Henri Vernes en coulisses
Modérateur : La Patrouille du Temps
- Aristide Fairembart
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Henri Vernes en coulisses
Bonjour
Un auteur s'identifie au héros qu'il crée, parfois à d'autres personnages — peut-être même à tous, qui sait ?
Ainsi, comment ne pas voir la complaisance de HV envers son personnage le plus fascinant : Ming ? Un monstre, certes, mais qu'il ne parvient jamais à nous faire détester. Bien au contraire. Le lecteur ne peut que communier aux sentiments de l'auteur. HV adore son Ming, alors nous aussi. HV s'identifierait donc à l'Ombre Jaune. Pourquoi pas ? Sur cette base, jouons les psy de salon.
Les qualités conférées à Ming par son créateur sont démesurées. L'intelligence, l'érudition, la force de caractère, la mémoire, le charisme, l'imagination, attributs portés à une échelle surhumaine, et qui en feraient le plus merveilleux des êtres si ce n'était de sa déchéance morale.
Que serait l'Ombre Jaune si elle n'était complètement tournée vers le Mal ? Qu'aurait pu faire cet être, parlant sans accent toutes les langues et tous les dialectes — morts ou vivants —, maîtrisant toutes les sciences et toutes les techniques avec des siècles d'avance sur ses «contemporains», doté d'une imagination sans borne mise au service des machinations les plus machiavéliques et des fantaisies les plus audacieuses ? Quelle fonction suprême aurait pu occuper ce génie total, ce talent unique, cet être omnipotent, cet aspirant Maître de l'Univers, n'eût été de sa vocation au Mal ? HV nous le répète souvent : Il aurait pu être le plus prodigieux… metteur en scène.
Pardon ? Vous avez dit metteur en scène ? Pas que je manque d'admiration pour cet art noble, ou pour ceux qui l'exercent, mais là, quand même… N'est-ce pas utiliser un cargo pour transporter une boîte d'allumettes ? Toutes les capacités de cet être gigantesque, vouées à donner le change les soirs de gala ? À produire des écrans de fumée, à faire illusion, à tromper l'œil, faire des tours de passe-passe, fignoler des trucages, réinventer la trappe dans le plancher et le blue screen, jouer au chat et à la souris avec la foule ébahie sur les gradins du chapiteau ?
Rien de mieux à faire, l'Égal-des-dieux ? Pourtant pas le pain qui manque sur la planche…
Pourquoi cette hyper-valorisation, chez M. Vernes, du metteur en scène, selon vous ? Je ne peux voir qu'une chose : acte manqué, refoulement. HV a sans doute un jour postulé, essuyé un refus, ou, à tout le moins, rêvé d'être metteur en scène. Projection à travers Ming : on me méconnaît, je me venge contre toute l'Humanité, tout en lui montrant que j'aurais été le meilleur d'entre tous les postulants fumistes. Car après tout, les géniales machinations de l'Ombre Jaune, c'est bien moi qui les ai imaginées.
Aristide Fairembart
Un auteur s'identifie au héros qu'il crée, parfois à d'autres personnages — peut-être même à tous, qui sait ?
Ainsi, comment ne pas voir la complaisance de HV envers son personnage le plus fascinant : Ming ? Un monstre, certes, mais qu'il ne parvient jamais à nous faire détester. Bien au contraire. Le lecteur ne peut que communier aux sentiments de l'auteur. HV adore son Ming, alors nous aussi. HV s'identifierait donc à l'Ombre Jaune. Pourquoi pas ? Sur cette base, jouons les psy de salon.
Les qualités conférées à Ming par son créateur sont démesurées. L'intelligence, l'érudition, la force de caractère, la mémoire, le charisme, l'imagination, attributs portés à une échelle surhumaine, et qui en feraient le plus merveilleux des êtres si ce n'était de sa déchéance morale.
Que serait l'Ombre Jaune si elle n'était complètement tournée vers le Mal ? Qu'aurait pu faire cet être, parlant sans accent toutes les langues et tous les dialectes — morts ou vivants —, maîtrisant toutes les sciences et toutes les techniques avec des siècles d'avance sur ses «contemporains», doté d'une imagination sans borne mise au service des machinations les plus machiavéliques et des fantaisies les plus audacieuses ? Quelle fonction suprême aurait pu occuper ce génie total, ce talent unique, cet être omnipotent, cet aspirant Maître de l'Univers, n'eût été de sa vocation au Mal ? HV nous le répète souvent : Il aurait pu être le plus prodigieux… metteur en scène.
Pardon ? Vous avez dit metteur en scène ? Pas que je manque d'admiration pour cet art noble, ou pour ceux qui l'exercent, mais là, quand même… N'est-ce pas utiliser un cargo pour transporter une boîte d'allumettes ? Toutes les capacités de cet être gigantesque, vouées à donner le change les soirs de gala ? À produire des écrans de fumée, à faire illusion, à tromper l'œil, faire des tours de passe-passe, fignoler des trucages, réinventer la trappe dans le plancher et le blue screen, jouer au chat et à la souris avec la foule ébahie sur les gradins du chapiteau ?
