Tout commence comme d’habitude par un appel téléphonique de mon copain Végébé qui m’annonce qu’il peut finalement se rendre à Tournai et me propose gentiment de m’emmener dans sa charrette. Je m’empresse d’accepter car c’est une occasion de revoir son épouse qui est, bien entendu, bien plus sympathique que lui
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Nous prenons donc la route un peu avant l’heure où nous avions rendez-vous avec Jannick à Tournai. Heureusement, il fait beau et les oiseaux chantent ce qui devrait empêcher Jannick de prendre froid s’il nous attend. Evidemment, pour nous, il est plus facile de nous rendre à Tournai qui se trouve à environ 30 kilomètres de Villeneuve qu’à Audincourt. C’est donc assez rapidement que nous arrivons devant le musée d’histoire naturelle de Tournai où doit se tenir le vernissage. Pour une fois dans mon compte-rendu, vous ne trouverez aucune erreur de pilotage, aucun accident de la circulation car je rappelle pour ceux qui prennent ce texte en cours de route, je ne conduisais pas…
Jannick n’est pas devant le bâtiment ce qui ne nous empêchent pas d’y pénétrer vaillamment. Bonjour madame ! Tiens on ne nous demande pas les invitations ! Tant mieux car c’est Jannick qui les a… C’est la première fois que je pénétrais dans un musée d’histoire naturelle. Imaginez devant vous une longue galerie bordée de vitrines contenant toutes sortes d’animaux naturalisés. Impressionnant ! Y’avait même un éléphant ! Au milieu de cette galerie déjà quelques présentoirs montrant des photos d’Henri Vernes. C’est là que commencent à ce regrouper les premières personnes venues pour le vernissage. La première chose que l’on voit au milieu de tous ces animaux empaillés c’est la queue de cheval surmontée d’une casquette de notre fruit de mer préféré : Bulot. Chaudes retrouvailles ! Le Bulot n’a pas changé et sa gentillesse légendaire est elle aussi présente au rendez-vous. Non loin de là, virevolte Jannick avec son camescope. Interception du papillon et question concernant les invitations : non je n’en ai plus. Je devais en recevoir à l’entrée mais j’ai vu qu’elles étaient en vente. Outre de nombreux inconnus, j’aperçois de loin Jacques Dieu en grande discussion. Et deuxième animal vivant dans toute cette nature morte : le cyber nounours qui se précipite vers nous en rugissant : Attilaaaaaaaaaa ! Végébéééééééé ! Je crois que l’ensemble de l’équipe sauvage est au complet. Nous avançons donc jusqu’à la salle où se tient l’exposition consacrée à notre auteur préféré. Là, dans de nombreuses vitrines sont mis en scènes des objets personnels d’Henri Vernes au côté de roman s’y rapportant. Là, deux ou trois armes du moyen age à côté du roman « L’épée du Paladin » ailleurs des miniatures d’animaux ayant disparu depuis quelques milliers d’années à côté « des chasseurs de dinosaures ». Bref des trésors allant comme je l’ai dit de miniatures en bronze à une momie de conquistador. Je n'oublie pas non plus les splendides maquettes de Jannick. Dans une autre vitrine, à côté d'un porte-clé mythique grossi une centaine de fois se trouvent aussi la casquette et un tee-shirt de notre ami Dan (la gloire !) Nous sommes accueillis par le Maître himself qui serre la main à tout le monde et nous demande si nous avons eu le petit papier à l’entrée. Pensant qu’il parlait du carton d’invitation, nous répondons tous par l’affirmative. Ne me prenez pas pour un bêbête a-t-il l’air de penser lorsqu’il reprend : non je ne parle pas des invitations mais du catalogue de l’exposition que l’on aurait dû vous remettre à l’entrée. Demi-tour réglementaire et retour à la case départ afin de récupérer la brochure décrivant toutes les merveilles que nous allons voir. N’oubliez pas de nous la rendre en repartant nous signale la brave dame de l’entrée. Oui madame ! Pensez-vous ! Comment pourrions nous oublier !
