais à l'heure le cochon
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Ne désirant pas se faire pigeonner par la truie il évita soigneusement St Jean Pied de Port
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Normal c'est ce qu'on appelle prendre les jambes à son cou. Ce qui ne l'empéche pas d'avoir la tête près du bonnet. Donc il mis ses chaussures sur sa tête et continu son chemin en marchant sur les mains
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Elle lu le message : 1 botte de poireaux, 2 beefteack, 1 kg de pommes, 1 boite de haricots.... Miss YY ne comprenait pas ce message codé
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Orgonetz préparez ma calèche, réveillez le cocher et attelez les chevaux les plus rapides. Je vais livrer au commandant Morane une galette et un petit pot de beurre
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De l'orgonetz tout gras ? Beurk se dit-il. Et il fila tout droit au Mac Do
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Malheureusement un charcutier passait par là et attrapa Miss YY pour tenter d'en faire de la saucisse (genre andouille). Une fois coupée en petites lanières, roulée, épicée, il ne retsait plus grand chose des fragances si reconnaissables de la miss.
Heureusement qu'en plus d'être étourdi et de ne pas savoir lire les cartes, nos amis s'étaient trompés de ville: Ce n'était pas saint Jean Pied de Porc, mais Saint Nicolas de Port (comme quoi, la lecture globale n'a jamais été une bonne méthode, même pour les héros de romans de de chez marabout, imprimés par Gérard &C°, 54, rue de Limbourg, Verviers (Belgique), correspondant général à Paris: L'INTER, 118, rue de Vaugirard, Paris VI. - Gérard exclusif et Distributeur général pour toutes les Amériques: Docteur Xhatan, 226, EST, Christophe Colomb, Québec libre, Canada. Distributeur à Aigle: Editions SPES, Riponne, Lausanne).
Donc, ce fut St Nicolas, né vers 250 à Patare, ville de Lycie, province de l'Asie Mineure qui surgit au coin de la roulotte. Fils d'Euphémius, homme riche, mais extrêmement pieux et charitable et d'Anne qui n'avait rien vu venir, bien que sœur de Nicolas l'ancien, archevêque de Myre. Le petit Nicolas, ami des emnafants et de Sempé, ne vint au monde que plusieurs années après leur mariage et alors qu'ils n'espéraient plus qu'obtenir une adoption d'un enfant Vietnamien, ce qui posait problème puisque la guerre n'avait toujours pas commencé là, faute d'hommes blancs et d'autres rouges. La légende rapporte que, lorsqu'à sa naissance on le mit dans une cuvette de plastique pour le laver au savon de Marseille à la lavande de montagne, il se leva tout seul sur ses pieds et resta debout pendant deux heures 12 minutes 4 secondes trois dizièmes, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel ; elle dit aussi qu'il commença à jeûner dès le berceau ; car, le mercredi et le vendredi, qui étaient les jours d'abstinence et de jeûne dans l'Eglise orientale, il n'avalait ses petits post Blédina qu'une fois vers le soir au lieu de plusieurs fois par jour, d'où plusieurs licenciements dans les chaines de production Blédina GMBH.
Ce saint Nicolas, même avant d'être saint, reçut une excellente éducation, tant par l'étude des sciences divines et humaines, que par la pratique de toutes les vertus. Mais la peste, qui n'était pas une petite fille, lui ayant enlevé ses parents dès sa plus tendre jeunesse, il commença à se défaire des biens que son père et sa mère lui avaient laissés. Ce fut à cette époque qu'il fit cette action correspondant à la légende des trois jeunes vierges : un jour, étant averti qu'un des plus nobles habitants de sa ville, qui n'avait pas le moyen de pourvoir en dote ni même de nourrir ses trois filles nubiles, était dans le dessein de les prostituer, il résolut d'empêcher cet infâme commerce, dont il ne pouvait profiter lui même, en donnant de quoi leur constituer une dote pour les caser avec des braves gars du coin.
Son brâve tonton, l'archevêque de Myre (sans bouillir, par Uni-lever), admirant de plus en plus la vertu de son neveu, l'ordonna prêtre et le fit supérieur d'un monastère nommé Sainte-Sion, qu'il avait fait bâtir auprès de la ville métropolitaine,puis il lui confia le soin de tout son diocèse pendant qu'il allait lui-même en camping en Terre sainte. Le tonton étant mort peu de temps après son retour, Nicolas pensa un moment se retirer dans le désert comme c'était la mode, mais opta lui aussi pour un voyage en Terre sainte, prenant congé de ses religieux et s'embarquant sur un bateau, ce qui est quand même le plus rapide pour s'éloigner du désert. En chemin, il prédit une horrible tempête qui survint et fut si furieuse que tous les passagers se crurent perdus ; mais Nicolas qui se ne se sentait pas très malin d'avoir prédit l'ouragan rendit le calme à la mer.