Rien de mieux à faire, l'Égal-des-dieux ? Pourtant pas le pain qui manque sur la planche…
Pourquoi cette hyper-valorisation, chez M. Vernes, du metteur en scène, selon vous ? Je ne peux voir qu'une chose : acte manqué, refoulement. HV a sans doute un jour postulé, essuyé un refus, ou, à tout le moins, rêvé d'être metteur en scène. Projection à travers Ming : on me méconnaît, je me venge contre toute l'Humanité, tout en lui montrant que j'aurais été le meilleur d'entre tous les postulants fumistes. Car après tout, les géniales machinations de l'Ombre Jaune, c'est bien moi qui les ai imaginées.
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
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Et à présent l'étude psychanalytique de l'auteur. Brrrr, ça fait froid dans le dos...et dire que j'ai lu ça quand j'avais 10 ans. Quel risque j'ai pris.
Je comprends mieux d'où viennent toutes mes déviances.
Allez hop, toute cette littérature du diable sous clé. pas question de faire encore des victimes parmi ces chères têtes blondes.
Je comprends mieux d'où viennent toutes mes déviances.

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Zhu Yanzhang (朱元璋)
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- Aristide Fairembart
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Vous êtes trop bons, allez. Sigmund Aristide... Je n'en prétends pas tant, et je l'ai dit : «Jouons au psy de salon».
Oui, j'aime mes BM, aussi bizarre que ça puisse paraître à certains. C'est justement parce que j'aime ça que certaines choses parviennent à m'agacer, dont je vous fais part. Sinon, ça ne m'atteindrait pas. Je n'aime pas Proust. Je ne le lis pas, et donc je n'en parle pas sur les forums qui lui sont consacrés.
Et puis, je ne fais que poser des questions, remarquons-le. Je pense qu'il y a moyen d'aimer quelque chose sans abandonner son esprit critique, et je pense qu'un forum peut servir à échanger aussi autre chose que des louanges à l'unisson.
Est-ce trop subversif ? Moi, je n'ai rien contre la subversion, au demeurant. Je la conseille même, mais à doses bien calculées : ça fait pas le même effet à tout le monde... Aux plus délicats, je conseille, non pas de fermer leurs BM — plutôt inoffensifs — mais, plus urgent, de s'abstenir de me lire à l'avenir.
Ceci dit, je persiste à considérer qu'un Ming miraculeusement tourné vers le bien (outre le fait qu'il perdrait sa belle saveur subversive) pourrait s'adonner à de bien plus grandes tâches, en cet univers criblé de trous noirs, qu'à celle consistant à épater la galerie. Le professeur Mars serait-il passé par là ? Aurait-il réduit ce génial géant à la taille d'un simple artisan ?
On pourrait peut-être débattre là-dessus : le réducteur du prof Mars serait en réalité une machine à multiplier la bonté du patient, et cette autre machine — qui d'ailleurs lui ressemble beaucoup — le duplicateur, en serait une à multiplier les patients méchants. Freudien ou cartésien ? Ubuesque !
Quant à Henri Vernes lui-même, ne nous inquiétons pas pour lui. Si à ce jour il n'a pas encore succombé à tous les iconoclastes du dimanche qu'il a dû rencontrer, ce ne sont certainement pas mes gentilles et affectueuses observations qui vont l'atteindre.
À la prochaine !
Aristide Fairembart
Oui, j'aime mes BM, aussi bizarre que ça puisse paraître à certains. C'est justement parce que j'aime ça que certaines choses parviennent à m'agacer, dont je vous fais part. Sinon, ça ne m'atteindrait pas. Je n'aime pas Proust. Je ne le lis pas, et donc je n'en parle pas sur les forums qui lui sont consacrés.
Et puis, je ne fais que poser des questions, remarquons-le. Je pense qu'il y a moyen d'aimer quelque chose sans abandonner son esprit critique, et je pense qu'un forum peut servir à échanger aussi autre chose que des louanges à l'unisson.
Est-ce trop subversif ? Moi, je n'ai rien contre la subversion, au demeurant. Je la conseille même, mais à doses bien calculées : ça fait pas le même effet à tout le monde... Aux plus délicats, je conseille, non pas de fermer leurs BM — plutôt inoffensifs — mais, plus urgent, de s'abstenir de me lire à l'avenir.
Ceci dit, je persiste à considérer qu'un Ming miraculeusement tourné vers le bien (outre le fait qu'il perdrait sa belle saveur subversive) pourrait s'adonner à de bien plus grandes tâches, en cet univers criblé de trous noirs, qu'à celle consistant à épater la galerie. Le professeur Mars serait-il passé par là ? Aurait-il réduit ce génial géant à la taille d'un simple artisan ?
