En parlant de roman, vous savez que j'avais entrepris de relire "La cité des sables", j'avais posé une question concernant le pastis que s'envoyait Bob Morane au début du livre. A la fin, il termine par un whisky bu en compagnie de Bill et de Sir georges Lester.
Comme quoi, dans ses premières aventures, Bob buvait aussi...
Mais ce n'est pas de ça que je voulais parler.
J'avais lu, dans un article, concernant les débuts des B.M. que la maison Marabout avait été un peu étonnée par la
violence contenue dans les aventures de B.M. et qu'elle avait même émis l'hypothèse d'en censurer.
Quand j'étais jeune

cette supposée
violence ne
m'avait jamais sauté aux yeux et je n'en avait jamais été gèné, ni choqué.
Je viens donc de le relire et sans avoir été offusqué, j'ai constaté :
- Que toute la troupe qui était venu chercher le prince est abattue par les sbires de Ali Djem, Bob découvre les cadavres sur le sable.
- Que le capitaine Kerim un fidèle du prince Yassim, d'un coup de sabre, décolle froidement et proprement la tête du sieur Ali Djem, renégat, devant les yeux de Bob qui regrette mais pas plus que cela.
- Que dans le défilé, au passage du convoi d'Orgonetz, Morane a l'idée de déclencher une avalanches de rocs pour le stopper. Bilan, environ 200 morts.
- Qu'en s'échappant des géoles de l'usurpateur, Bob, dans les couloirs, au pistolet, tire par 2 fois deux balles : résultat 4 morts.
- Qu'à la fin, alors que Bob et Yassim et Bill sont en face de l'oncle Zaal, Kerim entre et s'approche et abat froidement l'usurpateur de trois balles dans la poitrine.
Voilà, je le répète cela ne m'avait jamais choqué ni traumatisé lorsque j'étais jeune et j'ai plus remarqué cette
violence aujourd'hui.
Comme quoi, je pense que les adultes avant de vouloir
surprotéger les jeunes feraient mieux de penser un peu à leur propre jeunesse, à ce qu'ils faisaient, à ce qu'ils ressentaient.
tout cela m'est venu car, il y a quelques mois à l'occasion de la sortie de "La plume de cristal" certains avaient trouvé qu'il y avait trop de sang. Je pense qu'il y avait tout autant, sinon plus de
violence et de sang dans les premiers B.M. et que cela ne nous avait jamais choqué.
NOTA. J'ai mis
violence en italique car c'est quand même relatif.