Durant sa vie, Saint Nicolas renouvela plusieurs fois cet exploit, ce qui fait que les marins d'eau douce ou même salée à 6% le prennent pour leur patron et leur protecteur, et l'invoquent singulièrement dans tous leurs voyages sans toutefois vouloir entendre ses pédictions de malheur.
Tant qu'il y était, dans le vaisseau, il ressuscita également un jeune garçon qui s'était tué en tombant du haut du mât car il n'y avait rien de plus haut. On n'est pas sur du nom du gamin, mais certains disent qu'il s'appelait Y Car. On dit encore qu'à Alexandrie il guérit un grand nombre de malades que les habitants lui présentèrent. Parvenu à Jérusalem après toutes ces péripéties, il se rendit vite fait sur les lieux saints, avant d'entreprendre le voyage de retour dont on ne sait rien.
Le successeur de l'oncle de saint Nicolas venant à mourir, sans que St Nicolas puisse le soigner, les évêques du bled s'assemblèrent pour élire un pasteur tout neuf. Leurs sentiments sur ce choix étaient d'abord partagés, quand le plus ancien d'entre eux eut une révélation : le prêtre qui viendrait le lendemain le premier à l'église serait l'archevêque tant attendu (et bien sur, ce prêtre ancien était un lève tôt!). Mais le lendemain, à la porte de l'église, ce fut Nicolas qui y entra le premier, devançant d'une courte tête le vieux prêtre qui tentait de le remonter à la corde, le tonton mort étant non partant. Alors les évêques, l'ayant revêtu de brillants ornements, l'installèrent dans le siège épiscopal. Il devenait ainsi archevêque de Myre. Après la messe pontificale, une femme lui présenta son enfant qui, tombé dans le feu, y était mort. Faisant sur lui le signe de la croix, Nicolas le ressuscita en présence de toute l'assemblée : d'où la coutume d'invoquer saint Nicolas dans les accidents de feu (mais n'oubliez quand même pas les cnetres de grands brûlés, qui sont aussi très efficaces).
S'il avait jeûné deux fois la semaine dès le commencement de sa vie, saint Nicolas avait ajouté un troisième jeûne aux deux précédents, avec l'abstinence de viande (ce qui allait l'opposer toute sa vie aux charcutiers, bouchers et autres militaires) et du vin, même du gewurtraminer, ce qui n'avait rien du tout de saint, n'est-ce pas? Une fois évêque, il se fit une loi de ne manger que les soirs et de n'avoir ordinairement sur sa table qu'un seul mets. Son lit n'était qu'une natte, une planche ou la terre nue.
L'empereur Licinius, ayant renouvelé en Orient la persécution de Dioclétien et de Maximien, envoya des officiers à Myre pour y rétablir l'idolâtrie et forcer les chrétiens, par toutes sortes de supplices, d'embrasser les anciens dieux qui ne pouvaient être aussi bien que le dernier à la mode. Les uns furent mis à mort, les autres jetés dans des cachots, ceux-ci envoyés en exil et ceux-là dépouillés de tous leurs biens et réduits à la dernière misère. Jeté en prison, saint Nicolas ne plia pas, à cause de son mal de dos, et fut relâché par crainte d'un soulèvement populaire.
Sous Constantin le Grand, qui vainquit Licinius (324) et fit cesser la persécution, Nicolas revint à Myre et s'attacha à exterminer le culte des faux dieux; très tolérant, il fit abattre les idoles, démolir les temples, couper les arbres et ruiner les bocages qui leur étaient dédiés ; lui-même prit la cognée en main et coupa en sept coups un arbre d'une prodigieuse grandeur, où Diane était honorée.