On pourrait peut-être débattre là-dessus : le réducteur du prof Mars serait en réalité une machine à multiplier la bonté du patient, et cette autre machine — qui d'ailleurs lui ressemble beaucoup — le duplicateur, en serait une à multiplier les patients méchants. Freudien ou cartésien ? Ubuesque !
Quant à Henri Vernes lui-même, ne nous inquiétons pas pour lui. Si à ce jour il n'a pas encore succombé à tous les iconoclastes du dimanche qu'il a dû rencontrer, ce ne sont certainement pas mes gentilles et affectueuses observations qui vont l'atteindre.
À la prochaine !
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
Débattre? Bien, débattons…
L'esprit critique est certes une nature plus qu'un don mais garde quand il entraîne vers une dérive réductrice et où l'on ne s'attache qu'à relever incohérences et analyses peut-être (?) faussées pas sa propre personnalité, ses propres fantasmes ou les épisodes (bien que j'abhorre ce fatalisme) qui ont fait de nous ce que nous sommes.
Nulle complaisance en moi pour accepter les Pr Mars et leurs inventions irréalistes mais simplement le fait de lire une chose plaisante sans arrières pensées, aucunes. Que m'importe que la bouteille soit à moitié vide ou pleine, le contenant seul me ravit, l'emballage je n'en ai que faire. Il me plait de rêver, d'être ignorant voir même peut-être sot! Qu'on me laisse rêver, il sera toujours temps de me morfondre le jour où fleuriront quelques
mauvaises herbes au dessus de ma tête qui, pour l'instant, n'est ni bien pleine ni bien faite.
N'étant pas délicat, plutôt Cartésien que Freudien, je continuerai à lire Bob ainsi que tes posts, cher Aristide!

L'esprit critique est certes une nature plus qu'un don mais garde quand il entraîne vers une dérive réductrice et où l'on ne s'attache qu'à relever incohérences et analyses peut-être (?) faussées pas sa propre personnalité, ses propres fantasmes ou les épisodes (bien que j'abhorre ce fatalisme) qui ont fait de nous ce que nous sommes.
Nulle complaisance en moi pour accepter les Pr Mars et leurs inventions irréalistes mais simplement le fait de lire une chose plaisante sans arrières pensées, aucunes. Que m'importe que la bouteille soit à moitié vide ou pleine, le contenant seul me ravit, l'emballage je n'en ai que faire. Il me plait de rêver, d'être ignorant voir même peut-être sot! Qu'on me laisse rêver, il sera toujours temps de me morfondre le jour où fleuriront quelques
mauvaises herbes au dessus de ma tête qui, pour l'instant, n'est ni bien pleine ni bien faite.
N'étant pas délicat, plutôt Cartésien que Freudien, je continuerai à lire Bob ainsi que tes posts, cher Aristide!

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Un Ming tourné vers le bien, ne serait plus Ming puisque H. Vernes ne l'a pas voulu ainsi. Et que ferait B.M. ??? Ils iraient main dans la main, comme 2 boys scouts ??? ... Beurk, quelle fadeur !!!
Autre chose, à force de vouloir décortiquer les petits travers des Bob, ne tuez vous pas la magie et le mythe... (même si en ce moment le mythe en prend un petit coup, mais ça c'est une autre histoire...)
C'est un peu comme pour les tours de prestidigitation, quand vous connaissez le truc, ils sont ensuite sans intéret, sans saveur et, je le répète, sans magie. Car c'est cela, enfin pour moi, ce qui est essentiel quand je prends un Bob : c'est de passer 2 ou 3 heures de rêve guidé par un maître magicien qui peut employer les "ingrédients" qu'il veut, du moment que le charme opère.
Autre chose, à force de vouloir décortiquer les petits travers des Bob, ne tuez vous pas la magie et le mythe... (même si en ce moment le mythe en prend un petit coup, mais ça c'est une autre histoire...)
C'est un peu comme pour les tours de prestidigitation, quand vous connaissez le truc, ils sont ensuite sans intéret, sans saveur et, je le répète, sans magie. Car c'est cela, enfin pour moi, ce qui est essentiel quand je prends un Bob : c'est de passer 2 ou 3 heures de rêve guidé par un maître magicien qui peut employer les "ingrédients" qu'il veut, du moment que le charme opère.
- Aristide Fairembart
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Oui, tuer la magie, ne relever que les travers. Ce danger existe, c'est vrai.
Entendons-nous d'abord sur une chose : nous adorons tous lire nos Bob Morane. Je fais serment d'allégeance, et sollicite une place à votre table ronde — ou votre carré de sable.