De retour dans la salle où la foule commence à s’agglutiner, je me retrouve devant une caméra pour une interview télévisée. Après réflexion je me demande si je n’ai pas dit énormément de c----------s dans le feu de l’action. Mais bon ! Ce n’est pas tous les jours que l’on passe à la télé. Merci monsieur ! Est-ce qu’il y a d’autres… fans comme vous dans la salle ? Bin oui on est plusieurs ! Et je lui montre Végébé vers lequel il se précipite. Et hop ! Deuxième personne du forum interviewée… Voyant s’approcher la caméra, le Bulot fait un double salto arrière par-dessus une vitrine et disparaît dans la foule.
C’est enfin l’heure des discours ! Le conservateur du musée prend d’abord la parole pour expliquer les liens qui unissent le musée d’histoire naturelle de Tournai à Henri Vernes depuis de nombreuses années. Vient ensuite le maire de cette magnifique commune belge qui remet à Henri Vernes la plus haute distinction de la ville. Ne me demandez pas ce que c’est car je n’ai pas bien compris. Il reçoit de plus un cadeau pour son anniversaire. Il s’agit d’une sorte d’énorme casse-tête fait avec la mâchoire d’une énorme bestiole. Je suppose que cela fera bien dans son salon. Il promet d’ailleurs de la joindre à la collection qui sera faite pour l’anniversaire des 100 ans de Bob Morane.
Le big boss prend alors la parole avec un sourire radieux et un rhume qu’il a du chopé à Audincourt. Il nous explique qu’à l’age de 14-15 ans il venait dans ce musée avec son grand-père et que c’est sûrement là, au milieu des animaux, squelettes et autres momies, que sa carrière d’écrivain d’aventure a débuté. Le bonhomme respire la joie de vivre et la vitalité. Bon anniversaire Monsieur Vernes.
Nous passons ensuite aux choses sérieuses : la petite collation. Comme le disait Dom, en général dans ces vernissages, il faut se contenter d’un mousseux « pas terrible » (pour ne pas employer le terme utilisé). Dans notre cas, il s’agissait de diverses variétés de bière belge. Nous y avons fait honneur et je confirme (pour ceux qui en doutaient) que nos amis belges méritent leur excellente réputation en matière de bière. C’est donc autour d’un verre que nous avons refait connaissance pour la majorité d’entre nous. La majorité disais-je car cela nous a permis de connaître aussi deux habitués du forum. Tout d’abord l’ami Sun (qui est plus jeune que l’on aurait pu le penser
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Voilà, le vernissage est terminé et nous sortons tous de la galerie à la suite de Mr Vernes. Une fois à l’entrée, nous décidons de prolonger les festivités en allant déjeuner tous ensemble. Zut ! Nous avons oublié de rendre le catalogue en partant ! Tiens ! Le tien est dédicacé Végébé ?
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Nous nous retrouvons alors à 11 dans une brasserie de la place de Tournai fermement décidés à refaire le monde et à boire une bonne Blanche. Je me retrouve assis entre Bulot et Nounours qui arborent tous les deux des magnifiques tee-shirts blancs (dont un signé par HV) avec mon plat de spaghettis sauce bolognaise. Ils m’ont regardé de travers jusqu’à ce que je pose ma fourchette. Un petit café pour finir et balade digestive sur le bord de l'Escaut jusqu’à une habitation où Henri Vernes a passé sa jeunesse. Nouvelle séance de photo sous l’œil étonné des clients d’un lavomatic puis retour au musée où nous effectuons une dispersion générale. Les uns retournent dans le musée pour assister à la séance de dédicaces officielle, les autres s’en retournent chez eux.
Profitant de notre présence à Tournai, Végébé m’emmène rapidement chez un bouquiniste que je ne connaissais pas d’où je ressors avec le cycle des crapauds et quelques Lefranc manquant à ma collection. En sortant nous croisons Jacques Dieu qui y entre. Vraisemblablement, il n'y avait que moi qui ne connaissait pas... Voilà, j’arrête ici mon roman et ajoutant cependant que ce fut encore une fois une excellente journée et que pour ma part les 50 ans auront été bien fêtés. Prochain arrêt : Angers !