On dit qu'il ressuscita à Myre deux jeunes écoliers de qualité qu'un charcutier avare et cruel avait égorgés et coupés en dés réguliers dans un saloir, afin de profiter de leur argent et de leur corps. D'autres disent qu'il en ressuscita trois sur le chemin de Nicée, qu'un méchant homme avait traités avec la même barbarie et dont il vendait la chair hachée comme de la viande commune. Ces deux prodiges, néanmoins, n'ont aucun témoignage dans l'antiquité, il n'y a ni photo, ni video d'époque et nous attendons que les témoins ayant photographié ces scènes avec leurs téléphones portables se manidestent. Peut-être aussi que ce n'a été qu'un seul miracle rapporté différemment par divers auteurs qui ne savaiant pas compter de la même manière, mais nous ne parlerons pas ici des méthodes d'apprentissage de la numértion, de peur d'être accusé de débordements.
L a province de Lycie (in the sky tonight) et la ville de Myre étant affligées d'une très grande disette qui les réduisait à la famine, Nicolas sut qu'un riche marchand en avait plusieurs vaisseaux chargés dans un port de Sicile. Il réussit, avec l'aide du colonel à les téléporter vers Myre, où le marchand vendit son grain à prix d'or tout en soulageant la ville affamée.
D'ailleurs, le Saint multiplia si prodigieusement les blés qu'il avait fait venir et achetés, que ce qui n'aurait suffi à son peuple que pour quelques jours, se trouva suffisant pour plus de deux années.
je vous passe, pour ne pas m'étendre inutilement sur la libération des trois prisonniers qui explique pourquoi ceux qui sont faussement accusés ont recours à la protection de saint Nicolas. Mais à Saint Nicolas de Port, où on produisait une excellente bière jusque dans les années 1950, c'est le seigneur du lieu qui fut libéré et téléporté par miracle transonnique des geoles du pays des sauvages jusqu'en sa bonne ville natale.
Ayant eu la révélation de sa mort prochaine, il dit adieu à son peuple puis se retira dans le monastère dont il avait été fait abbé. Ce fut là qu'une petite fièvre l'ayant saisi par derrière sans prévenir, il s'éteignit le 6 décembre 343.
Saint Nicolas est le patron des écoliers et petits garçons, des bateliers, des pains d'épices, des pêcheurs, des marins et mariniers, des marines et marinières, des déchireurs de bateaux et débardeurs, voyageurs et voyageuses, des pèlerins et pélerines, des brasseurs (mais claude, je ne sais pas), des tonneliers, des mal jugés.
C'est ainsi que dans notre continuum temporel Nicolas sauva miss YY du charcutier et la reconstitua patiemment à la super glue. Cette méthode efficace laissant quelques odeurs peu agréable, ce fut lui qui vida sur la jeune fille un flaçon d'YY, d'où son surnom.
cqfd
Mais on n'en parle jamais à Paques.
(Tout ça, juste pour rigoler, et sans aucune envie de choquer qui que ce soit... Les croyants sachant bien, comme tout le monde combien la légende dorée a inventé de miracles pour constituer les bases d'un culte des saints, qui n'a plus grand chose à voir avec le monothéisme)
Le premier qui se sent choqué, j'édite et je vire sans regret...
Heureusement qu'en plus d'être étourdi et de ne pas savoir lire les cartes, nos amis s'étaient trompés de ville: Ce n'était pas saint Jean Pied de Porc, mais Saint Nicolas de Port (comme quoi, la lecture globale n'a jamais été une bonne méthode, même pour les héros de romans de de chez marabout, imprimés par Gérard &C°, 54, rue de Limbourg, Verviers (Belgique), correspondant général à Paris: L'INTER, 118, rue de Vaugirard, Paris VI. - Gérard exclusif et Distributeur général pour toutes les Amériques: Docteur Xhatan, 226, EST, Christophe Colomb, Québec libre, Canada. Distributeur à Aigle: Editions SPES, Riponne, Lausanne).
Donc, ce fut St Nicolas, né vers 250 à Patare, ville de Lycie, province de l'Asie Mineure qui surgit au coin de la roulotte. Fils d'Euphémius, homme riche, mais extrêmement pieux et charitable et d'Anne qui n'avait rien vu venir, bien que sœur de Nicolas l'ancien, archevêque de Myre. Le petit Nicolas, ami des emnafants et de Sempé, ne vint au monde que plusieurs années après leur mariage et alors qu'ils n'espéraient plus qu'obtenir une adoption d'un enfant Vietnamien, ce qui posait problème puisque la guerre n'avait toujours pas commencé là, faute d'hommes blancs et d'autres rouges. La légende rapporte que, lorsqu'à sa naissance on le mit dans une cuvette de plastique pour le laver au savon de Marseille à la lavande de montagne, il se leva tout seul sur ses pieds et resta debout pendant deux heures 12 minutes 4 secondes trois dizièmes, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel ; elle dit aussi qu'il commença à jeûner dès le berceau ; car, le mercredi et le vendredi, qui étaient les jours d'abstinence et de jeûne dans l'Eglise orientale, il n'avalait ses petits post Blédina qu'une fois vers le soir au lieu de plusieurs fois par jour, d'où plusieurs licenciements dans les chaines de production Blédina GMBH.