Maintenant, je ne sais pas pour vous, mais moi, mon adolescence commence sérieusement à prendre de la bouteille. Je ne m'en résigne pas pour autant à bouder mes plaisirs. Relire mes BM entre autres. Mais il faut que je leur extirpe autre chose que ce qu'en j'en ai déjà tiré cent fois. C'est donc par jeu, et non par dépit, surtout pas, que je propose mes petites observations.
Parce que, dans une oeuvre, Salvador vous le confirmera du fond de l'Au-Dali, il y a tout ce que son créateur y a mis, mais aussi tout ce qu'il a omis, et tout ce qu'apporte l'observateur. Une richesse inépuisable. Pourquoi s'en priver ?
D'autant plus que je ne m'adresse pas ici à des mous. On est sur un forum dédié à Bob Morane. Plein à craquer d'inconditionnels, à la foi solide, et qui ont certainement lu cent fois, comme moi, chaque titre. Il me semble, dans ce contexte, que si la magie opère encore après tant de relectures, elle ne risque pas de s'estomper à la seule vue de mes modestes remarques.
En ce qui a trait aux caverneuses motivations qui induisent ma démarche, ou à la nature exacte de ce que serait l'esprit critique et à son utilité comparée, je laisse aux psys (les vrais) le soin de s'y pencher. Moi, je joue, c'est tout.
En terminant, loin de moi l'outrecuidance de dicter à qui que ce soit le choix, ou l'abstention, de ses lectures — seraient-ce mes propres textes. Je tiens simplement, par soucis de transparence, à prévenir l'éventuel visiteur de ce qui l'attend chez moi — où tous sont bienvenus. Et aussi, faut le dire, à réaffirmer la légitimité de ma démarche — et ce, en ces lieux mêmes. Il est toutefois évident qu'il vaut mieux lire l'oeuvre de HV avant de prendre connaissance de mes observations — ou de toute autre critique, au demeurant.
Bientôt : Terreur à la Manicouagan, un Québécois rompt les digues et affronte ensuite un barrage de protestations.
Aristide Fairembart
Entendons-nous d'abord sur une chose : nous adorons tous lire nos Bob Morane. Je fais serment d'allégeance, et sollicite une place à votre table ronde — ou votre carré de sable.
Maintenant, je ne sais pas pour vous, mais moi, mon adolescence commence sérieusement à prendre de la bouteille. Je ne m'en résigne pas pour autant à bouder mes plaisirs. Relire mes BM entre autres. Mais il faut que je leur extirpe autre chose que ce qu'en j'en ai déjà tiré cent fois. C'est donc par jeu, et non par dépit, surtout pas, que je propose mes petites observations.
Parce que, dans une oeuvre, Salvador vous le confirmera du fond de l'Au-Dali, il y a tout ce que son créateur y a mis, mais aussi tout ce qu'il a omis, et tout ce qu'apporte l'observateur. Une richesse inépuisable. Pourquoi s'en priver ?
D'autant plus que je ne m'adresse pas ici à des mous. On est sur un forum dédié à Bob Morane. Plein à craquer d'inconditionnels, à la foi solide, et qui ont certainement lu cent fois, comme moi, chaque titre. Il me semble, dans ce contexte, que si la magie opère encore après tant de relectures, elle ne risque pas de s'estomper à la seule vue de mes modestes remarques.
En ce qui a trait aux caverneuses motivations qui induisent ma démarche, ou à la nature exacte de ce que serait l'esprit critique et à son utilité comparée, je laisse aux psys (les vrais) le soin de s'y pencher. Moi, je joue, c'est tout.
En terminant, loin de moi l'outrecuidance de dicter à qui que ce soit le choix, ou l'abstention, de ses lectures — seraient-ce mes propres textes. Je tiens simplement, par soucis de transparence, à prévenir l'éventuel visiteur de ce qui l'attend chez moi — où tous sont bienvenus. Et aussi, faut le dire, à réaffirmer la légitimité de ma démarche — et ce, en ces lieux mêmes. Il est toutefois évident qu'il vaut mieux lire l'oeuvre de HV avant de prendre connaissance de mes observations — ou de toute autre critique, au demeurant.
Bientôt : Terreur à la Manicouagan, un Québécois rompt les digues et affronte ensuite un barrage de protestations.
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
Henri Vernes en coulisses
moi j'aime bien cette idée originale et poétique d'Aristide Camembert qu'Henri joue du trombone discrêtement
Mike

Mike
Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
Henri Vernes en coulisses
William Saurinananké a écrit :"L'esprit ne raisonne jamais plus justement que lorsqu'il est en paix avec lui-même."
Zhu Yanzhang (朱元璋)
Dynastie Ming
XIVe siècle
XX siècle

Plus j'y pense, plus je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que le carré de l'hypoténuse soit égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
Re: Henri Vernes en coulisses
Bah, sot, six et dix de der!Mike a écrit :William Saurinananké a écrit :"L'esprit ne raisonne jamais plus justement que lorsqu'il est en paix avec lui-même."
Zhu Yanzhang (朱元璋)
Dynastie Ming
XIVe siècle
XX siècle
- Lilou Multipass
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Re: Henri Vernes en coulisses
Un truc quand même que je ne comprends pas, comment peux-tu affirmer, Aristide Fairembart, que c'est l'auteur qui s'identifie au personnage ?
Dans le cadre d'Henri Vernes et surtout par rapport au Personnage Ming, je dirai le contraire, il a identifié le Méchant à sa propre personnalité. Ming n'est pas une simple crapule ou un ennemi de passage, il est le Méchant et s'il l'a fait intelligent et toutes les qualités dont tu parles, démesurées (la démesure étant un défaut, finalement, on s'y retrouve, non ?), il n'est pas le seul, dans le personnage Bob Morane, il y a aussi de la démesure. Je ne lui trouve pas forcément une déchéance morale, il est machiavélique, fou parfois, certes. Si c'est juste pour faire péter le monde, il l'aurait déjà fait depuis longtemps, il faut être démesuré pour s'appliquer à mettre en oeuvre de telles "armes" pour FAIRE péter le monde et c'est cette démesure qui permet à HV d'en faire une aventure et de permettre à son héros de rebondir sur ce défaut de la démesure ... Henri Vernes est plus qu'un metteur en scène, c'est un joueur et il en fait de même pour Ming, et pas le contraire.
Je pense que tu oublies un peu l'époque et le public ciblé sans compter la politique éditoriale avec la pression qu'il devait subir ; alors metteur en scène, ok, pas de problème, je veux bien et je te suis dans ton raisonnement mais en revanche, pour le Vernes refoulé, non seulement je trouve cette affirmation gratuite mais j'y crois pas, il m'a pas l'air du tout d'un mec victime d'un acte manqué, il s'en amuse. La projection à travers Ming, ce n'est pas ce que tu en dis, c'est ce que l'humanité est et que parfois tu as envie de baffer, c'est pouvoir rugir et libérer des actes de violences que la civilité t'interdit, Ming prête à Vernes (ou le contraie ?)des solutions quelques peu "radicales" qui doivent sans doute l'effleurer dans ses grandes colères vu ce qu'on voit et ce qu'on entend à travers le Monde.
Et jouer au psy de salon, n'est ce pas un acte manqué ... quelque part ?
Dans le cadre d'Henri Vernes et surtout par rapport au Personnage Ming, je dirai le contraire, il a identifié le Méchant à sa propre personnalité. Ming n'est pas une simple crapule ou un ennemi de passage, il est le Méchant et s'il l'a fait intelligent et toutes les qualités dont tu parles, démesurées (la démesure étant un défaut, finalement, on s'y retrouve, non ?), il n'est pas le seul, dans le personnage Bob Morane, il y a aussi de la démesure. Je ne lui trouve pas forcément une déchéance morale, il est machiavélique, fou parfois, certes. Si c'est juste pour faire péter le monde, il l'aurait déjà fait depuis longtemps, il faut être démesuré pour s'appliquer à mettre en oeuvre de telles "armes" pour FAIRE péter le monde et c'est cette démesure qui permet à HV d'en faire une aventure et de permettre à son héros de rebondir sur ce défaut de la démesure ... Henri Vernes est plus qu'un metteur en scène, c'est un joueur et il en fait de même pour Ming, et pas le contraire.
Je pense que tu oublies un peu l'époque et le public ciblé sans compter la politique éditoriale avec la pression qu'il devait subir ; alors metteur en scène, ok, pas de problème, je veux bien et je te suis dans ton raisonnement mais en revanche, pour le Vernes refoulé, non seulement je trouve cette affirmation gratuite mais j'y crois pas, il m'a pas l'air du tout d'un mec victime d'un acte manqué, il s'en amuse. La projection à travers Ming, ce n'est pas ce que tu en dis, c'est ce que l'humanité est et que parfois tu as envie de baffer, c'est pouvoir rugir et libérer des actes de violences que la civilité t'interdit, Ming prête à Vernes (ou le contraie ?)des solutions quelques peu "radicales" qui doivent sans doute l'effleurer dans ses grandes colères vu ce qu'on voit et ce qu'on entend à travers le Monde.
Et jouer au psy de salon, n'est ce pas un acte manqué ... quelque part ?

Lilou,
La rôdeuse des temps anciens avec Draco son petit dragon
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- Aristide Fairembart
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- Localisation : Québec
Re: Henri Vernes en coulisses
Excellent ! J'aime bien la conclusion — sans rien enlever au reste.Lilou Multipass a écrit :Un truc quand même que je ne comprends pas, comment peux-tu affirmer, Aristide Fairembart, que c'est l'auteur qui s'identifie au personnage ?