Ce saint Nicolas, même avant d'être saint, reçut une excellente éducation, tant par l'étude des sciences divines et humaines, que par la pratique de toutes les vertus. Mais la peste, qui n'était pas une petite fille, lui ayant enlevé ses parents dès sa plus tendre jeunesse, il commença à se défaire des biens que son père et sa mère lui avaient laissés. Ce fut à cette époque qu'il fit cette action correspondant à la légende des trois jeunes vierges : un jour, étant averti qu'un des plus nobles habitants de sa ville, qui n'avait pas le moyen de pourvoir en dote ni même de nourrir ses trois filles nubiles, était dans le dessein de les prostituer, il résolut d'empêcher cet infâme commerce, dont il ne pouvait profiter lui même, en donnant de quoi leur constituer une dote pour les caser avec des braves gars du coin.
Son brâve tonton, l'archevêque de Myre (sans bouillir, par Uni-lever), admirant de plus en plus la vertu de son neveu, l'ordonna prêtre et le fit supérieur d'un monastère nommé Sainte-Sion, qu'il avait fait bâtir auprès de la ville métropolitaine,puis il lui confia le soin de tout son diocèse pendant qu'il allait lui-même en camping en Terre sainte. Le tonton étant mort peu de temps après son retour, Nicolas pensa un moment se retirer dans le désert comme c'était la mode, mais opta lui aussi pour un voyage en Terre sainte, prenant congé de ses religieux et s'embarquant sur un bateau, ce qui est quand même le plus rapide pour s'éloigner du désert. En chemin, il prédit une horrible tempête qui survint et fut si furieuse que tous les passagers se crurent perdus ; mais Nicolas qui se ne se sentait pas très malin d'avoir prédit l'ouragan rendit le calme à la mer.
Durant sa vie, Saint Nicolas renouvela plusieurs fois cet exploit, ce qui fait que les marins d'eau douce ou même salée à 6% le prennent pour leur patron et leur protecteur, et l'invoquent singulièrement dans tous leurs voyages sans toutefois vouloir entendre ses pédictions de malheur.
Tant qu'il y était, dans le vaisseau, il ressuscita également un jeune garçon qui s'était tué en tombant du haut du mât car il n'y avait rien de plus haut. On n'est pas sur du nom du gamin, mais certains disent qu'il s'appelait Y Car. On dit encore qu'à Alexandrie il guérit un grand nombre de malades que les habitants lui présentèrent. Parvenu à Jérusalem après toutes ces péripéties, il se rendit vite fait sur les lieux saints, avant d'entreprendre le voyage de retour dont on ne sait rien.
Le successeur de l'oncle de saint Nicolas venant à mourir, sans que St Nicolas puisse le soigner, les évêques du bled s'assemblèrent pour élire un pasteur tout neuf. Leurs sentiments sur ce choix étaient d'abord partagés, quand le plus ancien d'entre eux eut une révélation : le prêtre qui viendrait le lendemain le premier à l'église serait l'archevêque tant attendu (et bien sur, ce prêtre ancien était un lève tôt!). Mais le lendemain, à la porte de l'église, ce fut Nicolas qui y entra le premier, devançant d'une courte tête le vieux prêtre qui tentait de le remonter à la corde, le tonton mort étant non partant. Alors les évêques, l'ayant revêtu de brillants ornements, l'installèrent dans le siège épiscopal. Il devenait ainsi archevêque de Myre. Après la messe pontificale, une femme lui présenta son enfant qui, tombé dans le feu, y était mort. Faisant sur lui le signe de la croix, Nicolas le ressuscita en présence de toute l'assemblée : d'où la coutume d'invoquer saint Nicolas dans les accidents de feu (mais n'oubliez quand même pas les cnetres de grands brûlés, qui sont aussi très efficaces).