Dans le cadre d'Henri Vernes et surtout par rapport au Personnage Ming, je dirai le contraire, il a identifié le Méchant à sa propre personnalité. Ming n'est pas une simple crapule ou un ennemi de passage, il est le Méchant et s'il l'a fait intelligent et toutes les qualités dont tu parles, démesurées (la démesure étant un défaut, finalement, on s'y retrouve, non ?), il n'est pas le seul, dans le personnage Bob Morane, il y a aussi de la démesure. Je ne lui trouve pas forcément une déchéance morale, il est machiavélique, fou parfois, certes. Si c'est juste pour faire péter le monde, il l'aurait déjà fait depuis longtemps, il faut être démesuré pour s'appliquer à mettre en oeuvre de telles "armes" pour FAIRE péter le monde et c'est cette démesure qui permet à HV d'en faire une aventure et de permettre à son héros de rebondir sur ce défaut de la démesure ... Henri Vernes est plus qu'un metteur en scène, c'est un joueur et il en fait de même pour Ming, et pas le contraire.
Je pense que tu oublies un peu l'époque et le public ciblé sans compter la politique éditoriale avec la pression qu'il devait subir ; alors metteur en scène, ok, pas de problème, je veux bien et je te suis dans ton raisonnement mais en revanche, pour le Vernes refoulé, non seulement je trouve cette affirmation gratuite mais j'y crois pas, il m'a pas l'air du tout d'un mec victime d'un acte manqué, il s'en amuse. La projection à travers Ming, ce n'est pas ce que tu en dis, c'est ce que l'humanité est et que parfois tu as envie de baffer, c'est pouvoir rugir et libérer des actes de violences que la civilité t'interdit, Ming prête à Vernes (ou le contraie ?)des solutions quelques peu "radicales" qui doivent sans doute l'effleurer dans ses grandes colères vu ce qu'on voit et ce qu'on entend à travers le Monde.
Et jouer au psy de salon, n'est ce pas un acte manqué ... quelque part ? :twisted:
Comme je l'ai dit plus haut, seuls de vrais psys pourraient statuer sur les réelles motivations de ma démarche. Y a-t-il un médecin dans la salle ? À défaut, faut se contenter de jouer au docteur. Ça peut parfois être très plaisant...
Idem, seuls de vrais psys pourraient déterminer ce qui s'est vraiment passé dans le moi profond de HV. Pour ma part, bien à l'abri de mon statut de profane, je questionne bien davantage que je n'affirme. Pour jouer. Et pour convier au jeu ceux que ça pourrait amuser.
Ceci dit, j'avoue ne pas trop bien saisir la différence entre «l'auteur s'identifie à Ming» et «l'auteur identifie Ming à Henri Vernes». Ce qui demeure, c'est que tout auteur charge ses personnages de vivre par procuration des choses que lui ne vit pas, pour quelque raison que ce soit. Hugo dans Jean Valjean et dans son ennemi Javert, Vernes dans Morane et son ennemi Ming, Hergé dans Tintin et son ennemi Rastapopoulos. Ne reste qu'à en relever les traces.
Pour en revenir au fameux metteur en scène, c'est une explication que je tente, qui demeure plausible, mais je ne prétends pas avoir prouvé quoi que ce soit. Il y a tout de même anguille sous roche, toujours en revenir à ça, alors qu'il est bien évident que Ming aurait pu être tout ce qu'on veut, absolument tout. Pourquoi invariablement un metteur en scène ?
À chaque fois, je grince des dents. Je l'admire, Ming — comme nous tous. Comment peut-on penser que, débarrassé de son besoin de faire le mal, il n'aurait rien trouvé de plus extraordinaire que de monter des mises en scène ? Il aurait pu mettre un terme aux guerres, éradiquer toutes les maladies, enrayer la famine, maîtriser les catastrophes naturelles, abolir l'ignorance, offrir l'immortalité aux intéressés, expliquer tous les mystères, effacer toutes les injustices. Me semble qu'on pourrait le dire ?
L'autre point, auquel on n'a pas répondu celui-là, c'est l'amour du personnage. HV nous en parle comme d'un monstre abominable, Bob et ses amis le détestent authentiquement, sans réserve, Il commet des atrocités sans nom et sans nombre, invente les pires tortures, massacre des innocents, mais, soyons francs, lequel d'entre nous déteste vraiment Ming ? Un auteur ne peut pas nous faire haïr un personnage qu'il ne hait pas lui-même. Et il ne peut pas éviter qu'on aime un personnage qu'il aime, même secrètement.
Pensons-y...
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
De ton sujet, je retiens le décalage entre les qualificatifs attribués à Ming, et ce qu'il parvient à faire en réalité.
Je ne partage pas ta réponse, ni d'ailleurs le titre provocateur que tu utilise pour ton sujet. Je dis "provocateur", car il n'est pas lié au problème que tu soulève, mais à la réponse que tu propose, ce qui donne l'impression que peu importe la question, ce que tu cherche c'est de nous persuader que HV à des problèmes de personnalité (qui n'en a pas ?).
Pour en revenir au sujet, voici la réponse que je propose (rien de bien extraordinaire) :
- qualificatifs démesurés
faire peur au lecteur et mettre en valeur le héros
- décalage avec ses résultats
évidemment, sinon, le héros ne s'en sortirait pas, il faudrait un "super-héros" tout aussi démesuré, mais ça, merci à HV, Bob reste humain. Son seul "pouvoir", c'est ça chance démesurée...
Bon, tout ça c'est du classique de roman d'aventure pour adolescent boutonneux. Pas de quoi fouetter un chat, donc.
Pour la question, "pourquoi cette insistance à mettre en valeur ses capacités de metteur en scène" ?
Pour êttre efficace dans un roman d'aventure, un méchant doit toujours être orgueuilleux et s'entoure donc toujours d'une mise en scène. Cela assure le spectale. C'est une excellente recette lorsque l'on écrit un roman par mois. Recette qui à fait ses preuves.
En conclusion, je pense que l'incohérence existe bel et bien mais qu'elle est dictée par le genre de littérature à laquelle appartient Bob Morane : faire vite et spectaculaire. Et ça, HV le faisait très bien.
Je ne partage pas ta réponse, ni d'ailleurs le titre provocateur que tu utilise pour ton sujet. Je dis "provocateur", car il n'est pas lié au problème que tu soulève, mais à la réponse que tu propose, ce qui donne l'impression que peu importe la question, ce que tu cherche c'est de nous persuader que HV à des problèmes de personnalité (qui n'en a pas ?).
Pour en revenir au sujet, voici la réponse que je propose (rien de bien extraordinaire) :
- qualificatifs démesurés

- décalage avec ses résultats

Bon, tout ça c'est du classique de roman d'aventure pour adolescent boutonneux. Pas de quoi fouetter un chat, donc.
Pour la question, "pourquoi cette insistance à mettre en valeur ses capacités de metteur en scène" ?
Pour êttre efficace dans un roman d'aventure, un méchant doit toujours être orgueuilleux et s'entoure donc toujours d'une mise en scène. Cela assure le spectale. C'est une excellente recette lorsque l'on écrit un roman par mois. Recette qui à fait ses preuves.
En conclusion, je pense que l'incohérence existe bel et bien mais qu'elle est dictée par le genre de littérature à laquelle appartient Bob Morane : faire vite et spectaculaire. Et ça, HV le faisait très bien.
- Aristide Fairembart
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- Inscription : 29 oct. 2006 à 4:51
- Localisation : Québec
Pour moi, il n'y a pas tant de décalage entre les attributs conférés à Ming et ses réalisations, franchement extraordinaires. Ce qui est démesuré, ce n'est pas le qualificatif employé par l'auteur, tout à fait approprié à l'attribut qui, lui, est démesuré. Une démesure que j'applaudis, je le souligne.Kijang a écrit :De ton sujet, je retiens le décalage entre les qualificatifs attribués à Ming, et ce qu'il parvient à faire en réalité.
Je ne partage pas ta réponse, ni d'ailleurs le titre provocateur que tu utilise pour ton sujet. Je dis "provocateur", car il n'est pas lié au problème que tu soulève, mais à la réponse que tu propose, ce qui donne l'impression que peu importe la question, ce que tu cherche c'est de nous persuader que HV à des problèmes de personnalité (qui n'en a pas ?).
Pour en revenir au sujet, voici la réponse que je propose (rien de bien extraordinaire) :
- qualificatifs démesurés :arrow: faire peur au lecteur et mettre en valeur le héros
- décalage avec ses résultats :arrow: évidemment, sinon, le héros ne s'en sortirait pas, il faudrait un "super-héros" tout aussi démesuré, mais ça, merci à HV, Bob reste humain. Son seul "pouvoir", c'est ça chance démesurée...
Bon, tout ça c'est du classique de roman d'aventure pour adolescent boutonneux. Pas de quoi fouetter un chat, donc.
Pour la question, "pourquoi cette insistance à mettre en valeur ses capacités de metteur en scène" ?
Pour êttre efficace dans un roman d'aventure, un méchant doit toujours être orgueuilleux et s'entoure donc toujours d'une mise en scène. Cela assure le spectale. C'est une excellente recette lorsque l'on écrit un roman par mois. Recette qui à fait ses preuves.
En conclusion, je pense que l'incohérence existe bel et bien mais qu'elle est dictée par le genre de littérature à laquelle appartient Bob Morane : faire vite et spectaculaire. Et ça, HV le faisait très bien.
Là où je perçois un décalage, c'est lorsque Morane évoque l'hypothèse d'un Ming bon plutôt que maléfique. Au lieu d'imaginer les immenses services qu'un tel génie pourrait rendre à l'univers, proportionnels aux ravages qu'il cause en «réalité», il en fait un metteur en scène. Le Ming bon est mignuscule en comparaison du «vrai» Ming.