S'il avait jeûné deux fois la semaine dès le commencement de sa vie, saint Nicolas avait ajouté un troisième jeûne aux deux précédents, avec l'abstinence de viande (ce qui allait l'opposer toute sa vie aux charcutiers, bouchers et autres militaires) et du vin, même du gewurtraminer, ce qui n'avait rien du tout de saint, n'est-ce pas? Une fois évêque, il se fit une loi de ne manger que les soirs et de n'avoir ordinairement sur sa table qu'un seul mets. Son lit n'était qu'une natte, une planche ou la terre nue.
L'empereur Licinius, ayant renouvelé en Orient la persécution de Dioclétien et de Maximien, envoya des officiers à Myre pour y rétablir l'idolâtrie et forcer les chrétiens, par toutes sortes de supplices, d'embrasser les anciens dieux qui ne pouvaient être aussi bien que le dernier à la mode. Les uns furent mis à mort, les autres jetés dans des cachots, ceux-ci envoyés en exil et ceux-là dépouillés de tous leurs biens et réduits à la dernière misère. Jeté en prison, saint Nicolas ne plia pas, à cause de son mal de dos, et fut relâché par crainte d'un soulèvement populaire.
Sous Constantin le Grand, qui vainquit Licinius (324) et fit cesser la persécution, Nicolas revint à Myre et s'attacha à exterminer le culte des faux dieux; très tolérant, il fit abattre les idoles, démolir les temples, couper les arbres et ruiner les bocages qui leur étaient dédiés ; lui-même prit la cognée en main et coupa en sept coups un arbre d'une prodigieuse grandeur, où Diane était honorée.
On dit qu'il ressuscita à Myre deux jeunes écoliers de qualité qu'un charcutier avare et cruel avait égorgés et coupés en dés réguliers dans un saloir, afin de profiter de leur argent et de leur corps. D'autres disent qu'il en ressuscita trois sur le chemin de Nicée, qu'un méchant homme avait traités avec la même barbarie et dont il vendait la chair hachée comme de la viande commune. Ces deux prodiges, néanmoins, n'ont aucun témoignage dans l'antiquité, il n'y a ni photo, ni video d'époque et nous attendons que les témoins ayant photographié ces scènes avec leurs téléphones portables se manidestent. Peut-être aussi que ce n'a été qu'un seul miracle rapporté différemment par divers auteurs qui ne savaiant pas compter de la même manière, mais nous ne parlerons pas ici des méthodes d'apprentissage de la numértion, de peur d'être accusé de débordements.
L a province de Lycie (in the sky tonight) et la ville de Myre étant affligées d'une très grande disette qui les réduisait à la famine, Nicolas sut qu'un riche marchand en avait plusieurs vaisseaux chargés dans un port de Sicile. Il réussit, avec l'aide du colonel à les téléporter vers Myre, où le marchand vendit son grain à prix d'or tout en soulageant la ville affamée.
D'ailleurs, le Saint multiplia si prodigieusement les blés qu'il avait fait venir et achetés, que ce qui n'aurait suffi à son peuple que pour quelques jours, se trouva suffisant pour plus de deux années.
je vous passe, pour ne pas m'étendre inutilement sur la libération des trois prisonniers qui explique pourquoi ceux qui sont faussement accusés ont recours à la protection de saint Nicolas. Mais à Saint Nicolas de Port, où on produisait une excellente bière jusque dans les années 1950, c'est le seigneur du lieu qui fut libéré et téléporté par miracle transonnique des geoles du pays des sauvages jusqu'en sa bonne ville natale.
Ayant eu la révélation de sa mort prochaine, il dit adieu à son peuple puis se retira dans le monastère dont il avait été fait abbé. Ce fut là qu'une petite fièvre l'ayant saisi par derrière sans prévenir, il s'éteignit le 6 décembre 343.
Saint Nicolas est le patron des écoliers et petits garçons, des bateliers, des pains d'épices, des pêcheurs, des marins et mariniers, des marines et marinières, des déchireurs de bateaux et débardeurs, voyageurs et voyageuses, des pèlerins et pélerines, des brasseurs (mais claude, je ne sais pas), des tonneliers, des mal jugés.
C'est ainsi que dans notre continuum temporel Nicolas sauva miss YY du charcutier et la reconstitua patiemment à la super glue. Cette méthode efficace laissant quelques odeurs peu agréable, ce fut lui qui vida sur la jeune fille un flaçon d'YY, d'où son surnom.
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Mais on n'en parle jamais à Paques.
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