Alors je me demande pourquoi. Ce n'est peut-être pas Vernes qui a cette fixation, comme le suggère judicieusement Gamzyboy, mais alors, c'est Morane. Soit. Mais la question demeure la même.
Et ta réponse est intéressante. L'orgueil du grand criminel explique bien son goût pour la mise en scène. Par contre, ce n'est pas Ming qui suggère cette fonction, mais Morane. Cherchons encore.
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
- Aristide Fairembart
- Messages : 120
- Inscription : 29 oct. 2006 à 4:51
- Localisation : Québec
J'aimerais apporter une précision.
Quand j'émets l'hypothèse que HV s'identifie à Ming, je ne cherche pas à démontrer quelque trouble de la personnalité chez cet auteur. En fait, comme je l'ai écrit plus haut, je pense que la plupart des auteurs, sinon tous, des plus grands aux plus obscurs, s'identifient à leurs personnages. J'appellerais davantage ceci un trait de personnalité qu'un trouble de personnalité, car la chose est parfaitement normale, intrinsèque à la démarche d'écriture.
Le seul «trouble de personnalité» que je peux concevoir ici, serait alors celui qui consiste à être un auteur. Car, pourquoi l'est-on ? Ça c'est une autre discussion...
Reste la fixation sur le metteur en scène. Mais c'est peut-être Morane qui en est l'objet...
Aristide Fairembart
Quand j'émets l'hypothèse que HV s'identifie à Ming, je ne cherche pas à démontrer quelque trouble de la personnalité chez cet auteur. En fait, comme je l'ai écrit plus haut, je pense que la plupart des auteurs, sinon tous, des plus grands aux plus obscurs, s'identifient à leurs personnages. J'appellerais davantage ceci un trait de personnalité qu'un trouble de personnalité, car la chose est parfaitement normale, intrinsèque à la démarche d'écriture.
Le seul «trouble de personnalité» que je peux concevoir ici, serait alors celui qui consiste à être un auteur. Car, pourquoi l'est-on ? Ça c'est une autre discussion...
Reste la fixation sur le metteur en scène. Mais c'est peut-être Morane qui en est l'objet...
Aristide Fairembart
Jérôme !? J'avais pourtant dit que je ne voulais pas être dérangé !
Re: Henri Vernes en coulisses
Les qualités conférées à Bob par son créateur sont encore plus démesurées. L'intelligence, l'érudition, la force de caractère, la mémoire, le charisme, l'imagination, la force physique, la connaissance des langues, l'aptitude et l'entrainement à toutes les disciplines de combats, l'honneur, le charme, la connaissance et la pratique de tous les moyens de transports et autres machines, la nyctalopie et la cropotomanie de je ne sais plus qui.... attributs portés à une échelle surhumaine, et qui en font le plus merveilleux des êtres à même de s'opposer à l'autre, le méchant.Aristide Fairembart a écrit :Bonjour
Un auteur s'identifie au héros qu'il crée,
[...]
Les qualités conférées à Ming par son créateur sont démesurées. L'intelligence, l'érudition, la force de caractère, la mémoire, le charisme, l'imagination, attributs portés à une échelle surhumaine, et qui en feraient le plus merveilleux des êtres si ce n'était de sa déchéance morale.
Moi, pour ce que j'en dis... ©
Re: Henri Vernes en coulisses
La crotopodomanie à une échelle surhumaine.......caoa54 a écrit : la nyctalopie et la cropotomanie de je ne sais plus qui.... attributs portés à une échelle surhumaine,
Ca laisse songeur.

"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît." (F. Naudin)
- Jean Roger
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Re: Henri Vernes en coulisses
T'as oublié de dire qu'accessoirement il a les mains en forme de brosse à cheveuxcaoa54 a écrit :Les qualités conférées à Bob par son créateur sont encore plus démesurées. L'intelligence, l'érudition, la force de caractère, la mémoire, le charisme, l'imagination, la force physique, la connaissance des langues, l'aptitude et l'entrainement à toutes les disciplines de combats, l'honneur, le charme, la connaissance et la pratique de tous les moyens de transports et autres machines, la nyctalopie et la cropotomanie de je ne sais plus qui.... attributs portés à une échelle surhumaine, et qui en font le plus merveilleux des êtres à même de s'opposer à l'autre, le méchant.Aristide Fairembart a écrit :Bonjour
Un auteur s'identifie au héros qu'il crée,
[...]
Les qualités conférées à Ming par son créateur sont démesurées. L'intelligence, l'érudition, la force de caractère, la mémoire, le charisme, l'imagination, attributs portés à une échelle surhumaine, et qui en feraient le plus merveilleux des êtres si ce n'était de sa déchéance morale.

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Donc rigoureusement indispensable 

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